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Paolo Bernasconi: «Une chose n’a pas changé: la cupidité de certains banquiers.»Image: Keystone
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Paolo Bernasconi: «Une chose n’a pas changé: la cupidité de certains banquiers.»Image: Keystone
Jusqu’où va la liberté de la BNS de sélectionner les informations d’une part et de refuser des motions d’autres part malgré la médiocrité de ses performances?
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« Il y a deux manières de conquérir et asservir une nation. L’une est par l’épée. L’autre par la dette ». John Adams (1735-1826)
Nous baignons depuis quelques mois dans des menaces-chantages de confiscation de nos comptes bancaires ainsi que de ceux de nos prestataires de prévoyance sociale tels que les caisses de pension, assureurs, assurances-vieillesse etc.
Le franc suisse poursuit sa tendance baissière face à l’euro et s’approche du fameux taux-plancher de 1.20. Les observateurs qui ont été conditionnés à ramener toute leur analyse de la politique monétaire suisse à ce taux de conversion s’en réjouissent.
L’autorité de surveillance du marché financier suisse, Finma, nous intéresse puisqu’elle détient selon ses propres dires des prérogatives de puissance publique. Cet état découle du fait qu’elle soit une unité de l’administration fédérale décentralisée (LOGA) juridiquement autonome (cf Annexe1 de OLOGA https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19983439/index.html ).
Le gendarme des marchés financiers suisse a publié ses comptes 2014. Ils indiquent une perte globale de 29 millions de francs pour un chiffre d’affaires de 140 millions. Les capitaux propres de l’institution s’élèvent à – 18 millions de francs.