La gouvernance de la Suisse a été métamorphosée par l’adoption en 1999 d’une nouvelle Constitution. L’organisation helvétique légendaire centrée sur le peuple et les cantons a cédé une place déterminante à une centralisation accrue des pouvoirs entre les mains du Conseil fédéral. Le lobbying a quant à lui fait une entrée discrète mais décisive dans la Constitution. Ainsi, les besoins impérieux d’un affairisme mondialiste centré sur la rentabilité à court terme ont été placés au coeur de l’Etat!
Il y était par ailleurs clairement stipulé que « Le Tribunal fédéral et les autres autorités sont tenus d’appliquer les lois fédérales et le droit international » (art. 190) et que « Lorsqu’une initiative populaire ne respecte pas le […] droit international, l’Assemblée fédérale la déclare totalement ou partiellement nulle » (art. 139).
La Suisse est ainsi en train de disparaître en tant que État-nation souverain et démocratique au nez et à la barbe du peuple…
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