
Les principes de la Charte de la statistique publique constituent le cadre normatif de la statistique publique, que les producteurs de la statistique publique suisse sont tenus de respecter. Le Conseil d’éthique de la statistique publique est un organe indépendant et autonome, créé pour veiller au respect des principes fondamentaux de la Charte et à leur application par les producteurs de statistique. Il s’engage en faveur de la transparence et de l’utilisation correcte des informations statistiques. Il assume aussi un rôle de médiateur pour la statistique publique.
Face à des données chiffrées, il y les questions que l’on se pose, celles que l’on pose et il y a celles que l’on ne pense même pas à poser, tellement il semble évident que celles-ci ne peuvent être que justes.
C’est ce qui m’est arrivé dans le cas des statistiques covidiennes, et ce malgré les casseroles que j’expose ici depuis bientôt une année. J’ai découvert un biais incroyable dans l’alimentation de certaines rubriques publiées.
La petite recherche qui suit a démarré après qu’une personne de confiance m’ait souffléune information qui me semblait invraisemblable. Ceci pourrait (devrait?) muter en un très grand scandale, dans le cadre duquel les responsables-clés qui ont la responsabilité de la gestion de la crise auraient alors à en répondre au niveau fédéral.
Il faut rappeler qu’à cause des chiffres, une partie de la population mondiale est en train de faire faillite, et que celle-ci va perdre pêle-mêle: emplois, entreprises, propriétés, etc. La véracité des chiffres, dont se prévalent les gouvernants, est vitale à l’heure actuelle. Les manipulations statistiques ne peuvent être tolérées dans un contexte aussi tendu.
Voilà de quoi il retourne. Je laisse chacun et chacun juger de ce qui suit, et de l’éventuelle suite à donner.
Vous avez certainement constaté que Berne nous parle en continu du nombre de personnes hospitalisées ainsi que des difficultés potentielles à gérer sereinement l’infrastructure hospitalière. De plus, il nous est servi régulièrement des données visuelles sur l’hospitalisation des personnes infectées. Exemple.

Normalement en lisant la légende du graphique ci-dessus, nous sommes tentés d’imaginer des personnes atteintes de détresse respiratoire, etc. On repense spontanément aux images et autres vidéos-choc qui tournent en boucles sur la RTS, TF1, ou LCI, n’est-ce pas? En tout cas, jusqu’à récemment c’était mon cas.
Et voilà que mon lecteur m’informe que cela ne se passait pas comme l’on peut le supposer au vu de ces graphiques. Et il m’a donné un exemple que j’ai publié un peu partout. Choquée par ce que je venais d’apprendre, j’ai écrit un tweet (je précise que je ne suis pas très présente sur ce réseau), qui a soulevé énormément de réactions:

Au vu de l’énorme intérêt des personnes, et ne pouvant citer ma source, je me suis adressée à l’excellente équipe de la communication du CHUV. Je me suis appuyée sur le graphique suivant pour poser mes questions:

Voici les questions et les réponses obtenues…

Résumons
Vous faites un infarctus, un AVC, ou une fracture du poignet. Vous devez vous faire dépister si vous devez passer une nuit et plus dans l’une ou l’autre des unités de l’hôpital, soins intensifs inclus.
Au cas où votre test Covid est positif, votre « cas » sera enregistré dans la colonne des hospitalisés Covid, et ce même si vous ne présentez aucun symptôme, et que le Covid n’est pas la raison pour laquelle vous vous êtes déplacé à l’hôpital.
A ceci s’ajoutent d’une part le fait que le nombre de cycles d’amplification peut aller jusqu’à 50 (personne pas contagieuse) sans que le citoyen n’ait accès aux différentes données liées à cette variable; et d’autre part que le fait que des habitants de régions hors Suisse bénéficient des soins hospitaliers suisses et ne sont pas épurés des statistiques au moment où les données sont présentées pour 100’000 habitants suisses. La somme de ce qui précède font des données statistiques des résultats inexploitables.
Des décisions stratégiques qui impactent 8 millions de personnes sont forcément faussées.
(Voir les articles en annexe)
Au vu de ce qui précède, il m’a semblé important de poser au CHUV la question suivante :
« Est-ce que le décès qui survient dans un contexte de test positif (mais sans symptômes) sera lui aussi comptabilisé sous les décès Covid? Je prends l’exemple d’un patient qui arrive aux soins intensifs pour un infarctus massif. Il décède. Est-ce que son dépistage à l’arrivée révélant un Covid positif va faire que son décès sera comptabilisé sous les décès Covid ? »
Si la réponse est positive, nous serons face à la plus grande manipulation intellectuelle de tous les temps. Je vous communiquerai la réponse.
LHK
Bonjour,c’est partout pareil à travers tous les pays.ils ont des consignes,une feuille de route à suivre.
Pour récupérer le corps de l’hôpital.
Il faut signer des documents comme quoi mort covid.
sinon,vous attendez des semaines pour enterrer votre proche.
Dans la hâte et l’émotion,les gens signent,ils n’ont pas le choix.
Ils vont transformer le monde en énorme Goulag.aujourd’hui c’est les masques,demain c’est des oeillères qui
vont nous imposer.
Merci infiniment pour ces articles
enrichissants.
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Les rapports de l’OFSP ont changé de formulation vers le mois de mai…
Avril:
« Le nombre de personnes décédées des suites du COVID-19 par sexe et âge en Suisse et dans la Principauté de Liechtenstein… »
Mai:
« … personnes sont décédées en lien avec un COVID-19 confirmé en laboratoire… »
J’ajoute que les statistiques d’occupation des soins intensifs sont (également) trompeuses! On peut y lire « Lits SI covid/ Lits SI non covid/ Lits libres ». Mais les lits libres sont en fait les lits réservés patients covid et non la disponibilité totale (le 100%) si je comprends bien. Dans les faits, en 2020, l’occupation des soins intensifs en Suisse n’a jamais dépassé les 55%. Ou alors j’interprète mal le graphique (disponible à la p.10 de chaque rapport hebdomadaire de l’ofsp)
Ce qui vaut pour les décès vaut pour les hospitalisations.
Rien de nouveau ma chère 🙂 Pour une fois, vous ne m’apprenez rien.
Merci pour vos articles!! Merci beaucoup!
P.s.
Idem aux USA et ailleurs…
« For 6% of the deaths, COVID-19 was the only cause mentioned. For deaths with conditions or causes in addition to COVID-19, on average, there were 2.6 additional conditions or causes per death. »
https://www.cdc.gov/nchs/nvss/vsrr/covid_weekly/index.htm#Comorbidities
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Re – Bonsoir, Comme vous avez pu le deviner, il s’agit d’une erreur de destinataire. Je profite de l’occasion pour vous féliciter et vous remercier de votre travail. Avec toutes mes excuses. Avec mes meilleures salutations. Georges
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Ce qui est important dans ce papier, c’est que ce ne sont pas des rumeurs que l’on peut remettre en question, mais une vraie info validée qui vaut pour toute la Suisse (Le CHUV appliquant des directives fédérales).
Et si la Suisse le fait, c’est que les directives sont européennes dans la mesure où elle est membre d’Eurostat.
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Absolument…
L’occupation des soins intensifs non plus n’est pas une rumeur. Les rapports de l’ofsp sont en libre accès, mais personne n’a encore soulevé cette statistique.
P.s. Les directives sont même de l’oms:
INTERNATIONAL GUIDELINES FOR CERTIFICATION AND CLASSIFICATION (CODING) OF COVID-19 AS CAUSE OF DEATH (20 avril 2020)
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Pingback: Les chiffres Covid gonflés grâce à un amalgame dans la collecte des données. Le nombre des hospitalisations en cause. – Les moutons enragés
Avez-vous vu cela ?
DOCUMENTS SUR LE VACCIN PFIZER-BIONTECH ET RESSOURCES SUR LE COVID, GATES, EPSTEIN : https://geopolitique-profonde.com/2021/01/19/confidentiel-fuite-vaccin-arn-pfizer-biontech/
On peut télécharger les documents. Vite avant que G les supprime.
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De cette désinformation SYSTÉMIQUE il faut conclure :
Nos dirigeants que nous croyons élus n’agissent pas pour le bien commun.
On appelle cela un coup d’État.
Mais dans la mesure où cette information revient souvent à notre connaissance que nous votons pour les mêmes, nous pouvons dire que nous sommes complices de ces agissements. Ce n’est pas un complot, c’est une politique, celle des milliardaires que nous soutenons chaque jour dans tous nos actes marchands et dans nos votes.
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Et les journalistes ? Eux qui colportent complaisamment des données erronées dont on se demande encore où ils vont les chercher. Un bon exemple: il existe un site (ovs.ch, ovd.ch, etc…) qui a une partie réservée au covid et qui dément quasi tout le temps les dires de ces journaleux dhimmis. Eux aussi, ils faudra qu’ils répondent.
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vidéo supprimée de Youtube ! : à visionner . . .
https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-covid-vaccin-la-geneticienne-alexandra-henrion-caude-nous-dit-tout
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Pingback: Le blog de Liliane Held-Khawam:Les chiffres Covid gonflés grâce à un amalgame dans la collecte des données. Le nombre des hospitalisations en cause. – ressources tous azimuts
Pingback: Le blog de Liliane Held-Khawam:Les chiffres Covid gonflés grâce à un amalgame dans la collecte des données. Le nombre des hospitalisations en cause. – naufrage/sauvetage
« Est-ce que le décès qui survient dans un contexte de test positif (mais sans symptômes) sera lui aussi comptabilisé sous les décès Covid? Je prends l’exemple d’un patient qui arrive aux soins intensifs pour un infarctus massif. Il décède. Est-ce que son dépistage à l’arrivée révélant un Covid positif va faire que son décès sera comptabilisé sous les décès Covid ? »
La réponse est oui. Au moins pour le Valais. J’ai le témoignage de première main d’un de mes amis « A », médecin dans la clinique « B ». Le médecin légiste qui signe le certificat de décès (qui n’est pas un médecin de la clinique mais un praticien spécifique mandaté par le canton), enregistre comme « décédé du COVID », n’importe quel patient avec un test PCR positif, indépendamment de la cause du décès. C’est dans la même logique que la déclaration du nombre de « cas ». On arrive donc facilement à une mortalité surévaluée. Dans le contexte actuel il est peu vraisemblable que la Valais fasse exception.
Il paraîtrait même, mais là je n’ai pas la preuve, que les honoraires des médecins légistes sont majorés en cas de déclaration de décès avec le COVID, par rapport à un décès normal. Comment imaginer la diminution du nombre de morts, dès lors qu’il y a de l’argent à la clé ?
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