« Après avoir usé et abusé d’un faux libéralisme, la réorganisation sociétale semble promettre de ressusciter le modèle soviétique, au profit de privés cette fois. » Coup d'Etat planétaire
Dans un monde où la concentration de l’appareil productif est toujours plus importante, le PIB/habitant a relativement peu d’importance. Pour ma part, ce qui m’a intéressée, c’est cette course effrénée à la croissance, et donc à l’endettement pour la financer. Puis, elle sous-entend une course à la consommation, à la pollution, etc.
Il faut se battre pour ça. Pour l’heure, les territoires deviennent des supports à la production et plus à la vie… Cette vidéo montre la révolution qui a eu lieu dans le but de remplacer l’Etat public par l’Etat productif, où l’humain devient une ressource productive comme une autre…
Votre travail est très révélateur.
Toutefois, Il aurait été intéressant de faire évoluer, dans ces mêmes pays, à côté de la progression du PIB, la progression du chômage, la progression de la formation brute de capital fixe, ainsi que la progression de la distribution des dividendes
Par ailleurs, je ne pense pas que l’évolution de la dette a un rapport avec le financement de la croissance, le PIB étant l’expression de la valeur ajoutée, le financement de la croissance est donc assuré par la croissance de cette valeur ajoutée. L’évolution du rapport FBCF/PiB indique une baisse croissante de la FBCF, alors que le PIB n’arrête pas d’augmenter.
Qu’on puisse utiliser la dette comme levier de croissance, c’est ce que font les donneurs d’ouvrage depuis la baisse de la croissance de la productivité, – plusieurs dizaines de milliards d’euros par an de subventions, notamment sur les cotisations sociales des bas salaires – et ce depuis les années 80. Toutefois, vu la croissance « infernale du PIB », ce levier n’est pas nécessaire, et surtout, il n’explique pas la dette. En revanche, il explique le rapport coût du travail/valeur ajoutée, de plus en plus défavorable au facteur de production travail.
Bizarrement, d’ailleurs, l’INSEE, depuis l’évolution de ce rapport en défaveur du travail, a changé l’assiette de calcul de ce rapport, et désormais utilise la valeur ajoutée au coût des facteurs, ce qui en modifie la structure.
Notons aussi la part des plus hauts salaires qui fausse le calcul de ce rapport, ceux-là ayant notoirement augmentés depuis les années 80, pendant que les plus bas salaires se sont tassés, voire ont baissés.
Saviez-vous que certaines entreprises bénéficient d’aides publiques? Alors que les mêmes textes européens prônent l’économie de marché, les subventions sont autorisées. Même la Suisse le fait. Ceci dit, dans le calcul de la valeur ajoutée, le secteur public était comptabilisé en termes de coûts. Avec leur corporatisation (sous-traitance, mutation structurelle, etc.) leur valeur augmente.
C’est la progression du produit par habitant qui me semble la plus intéressante.
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Dans un monde où la concentration de l’appareil productif est toujours plus importante, le PIB/habitant a relativement peu d’importance. Pour ma part, ce qui m’a intéressée, c’est cette course effrénée à la croissance, et donc à l’endettement pour la financer. Puis, elle sous-entend une course à la consommation, à la pollution, etc.
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Bien sûr ! Mais in fine ce sont les citoyens qui participent aux échanges,
n’est ce pas le but de réhumaniser l’économie
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Il faut se battre pour ça. Pour l’heure, les territoires deviennent des supports à la production et plus à la vie… Cette vidéo montre la révolution qui a eu lieu dans le but de remplacer l’Etat public par l’Etat productif, où l’humain devient une ressource productive comme une autre…
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D’où la modification des « services du personnel » en « ressources humaines » !
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Votre travail est très révélateur.
Toutefois, Il aurait été intéressant de faire évoluer, dans ces mêmes pays, à côté de la progression du PIB, la progression du chômage, la progression de la formation brute de capital fixe, ainsi que la progression de la distribution des dividendes
Par ailleurs, je ne pense pas que l’évolution de la dette a un rapport avec le financement de la croissance, le PIB étant l’expression de la valeur ajoutée, le financement de la croissance est donc assuré par la croissance de cette valeur ajoutée. L’évolution du rapport FBCF/PiB indique une baisse croissante de la FBCF, alors que le PIB n’arrête pas d’augmenter.
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On peut augmenter la valeur ajoutée en s’appuyant sur le levier de la dette.
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Qu’on puisse utiliser la dette comme levier de croissance, c’est ce que font les donneurs d’ouvrage depuis la baisse de la croissance de la productivité, – plusieurs dizaines de milliards d’euros par an de subventions, notamment sur les cotisations sociales des bas salaires – et ce depuis les années 80. Toutefois, vu la croissance « infernale du PIB », ce levier n’est pas nécessaire, et surtout, il n’explique pas la dette. En revanche, il explique le rapport coût du travail/valeur ajoutée, de plus en plus défavorable au facteur de production travail.
Bizarrement, d’ailleurs, l’INSEE, depuis l’évolution de ce rapport en défaveur du travail, a changé l’assiette de calcul de ce rapport, et désormais utilise la valeur ajoutée au coût des facteurs, ce qui en modifie la structure.
Notons aussi la part des plus hauts salaires qui fausse le calcul de ce rapport, ceux-là ayant notoirement augmentés depuis les années 80, pendant que les plus bas salaires se sont tassés, voire ont baissés.
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Saviez-vous que certaines entreprises bénéficient d’aides publiques? Alors que les mêmes textes européens prônent l’économie de marché, les subventions sont autorisées. Même la Suisse le fait. Ceci dit, dans le calcul de la valeur ajoutée, le secteur public était comptabilisé en termes de coûts. Avec leur corporatisation (sous-traitance, mutation structurelle, etc.) leur valeur augmente.
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