A ne pas rater! Le grand Transfert de Bruno Bertez + The Next Time Your Financial Advisor Tells You To Buy Stocks, Show Them This Chart, Zerohedge

 

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Les « marchés » vous ont déjà piégés et vous ne le savez pas… enfin pas encore

 

Nous avons expliqué sans relâche depuis 2008/2009, l’axe majeur de « résolution » de la crise financière de surendettement.  Les « dominants » ont refusé de sacrifier les créanciers, ceux qui détenaient le capital fictif, non productif représentatif de la dette . Ce capital de poids mort dont nous parlons souvent. Ils ont refusé les moratoires, les rééchelonnements, les restructurations de dettes tels qu’ils se pratiquaient avant, avant la défaite historique des classes moyennes et des travailleurs. Leur Projet a été de vous faire payer la crise, avec l’aide des partis ex-de droite, ex-de gauche et les syndicats. Tout ce beau monde s’est uni dans le magma social-démocrate, dans l’alternance bidon droite-gauche, gauche-droite et les troisièmes voies scélérates, tout ce beau monde s’est uni, a couché dans le même lit, pour mener la même politique.

Voici l’articulation de cette politique:

-Socialisation des pertes

-Inflation monétaire de la valeur du capital ancien

-Baisse des couts salariaux, hausse du taux d’exploitation

-précarisation, flexibilité, souplesse de l’échine

-Retour en arrière sur les gains sociaux enregistrés dans le passé

-hausse des taxes, des impôts,  des charges de toutes sortes

-confiscation,  des revenus qu’auraient du procurer votre épargne

-baisse du coût du capital, transfert des risques sur la collectivité

Création d’un gigantesque entonnoir financier, une pompe à Phynances, un croc à Phynances,  selon la mécanique suivante:

  • suppression du rendement des placements sans risque auquel le public a accès 
  • feu vert donné aux institutions financières d’acquérir en toute quantité et à crédit gratuit tous les actifs financiers qui offraient un rendement positif, en leur promettant de les prévenir quand le régime monétaire changerait, la fameuse guidance compréhensible des seuls initiés proches des dominants
  • mise en place d’une « search for yield », d’une course, d’une compétition entre les particuliers et leurs institutions, pour grapiller les  derniers rendements existants et orientation de l’épargne vers les placements risqués, à fort risque de perte
  • émissions colossales à très bas prix de dettes nouvelles par les banques, les sociétés, les gouvernements afin de rafler cette épargne quasi gratuite disponible et de la tondre
  • à un moment donné, en langage très codé, on avertit de la fin de la partie, de la prochaine hausse des taux, mais en flou, afin que le public ne comprenne pas et continue de croire que cela va encore durer longtemps;
  • les dominants et leurs complices commencent à vendre, à concrétiser leurs bénéfices colossaux, cela s’appelle « distribuer » au public. Les banques vendent à leurs clients ce qu’elles leur font acheter  au guichet sans vergogne.

Ainsi est réalisée cette partie scandaleuse du Grand Transfert qui permet aux banques, aux comparses de se faire des plus-values, des bénéfices sur titres,  donc des fonds propres sans que les ploutocrates aient à remettre de l’argent pour rester les maîtres du jeu!

Cette canalisation de l’argent du public vers les gouvernements, les banques, les véhicules des kleptocrates et ploutocrates, bref, vers tous les connivents a été opérée cyniquement, délibérément.

C’est tout aussi volontairement que l’on a piégé  cet argent dans les marchés, c’est à dire là ou il devient bio-dégradables. Le processus de bio-dégradation étant le suivant: 

vous émettez de la dette qui rapporte 2% en brut, ce qui fait moins de 1% net pour le malheureux public, puis vous montez les taux, la valeur de la dette  sur les marchés s’ajuste aux nouveaux taux, donc cette valeur  chute, les 100 que vous avez mis deviennent  60 et « ILS » n’ont plus qu’à ramasser ou faire ramasser en ayant engrangé les 40 que vous, vous  avez perdu.

Ce n’est qu’un exemple parmi les mille possibilités qu’offre l’ingénierie financière bien sûr.

En réserve , l’Arme Atomique

Le pire est que cela n’est pas terminé car les dominants gardent une arme atomique secrète, l’arme des taux négatifs et des prélèvements sur les comptes de dépôts bancaires.

Ils la préparent pour le cas où…

  • d’abord il faut vous effrayer et menacer de passer aux taux négatifs, c’est à dire au prélèvement sur le capital qui conserve la forme monétaire, bref il faut faire peur au capital prudent!
  • ensuite il faut empêcher que les gens, (le public, vous),  se défendent en retirant leur  argent des banques et le conservent sous forme d’espèces chez eux. Il faut lancer l’idée de la suppression du cash , et la crédibiliser en obligeant à certains paiements par chèques ou cartes;  faire circuler des rumeurs de suppression des grosses coupures,  d’interdiction des espèces dans les coffres,  etc etc Tout est bon, tout est facile avec l’aide des télés!
  • enfin, il faut rééditer le coup de l’entonnoir, c’est à dire la canalisation des économies du public vers les marchés, là ou les comparses vont pouvoir le ramasser à la pelle , gratuitement ( que dis-je  pire que gratuitement, on va les payer pour qu’ils prennent votre argent) et  sans scrupules. 

No place  to hide!

En cas d’échec total, de catastrophe, on met en place un filet de sécurité qui est le comble de la spoliation: on prend des lois qui organisent le bail-in c’est à dire qui forcent les clients des banques à venir à leur secours! On organise et prévoit la transformation des comptes bancaires en capital des banques pour qu’elles  puissent payer leurs pertes. On fait du petit client , le sauveur des banques, c’est lui, le petit, qui remplace les gros, qui n’ont pas mis assez de capital pour faire face aux risques qu’ils ont pris! Le capital bancaire est notoirement insuffisant, il joue, il spécule , vous ne touchez rien sur leurs gains,   mais si ils enregistrent des pertes, ce sont vos dépôts qui vont les combler! Ah les braves gens!

Nous avons expliqué tout cela  clairement, en français accessible à tous,  jour après jour, tout au long de ces  dernières années, sans jamais être relayé par la presse aux ordres, par la presse du Système. Seule  l’Agefi Suisse a diffusé régulièrement ces analyses. Bravo.

Le texte ci dessous illustre une partie de notre argumentation, celle qui correspond à la distribution du risque, c’est à dire des pertes, sur le public et ses véhicules collectifs. Les fonds de pensions du public, ses assurances, sont eux aussi victimes de cette spoliation délibérée.

Bruno Bertez

The Next Time Your Financial Advisor Tells You To Buy Stocks, Show Them This Chart, Zerohedge

« Earlier today, we noted that while the market was surging last week, the smart money was selling. This comes at the same time as ICI reported major redemptions from both stock ($3.9 billion) and bond ($4.5 billion) mutual funds, even as corporate buybacks were decelerating, leading to the question of just who was buying stocks during the Santa rally of the past two weeks.

But something even more surprising emerged when looking at the detailed breakdown of how the « smart money » has been flowing. As Bank of America clarifies, when explaining where its $0.7 billion in weekly outflows came from, « net sales were chiefly due to institutional clients last week » and adds that institutionals « have sold stocks for eight consecutive weeks »!

And then something even more surprising emerges when looking at the YTD breakdown of flows: while hedge funds and private clients (retail) have largely offset each other over the past year, the former selling $2.8BN and the latter buying $2.2BN in 2015, something odd has taken place at the institutional level: starting in early January, the largest financial institutions – mutual funds and various other asset managers – have unleashed an unprecedented selling spree for 11 consecutive months, which has brought their total outflow to $26.8 billion.

Which leads to another question: if institutions are actively dumping stocks, perhaps mom and pop investors should show the following chart to their financial advisors, who directly or indirectly work for these institutions, and ask them: why should they be buying, when the counterparty they are buying from is, most likely, this very same financial advisor?

It isn’t just 2015: as BofA adds, and shows in the next chart « institutional clients overall were only net buyers in 2009, as well as in 2011. » They were net sellers all the other time as the green line clearly shows.

Finally, here is the full breakdown of what all of Bank of America’s clients have done since the start of the recession: it is almost as if they have all been… selling?

Just who is the greater fool?

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