DEPOSSESSION

Dépossession1

Ce livre est en vente chez votre libraire et sur le site de l’éditeur. https://reorganisationdumonde.com/

Préface du Prof. Marc Chesney

Dans ce livre choc, Liliane Held-Khawam met en lumière l’hyperpuissance de l’oligarchie financière qui s’approprie sans vergogne les richesses de ce monde et qui dispose d’un pouvoir insensé. Elle décrit comment l’alliance entre banques commerciales et centrales, soutenue par le monde politique, est un facteur clé accentuant la concentration aberrante de richesses.
Elle critique l’explosion de la dette, qui prend tant les individus que l’Etat en otage, ainsi que le délitement et l’impuissance de ce dernier face au secteur financier. Le système bancaire parallèle, non-régulé, qui permet toutes sortes de montages douteux et de manipulations de marchés, est aussi passé au crible de son analyse. L’humain, qui devrait être placé au centre de l’économie est maintenant marginalisé et spolié dans le cadre d’une finance casino débridée. Ce livre fournit ainsi une analyse salutaire et sans concession, essentielle à tout lecteur, en vue de mieux comprendre le monde actuel!  Il est temps de se réveiller!

Table des matières de Dépossession

Table des matières de Dépossession.PNG

Extraits

Dépossession, quelques astuces qui ont permis l’accaparement des richesses financières et monétaires mondiales. Introduction
Dépossession, quelques astuces qui ont permis l’accaparement des richesses financières et monétaires mondiales. Extrait du chapitre1
Dépossession, une des trois contraintes qui sabotent les Etats. Le Multilatéralisme. (Ext. du chap2)
Dépossession, la 2ème contrainte qui sabote les Etats. Le lobbying
Dépossession, la 3ème contrainte qui sabote les Etats. La financiarisation

On en parle…

LES DIX COMMANDEMENTS LUS PAR LA BIBLE, Jean-Marc Berthoud

Война в Сирии (истоки, предыстория и действительность)

https://books.google.ch/books?id=b_5ODwAAQBAJ&pg=PT326&dq=liliane+held-khawam&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjIhv–tezlAhWKwcQBHS-LDTIQ6wEISDAE#v=onepage&q=liliane%20held-khawam&f=false

La Théorie du complot pour les Nuls, Michel MUSOLINO

https://i0.wp.com/media.cultura.com/media/catalog/product/cache/1/image/1000x1000/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/l/a/la-theorie-des-complots-pour-les-nuls-tea-9782412052655_0.jpeg?resize=277%2C277&ssl=1

…. mais aussi

    Recommandation d’achat et de lecture: « Dépossession » par LHK. BrunoBertez.com

        Pourquoi sommes-nous « dépossédés » ?, Simone Wapler chez la Chronique agora.com 12 septembre 2018

Le système monétaire et financier est conçu pour organiser un transfert de richesse dont les gouvernements sont complices. Depuis 2008, ce transfert s’accélère.
Aujourd’hui encore, dix ans après la crise financière de 2008, les medias relaient des bilans et ce qui a changé.
Les Echos titrent « l’interminable combat de la réglementation »
« Après la chute de Lehman Brothers, c’est une avalanche réglementaire qui s’est abattue sur les banques. Mais ces textes ne résolvent pas tout alors que s’installe peu à peu la tentation de déréguler à nouveau ».
En réalité, ces textes réglementaires ne résolvent rien. Prétendre réguler une escroquerie est aussi vain que de prétendre convertir le diable de s’adonner à la charité.
L’escroquerie est que la monnaie n’est plus ancrée dans aucune réalité. Elle est créée selon le bon vouloir d’une puissante administration devenue incontrôlable et qui se camoufle derrière des milliers de pages de réglementation obscure, comprise seulement de quelques technocrates.
Je suis le blog d’une personnalité libano-suisse, Liliane Held-Kawhan (*). Celle-ci va prochainement publier un livre intitulé Dépossession dont voici le résumé :
“Le marché global de la dette représente aujourd’hui 230 000 milliards de dollar, autrement dit, le triple du PIB mondial.
 […]
 Plus personne ne peut rembourser une telle dette. Plus personne ne contrôle l’émission d’argent scriptural par les institutions financières privées.  Les Etats et le secteur public sont dépassés. En clair, ils n’existent plus, sinon lorsqu’il s’agit d’éponger les opérations aventureuses du ‘casino’ planétaire.
 Illustrant par de nombreux exemples ce constat apocalyptique, DÉPOSSESSION nous plonge dans les mécanismes et les manœuvres de la puissance-techno-financière mondiale. Cette enquête d’une précision inédite nous montre que la dématérialisation, l’abolition des frontières et la démission des institutions politiques ne sont que les multiples noms de l’esclavage de demain”.
Liliane Held-Kawhan a une formation en économie ; le 6 septembre 2011, date à laquelle la Banque nationale suisse a fixé artificiellement le taux-plancher euro-franc suisse à 1,20, fut pour elle un électrochoc qui l’a poussée à s’intéresser à l’économie politique et la politique monétaire.
La Suisse fait partie des pays où la liberté économique est la plus élevée au monde avec Hong Kong et Singapour, où la démocratie directe fonctionne encore et où le franc est traditionnellement une devise forte. Jusque là, la Banque nationale suisse ne s’était pas livrée à des politiques inflationnistes conduisant à brader les exportations (donc le travail des Suisses) et renchérir les importations. Sa politique monétaire n’avait pas pour objectif de dépouiller ses citoyens.
Toutefois, en France, l’Etat (au sens d’administration) et les gouvernements ne sont pas « dépassés » : il sont complices.
Qui a contraint à la « bancarisation » dans les années 1980 ?
Qui a décidé de sauver le Crédit Lyonnais, premier cas de mégalomanie bancaire ?
Qui soutient la dématérialisation des moyens de paiement ?
Qui pousse à l’interdiction du cash ?
Qui creuse les déficits publics, émet de la dette à 50 ans à bon compte profitant de la faiblesse des taux ?
L’Etat, nos gouvernements (qu’ils socialistes de gauche ou de droite, socialistes nationaux ou socialistes internationaux) et nos institutions politiques.
Il n’y a pas d’un côté la techno-finance mondiale et de l’autre les Etats et le secteur public qui seraient victimes, tout comme nous citoyens ordinaires. L’industrie financière et les Etats collaborent pleinement pour nous déposséder.
Prenons des exemples récents.
D’abord l’immobilier.
Vous pouvez lire dans Les Echos du jour :
« Les autorités vigilantes face à la dynamique du secteur immobilier. Le Haut conseil de stabilité financière maintient une vigilance forcée sur le marché des prêts à l’habitat ».
L’immobilier n’a jamais été aussi haut parce que les taux n’ont jamais été aussi bas. Si les taux revenaient à 5% ou plus haut, les acheteurs ne se bousculeraient plus.
La hausse de l’immobilier fait bien les affaires de l’Etat collecteur d’impôts. Taxes foncières, droits de mutations gonflent allégrement.
Les banques qui ont prêté de l’argent qui n’existent pas encore demandent en contrepartie que les emprunteurs leur confient leurs dépôts, les prenant ainsi en otage.
Ensuite le « fléchage » de notre épargne vers l’économie réelle que prétend organiser le gouvernement Macron. Ça c’est pour l’emballage marketing. Dans la réalité, le gouvernement a fait attention à ce que cette épargne reste bien dans le canal des banques et des assureurs et matraquant fiscalement la finance participative (crowdlending et crowdfunding), qui s’adresse pourtant au PME et TPE de l’économie réelle.
Ainsi, lorsque vous prêtez à 5% ou 6% à une entreprise les intérêts perçus sont frappés de CSG et CRDS alors que si vous laissez votre argent sur un Livret A ce ne sera pas le cas.
Lorsque je parle de Parasitocratie, j’englobe tous ceux qui forgent les lois et les réglementations permettant d’organiser ce transfert de richesse. Les « représentants du peuple » en font évidemment partie.
(*) https://lilianeheldkhawam.com/

Comment on vous dépouille de votre argent… puis de votre liberté. Le Drone de Antipresse, Slobodan Despot

 

«LHK» fut l’un des premiers «désinvités» de l’Antipresse (n° 17 du 27.3.2016). L’entretien que nous avions réalisé alors au sujet du détournement des institutions publiques et des coutumes héritées vers un nouveau modèle, transversal et transnational, de pouvoir et de «gestion» de la masse humaine avait marqué les esprits. L’éminente analyste des stratégies financières globales revient aujourd’hui avec un livre impressionnant, Dépossession (éd. Réorganisation du Monde) où elle dresse un tableau dense et argumenté du «hold-up» planétaire sur l’ensemble des moyens dont disposent les peuples et les individus.
Qu’est-ce que la Dépossession?
Vous suivez depuis des années l’évolution de la finance mondiale au travers de votre blog, qui est devenu une référence. Pourquoi doubler ce travail acharné d’un livre? En quoi les deux se complètent-ils?
Sur mon site, je ne peux faire que des analyses ponctuelles. Dans le livre, je cherche plutôt à intégrer les informations collectées durant ces 7 dernières années, et essaye de dégager le modèle qui les sous-tend. Nous avons énormément d’informations. Beaucoup de choses sont publiées par les autorités, mais le public ne bénéficie pas d’analyses de ces données souvent très techniques.
Une autre raison est le fait que je n’ai plus le temps d’écrire dans la «presse papier». Du coup, avec mon site, je ne touche que les internautes. Avec des livres, j’ai envie d’aller à la rencontre des non-internautes…
Pourquoi ce titre dramatique de Dépossession? Qui est dépossédé, et de quoi? Par quelles sources étayez-vous cette mise en garde?
Le livre démarre avec les grandes crises du début du XXe siècle. En y regardant de plus près, on se rend compte par exemple que la panique bancaire de 1907 a eu de grands effets sur l’opinion publique et a participé à forcer la main de l’État américain à créer en décembre 1913 la Réserve fédérale. Ces grandes crises financières vont au fil du temps, justifier le financement par les États des banques. Le rôle très ambigu des banques centrales, en tant que pivot entre les sphères publique et privée de la haute finance internationale, est essentiel. Il va participer à paupériser les États et enrichir un certain microcosme de la planète finance. Au fur et à mesure des recherches, j’ai aussi découvert la globalisation des politiques monétaires nationales pour servir une seule et unique stratégie mondiale coachée par la BRI.
Un autre exemple de dépossession est le transfert de privilèges régaliens essentiels à la vie des États et à la démocratie vers le même microcosme financier.
Au fur et à mesure de l’analyse, on découvre un faisceau d’avantages convergeant vers les mêmes gros acteurs.
La chose est si vraie que le marché global de la finance n’en est plus un tant la concentration des richesses va croissant pour finir par être centralisée essentiellement entre les mains de quatre grands gestionnaires d’actifs, dont le leader est Blackrock qui est un sous-traitant privilégié, entre autres, de certaines banques centrales. (Ainsi M. Philip Hildebrand a rejoint le groupe suite à son éviction de la BNS).
Progressivement, nous prenons conscience au fil du livre de la coopération très étroite entre quelques grandes banques too big to fail, les banquiers centraux et les gestionnaires d’actifs. Parallèlement à la progression de cette entente, nous ne pouvons que constater la paupérisation des populations…
Vous semblez ramener les gigantesques flux de la finance mondiale à un nombre somme toute très restreint d’opérateurs. Comment définissez-vous ce «club»? Comment y entre-t-on?
Ce n’est pas moi qui réduis, mais des enquêtes. Notamment une très importante étude menée par des chercheurs de l’EPFZ qui ont constaté en 2011, suite à la crise des subprimes, que «les participations de 737 firmes dans les autres entreprises du réseau leur permettent de contrôler 80 % de la valeur (mesurée par le chiffre d’affaires) de la totalité du réseau des 43 000 entreprises multinationales de la planète. Et que 147 firmes contrôlent 40 % de cette valeur totale. De plus, l’ampleur des participations croisées entre ces 147 firmes, dont les trois quarts appartiennent au secteur financier, leur permet de se contrôler mutuellement, ce qui en fait une “super-entité économique dans le réseau global des grandes sociétés”». Ils ont conclu que «l’hyperconcentration du système financier accroît le risque systémique et pose des problèmes de libre concurrence.»
Dépossession montre que la dynamique a augmenté et que les risques liés à la crise des subprimes n’ont pas faibli. Bien au contraire, les produits dérivés atteignent selon des sources le chiffre de 1,2 quadrillion. Ces risques hautement concentrés entre les mains de quelques établissements bancaires too big to fail, c’est-à-dire garantis par l’argent du contribuable sont une arme de destruction massive planétaire dans un marché oligopolistique. Cela signifie que nous sommes otages d’une oligarchie qui peut décider du jour et de l’heure où l’on soufflera la planète finance pour instaurer le nouvel ordre monétaire qui devient inéluctable.
Il est moins une pour comprendre et décider qui va mettre en place ce nouvel ordre: la micro-élite privée ou les collectivités publiques. C’est là qu’entre en jeu l’endettement des États que tout le monde semble admettre comme une évidence, mais qui ne l’est pas pour tout économiste indépendant.
Jusqu’ici, l’économie globale a été essentiellement pilotée par des protagonistes occidentaux, plus exactement anglo-saxons, et organisée autour du dollar. Nous voyons aujourd’hui d’autres pays, notamment ceux du BRICS, tenter de contourner ce monopole au nom d’un monde multipolaire. Est-ce le début d’un réel conflit de civilisations ou une fausse confrontation?
Les BRICS ne peuvent rien faire. Le système est UN, puissamment enchevêtré, et les BRICS en font partie. Pour le meilleur et le pire.
Comment voyez-vous le paysage économique et financier du monde à 5 et à 10 ans?
Je pense que nous nous dirigeons vers un système ou l’essentiel des richesses aura été collectivisé par un petit nombre de privés. Quant à l’essentiel de l’humanité, elle devra se satisfaire de ce qui est appelé l’économie de partage dotée d’un revenu de base universel. Il se pourrait que les cryptomonnaies se développent dans le cadre local de ce système.
Les flux financiers réels seront aux mains de l’étage supérieur supranational. Et à ce niveau, l’or reprendra toute sa place.
Que recommandez-vous à ceux qui ont quelques économies ou placements en bourse?
De rembourser les dettes pour éviter d’être redevable aux banquiers, et si possible d’investir dans des terres agricoles.
Slobodan Despot pour le Drone d’Antipresse.
https://antipresse.net/docs/037322301/Drone_037.pdf?mc_cid=7f54df55f7

Le pire des mondes est-il certain ? Claude Mineraud

Un spectre hante notre planète dévastée par les prédations d’une « hyperpuissance monétaire et financière aux mains d’une élite supranationale », dissimulée derrière des sociétés-écrans, qui fait « sauter les verrous des acquis nationaux » : celui du retour de l’esclavage. En pire, évidemment…
Il était une fois un « marché global de la dette » estimé à 230 000 milliards soit le triple du PIB mondial. Et, « à côté », il y avait une dette abyssale de « 1,2 quadrillion de produits dérivés » dans les « circuits de haute finance internationale ». Soit une « véritable arme de destruction massive du système financier global ». Qui pourrait rembourser l’une et l’autre ? Elles sont bien au-delà des « capacités contributives » des peuples qui, d’ailleurs, ignorent être garants des risques pris à leur insu par les spéculations absconses de la « haute finance ».
Cela faisait quatre décennies que l’humain, transformé en une « ressource comme les autres », n’était plus au centre d’un monde façonné par des « normes techno-financières » permettant à une infime minorité de s’enrichir « de manière accélérée » aux dépens des masses ignorantes. Comment ? En se constituant en « hyperpuissance » détentrice de « créances gigantesques envers l’humanité » – en « superentité financière planétaire » dans une époque de complète déréalisation qui ne savait plus créer de véritables richesses – juste en prélever…
C’est l’hyperpuissance d’une oligarchie financière qui a pris en otage tant les individus que les Etats par « l’explosion de la dette », par les émissions de créances, le siphonage des épargnes et des acquisitions intensives de biens communs et de ressources.
Ainsi s’est opéré le plus grand transfert de biens de l’histoire humaine dans un « espace mondialisé libéré des barrières et des contraintes nationales » : nous quittons bel et bien le monde des Etats-nations pour un « Système-monde structuré autour de flux d’activités et des flux informationnels mondiaux », porté par des « outils technologiques ultra-puissants » et une « ingénierie financière d’une efficacité redoutable » – c’est la « globalisation »…
Mais… « l’opinion publique », qu’en « pense-t-elle » ? Cela fait longtemps qu’elle est modelée et formatée par l’action de « cercles d’influence disséminés à travers le monde » – et anesthésiée par un techno-consumérisme effréné voire complètement annihilée par une technolâtrie tournant à l’addiction et à la techno-zombification.
Ceci n’est pas une fiction spéculative, mais l’état du monde tel que l’économiste Liliane Held-Khawam, active dans le conseil en stratégie d’entreprise, nous le révèle dans un livre choc, d’urgence et d’alerte qui pose la question de la « résurgence de l’asservissement et de l’esclavage de l’humanité » par la Dette perpétuelle.
« Nouveau monde » et ancien régime…
C’est le « nouveau monde » qui s’est déployé depuis quatre décennies à l’insu des « vrais gens » tout occupés à « gagner leur vie » juste pour « consommer » ou « s’en sortir », au fil d’une succession de bulles et de « mesures de gouvernance inconstitutionnelles » jusqu’en « crises » à répétition, crash, krachs et guerres.
De fait, ce nouveau monde « piloté par des représentants de la haute finance internationale », c’est « l’ancien régime » en pire. Il a été mis en place à la faveur d’une « corporatisation » de l’administration des Etats et de l’espace public. Ainsi, la gouvernance nationale est canalisée vers une « gouvernance unique mondiale centrée sur la technologie qui permet de piloter et de contrôler un système dense de réseaux informationnels »…
C’est une « dynamique d’enrichissement accéléré » et d’hyperconcentration pour les uns, proprement incalculable, et d’appauvrissement non moins vertigineux pour les autres qui exige de « se débarrasser du concept d’Etat nation et du concept de souveraineté du peuple qui lui est associé » tout comme il exige le « phagocytage de l’outil de production économique, source d’impôts, d’emplois » et donc la vampirisation des finances locales, le sabordage des bases constitutives des Etats de droit et la « flexibilisation du statut de salarié » jusqu’à « la suppression pure et simple du salariat ».
 C’est bien là que « les élus » amènent les populations – « vers les exigences perverties d’un marché faussé et déshumanisé » qui considère l’individu juste comme une « ressource productive, créatrice de valeur ajoutée » – et vers cette « supra-gouvernance mondiale, centrée sur un espace marchand planétaire, mettant un terme aux frontières territoriales classiques et aux législations nationales ».
Les individus vraiment productifs, c’est connu, ne peuvent se délocaliser comme des multinationales ou des spéculateurs hors sol – ils sont juste bons à être taxés à la place des « protégés », privilégiés et « autres » évadés fiscaux de ce « nouveau monde » sans frontières sans foi ni loi…
Vers un « seigneuriage politique mondial » ?
Liliane Held-Khawam rappelle que l’appropriation de la création monétaire d’un pays « peut aisément permettre à n’importe qui de coloniser le monde sans armes » puisque « la création de monnaie de crédit par le crédit est le moteur de l’enrichissement illimité des uns et l’étranglement de l’humanité ».
S’agissant de l’apparente complexité de ce privilège régalien de la création monétaire, l’entrepreneuse libano-suisse qui milite depuis 1989 pour une réhumanisation de l’économie explique en toute simplicité : « La monnaie bancaire est l’histoire d’une monnaie sans valeur que le débiteur va rendre consistante en engageant ses biens, son salaire ou sa production. »
En d’autres termes, la monnaie d’aujourd’hui n’est qu’un nombre imprimé sur un billet, pressé sur une pièce de métal – et, de plus en plus, représenté par des bits sur un écran d’ordinateur, c’est-à-dire le dérivé d’une réalité désormais sans répondant, à l’instar de ces « produits dérivés » en circulation qui creusent une dette abyssale et engagent la « vraie vie » des « vrais gens » pour des générations… La création monétaire n’est rien moins qu’un instrument de pouvoir, tout comme le contrôle de la technologie, de l’énergie et de l’information : « Cette hyperpuissance monétaire et financière acquise par l’élite de la haute finance internationale constitue une confiscation de notre bien commun qu’est l’argent et ne
 peut que déboucher sur un seigneuriage politique mondial ».
Pour en prendre la mesure, il suffit de considérer que l’ensemble de l’épargne et de l’endettement est détenu et financiarisé par la « supra-entité financière privée » tout comme l’ensemble des ressources et des activités de l’humanité devenues objet de haute spéculation.
Système institutionnel de dette et de crédit, la monnaie est un « bien commun » menacé par une « méga alliance regroupant des gouvernements, des entreprises et des fondations globales ».
Le but actuel le plus « brûlant » de cette coalition d’intérêts convergents ? Supprimer le cash (l’argent liquide) afin de s’assurer un contrôle absolu sur chaque existence dont plus rien ne doit lui échapper : « Supprimer le cash revient à exclure tout risque de « bank run », et de défiance envers les établissements bancaires. Sa suppression revient à leur accorder carte blanche. Pire que cela encore, il leur serait possible de virer par un simple clic tout individu qui ne devait plus convenir au système, à l’exemple d’un interdit bancaire ! Toute personne consciente du danger d’une société sans cash devrait utiliser au maximum les numéraires pour exercer un contre-pouvoir. »
En 2016, l’Oxfam indiquait que « 1% des plus riches détenaient autant de possessions que 99% du reste de la population planétaire » et que « les avoirs des 62 personnes les plus riches correspondaient à ceux des 50% des personnes les plus démunies de la planète ».
Quel James Bond au service du « Bien commun » pourrait encore combattre « le Chiffre » qui domine le monde et passe l’existence des masses laborieuses par pertes et profits après les avoir passé au laminoir de la « création de valeur » ?
 Liliane Held Khawam tient un blog (1) comme on tient une ligne de front au cours de cette guerre menée par un système de prédation sans précédent qui transforme la planète « privatisée à un niveau global » en lignes de crédit. Elle n’en entend pas moins éveiller les consciences à une nouvelle réalité de possibilités. Celles-ci restent à écrire pour chaque sept milliardième d’humanité dont la vie pourrait bien être décrétée « sans valeur économique » et vidée de tout avenir, ne serait-ce que par l’acceptation de la grande spoliation en cours. Qui ne dit mot et persiste à s’ignorer en objet de prédation consent à l’exercice illimité de cette violence désormais ordinaire faite à tous. On se consolera en se rappelant fort opportunément que, s’il y a des « armes de destruction massive » de l’intelligence et du patrimoine des peuples à l’oeuvre, il existe aussi des armes d’intelligence de la vie à la portée des bonnes volontés pour se resaisir – et « changer de cap »…
  1. Lilianeheldkhawam.com
Liliane Held-Khawam, Dépossession, éditions Réorganisation du Monde, 208 p.
https://lalettreduphenix.wordpress.com/2019/01/05/le-pire-des-mondes-est-il-certain/

phénix 2.PNG

https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/le-pire-des-mondes-est-il-certain-211331

Dépossession, Kurt Buehlmann, The Power of Money

14.09.2019 Dépossession
L’autre jour, j’ai lu un livre très intéressant, intitulé « Dépossession », écrit par Madame Liliane Held-Khawam (édition Réorganisation du Monde, ISBN 978-2-9701262-0-1). Je le recommande très vivement comme lecture appropriée à la situation actuelle. C’est un ouvrage de choc et d’éveil à lire et à méditer. Le résumé à la dernière page se clôt avec les phrases suivantes : Illustrant par de nombreux exemples ce constat apocalyptique, DÉPOSSESSION nous plonge dans les mécanismes et les manœuvres de la puissance techno-financière globale. Cette enquête d’une précision inédite nous montre que la dématérialisation, l’abolition des frontières et la démission des institutions politiques ne sont que les multiples noms de l’esclavage de demain.

Que faire?
En lisant ce livre je dis « Bravo Madame », vous voyez clair ! Alors se pose la question cruciale : Que pouvons-nous entreprendre pour ne pas faire partie de ceux qui demain se verront « dépossédés » ? Je le dis souvent, et je le répète ici une nouvelle fois : notre grand Dieu a des réponses à tout, il connaît les crises – et il a survécu à toutes ! Donc, fions-nous à son enseignement. Je rappelle une nouvelle fois que la Bible parle dans 2’350 versets de Biens, Richesses & Argent, contre « seulement » 200 en relation avec la Foi et 200 en relation avec le Salut. Dieu souhaite préparer son peuple pour des temps difficiles, afin que nous, ses enfants, puissions être des instruments de bénédictions pour les gens touchés de plein fouet – les pauvres de demain. N’oublions pas : pendant des temps de crise Dieu a toujours « utilisé » son peuple pour apporter des solutions et ainsi glorifier son nom. En ce qui concerne « Solutions aux problèmes » j’ose dire que grâce à cette collaboration avec notre grand Dieu, Alliance-CH dispose de toute une panoplie de solutions en relation avec un avenir très incertain. Au fait, êtes-vous déjà membre (porteur de vision) de la coopérative Alliance-CH ? Nous finançons nos activités et nos recherches par la vente de parts sociales. En contrepartie, vous bénéficiez de nos conseils gratuits dans les domaines de l’immobilier et des investissements. (suite https://www.power-of-money.org/fr/2019/09/14/depossession-1045.html)

Enteignung, Kurt Buehlmann, The Power of Money

 

14.09.2019 Enteignung
Kürzlich las ich ein äusserst interessantes Buch mit dem Titel « Dépossession » (Enteignung), geschrieben von Frau Liliane Held-Khawam (Edition Réorganisation du Monde, ISBN 978-2-9701262-0-1). Ich empfehle dieses Buch ganz heiss, es beschreibt in klarer Form die momentane Situation im Finanzbereich. Zudem erlaubt es, die Französischkenntnisse aufzufrischen… Die Zusammenfassung auf der letzten Seite endet mit den folgenden Sätzen: DÉPOSSESSION veranschaulicht diese apokalyptische Beobachtung mit zahlreichen Beispielen und taucht uns in die Mechanismen und Manöver der globalen techno-finanziellen Macht ein. Diese beispiellos präzise Untersuchung zeigt uns, dass Dematerialisierung, Abschaffung der Grenzen und der Rücktritt politischer Institutionen nur die vielen Namen der Sklaverei von morgen sind.

Was tun?
Beim Lesen dieses Buches muss ich sagen « Bravo Madame », Sie sehen klar! Nun stellt sich die entscheidende Frage: Was können wir tun, um nicht zu denen zu gehören, die morgen « enteignet » werden? Ich sage es oft, und ich wiederhole es hier: Unser großer Gott hat Antworten auf alles, er kennt Krisen – und er hat sie alle überlebt! Verlassen wir uns also auf seine Lehre. Ich erinnere Sie noch einmal daran, dass die Bibel in 2’350 Versen von Wohlstand, Reichtum & Geld spricht, gegen « nur » 200 in Bezug auf den Glauben und 200 in Bezug auf die Erlösung (Heil). Gott möchte sein Volk auf schwierige Zeiten vorbereiten, damit wir, seine Kinder, Werkzeuge des Segens für die am stärksten betroffenen Menschen – die Armen von morgen – sein können. Vergessen wir nicht: Immer in Krisenzeiten « benutzte » Gott sein Volk, um Lösungen zu finden und so seinen Namen zu verherrlichen. In Bezug auf « Problemlösungen » wage ich zu sagen, dass die Genossenschaft Alliance-CH dank dieser Zusammenarbeit mit unserem großen Gott eine ganze Reihe von Lösungen für eine sehr unsichere Zukunft hat. Übrigens, sind Sie schon Genossenschafter der Alliance-CH? Wir leben von Ihrer Mitgliedschaft. (Mehr https://www.power-of-money.org/de/2019/09/14/enteignung-1046.html)

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