L’enfumage de la démocratie, une guerre contre le peuple. Texte du philosophe Eric Werner

Vidéo: Dans cette émission diffusée à une heure de grande écoute, le ministre tout-puissant du moment vient séduire le spectateur récalcitrant à la vaccination. Une opération d’enfumage-type sur fond d’informations pour le moins biaisées… Une spécialité du moment…

Avant-propos:

Voici deux extraits d’articles écrits en 2012 et 2013. Je les reprends non pour m’en prévaloir à titre personnel, mais pour insister que la catastrophe vers laquelle nous nous dirigeons était prévisible et prédictible.

« La démocratie directe suisse, cœur du succès suisse, est en danger car elle est incompatible avec un modèle technocratique. C’est un système élitiste basé sur la science et la technologie. L’homme y a peu de place. Ce schisme entre une politique technocratique et la population est aggravé par les liaisons dangereuses de certains élus avec le monde de la finance (lobbies, financement des partis politiques par les supranationales, cumul de mandats politiques/privés, entrée d’ex-hauts fonctionnaires dans les conseils d’administration des supranationales…). On aimerait voir émerger à temps une opposition politique préservant le citoyen d’un système porteur de germes de révoltes populaires.

On aimerait voir émerger à temps une opposition politique préservant le citoyen d’un système porteur de germes de révoltes populaires. » Le schisme croît entre l’Etat suisse et les citoyens, Le Temps, juin 2012

« Perte de souveraineté. Pillage de la place financière. Pillage de sa monnaie. Pillage de son or. Pillage de ses données. Pillage des droits des citoyens. A toutes ces plaies s’ajoute l’humiliation. Rien n’aura été épargné au peuple suisse! Une des plus anciennes démocraties du monde flanche sous des coups venant de toutes parts. Or, la facilité et la vitesse avec lesquelles tout cela se passe auraient été impossibles sans trahisons internes. » La Suisse est un concept en danger », Le Temps, 2013

Cette intro de 2013 de l’article « La Suisse est un concept en danger » est plus vraie et vérifiable que jamais. C’est si vrai que lors de la réforme de la Constitution de 1999, le principe de haute trahison en avait été évacué. Il disait ceci dans la version de la Constitution précédente:

Art. 112
Le Tribunal fédéral, assisté du jury, lequel statue sur les faits, connaît en matière pénale:
1. Des cas de haute trahison envers la Confédération, de révolte ou de violence contre les autorités fédérales;
2. Des crimes et des délits contre le droit des gens;
3. Des crimes et des délits politiques qui sont la cause ou la suite de troubles par lesquels une intervention fédérale armée est occasionnée;
4. Des faits relevés à la charge de fonctionnaires nommés par une autorité fédérale, quand cette autorité en saisit le Tribunal fédéral.

Constitution fédérale de la Confédération suisse du 29 mai 1874

Aujourd’hui, le roi est nu. Les mots s’ils sont fondés sur des faits réels font tomber les masques et les fausses postures. Je vous laisse avec le texte du jour du philosophe politique Eric Werner. Il revient sur l’entretien que j’avais eu avec Slobodan Despot. https://lilianeheldkhawam.com/2021/10/03/dissolution-de-la-suisse-sur-fond-de-depossession-laffaire-berset-un-epiphenomene-entretien-avec-slobodan-despot/.

Bonne lecture avec un des plus grands intellectuels suisses du moment.

LHK

La double vie du Prince, ou l’envers de la démocratie suisse. Eric Werner/Antipresse

Un complot à ciel ouvert et que tout le monde peut voir ne mérite plus réellement d’être appelé un complot. Lorsque le pouvoir en arrive à ce degré de franchise, volontaire ou non, le jeu des apparences cesse. Ne reste entre lui et ses sujets qu’une seule interface: la police.

Dans le Prince, Machiavel explique que le Prince doit apprendre «à pouvoir n’être pas bon», autrement dit à faire le mal. Il doit apprendre à faire le mal, mais par ailleurs aussi veiller à son image. C’est aussi très important. Lui-même n’est peut-être pas bon, il fait le mal, mais il ne faut évidemment pas que cela se sache. Les gens doivent être persuadés du contraire. Tous doivent croire que le Prince n’est pas seulement bon, mais très bon. Il répand en permanence le bien autour de lui, etc.

Le Prince mène ainsi une double vie, l’une fictive, l’autre réelle. D’un côté il y a les fausses apparences, ce qu’on essaye de faire croire aux gens, de l’autre la réalité, ce qu’il y a derrière les fausses apparences. Toute l’astuce est de faire en sorte que la réalité n’apparaisse   jamais au grand jour, reste en permanence cachée au regard des citoyens: cachée derrière la façade, les fausses apparences. Pour cela, le Prince dispose de spécialistes: journalistes, propagandistes, experts en communication, etc. Eux savent faire ce travail: créer de fausses apparences, travestir la réalité pour la faire apparaître autre qu’elle n’est, inventer des choses qui n’existent pas (ou l’inverse: faire oublier ce qui existe), etc.

LA DÉMOCRATIE SUISSE COMME RÉALITÉ

L’Antipresse de la semaine dernière a publié un entretien ravageur avec Liliane Held-Khawam qui montre ce qu’est aujourd’hui devenu l’État suisse. En apparence, la Suisse est une démocratie, et même une démocratie directe. Tous les deux mois ou presque, les gens se rendent aux urnes pour donner leur avis sur des sujets importants, et bien sûr cet avis est toujours religieusement suivi. Il y a également un Parlement qui soi-disant contrôle les actes du gouvernement, une justice indépendante, etc. Tout le monde ici bien sûr aussi respecte la loi, à commencer par les autorités. L’armée est là enfin pour défendre les frontières, etc. Voilà ce que croient les gens, en tout cas ce qu’on essaye de leur faire croire. Mais en règle générale ils le croient (enfin, l’ont longtemps cru: aujourd’hui, justement, c’est peut- être en train de changer).

Et maintenant la réalité. La réalité est que la Suisse en tant qu’État indépendant n’existe plus depuis long- temps: «La Suisse, comme tous les pays de la planète, n’a plus d’existence en tant qu’État souverain (…) C’est un pays globalisé qui  prend ses directives auprès de divers organismes: OMS, ONU, FMI, BRI, UE, etc.» Le Conseil fédéral n’est donc qu’une courroie de transmission, il exécute des ordres venus d’ailleurs. On a vu par ailleurs avec l’affaire Berset jusqu’où les autorités en place, aussi bien politiques que policières et judiciaires, étaient prêtes à aller pour s’empêcher de ne rien entreprendre d’illégal ou d’assimilable à ce qu’on pourrait considérer comme un abus de pouvoir. S’ils l’avaient fait, ce qu’à Dieu ne plaise, les médias officiels en auraient aussitôt parlé. Etc.

Bref, à sa manière aussi, la Suisse mène une double vie. On dit que la Suisse est un pays «neutre». Sauf que, de facto, la Suisse fait aujourd’hui partie de l’OTAN (au travers du Partenariat pour la Paix, auquel elle a adhéré à la fin des années 90, sans s’en être seulement rendue compte: les Spin Doctors du palais fédéral ont très bien fait leur travail), et donc il est absurde de parler de la Suisse comme d’un État neutre. La Suisse n’est pas plus neutre aujourd’hui que ne le sont des États comme la Belgique, l’Allemagne ou les Pays- Bas. C’est un pays satellite des États- Unis, sans doute même plus arrimé encore aux États-Unis que ne le sont les pays qu’on vient de citer (et ce n’est pas peu dire). Quant à la défense des frontières, ce n’est même plus aujourd’hui un sujet. L’armée suisse est chargée d’un certain nombre de tâches et de missions, mais celles-ci n’ont rien à voir avec la défense des frontières(1).

On distinguera donc bien entre l’apparence et la réalité. En lieu et place de l’apparence on pourrait aussi parler, comme le fait Machiavel, des choses qu’on imagine. Il y a souvent loin entre les choses qu’on imagine et la réalité. C’est cet écart même que Liliane Held-Khawam met en lumière. Sauf, justement, qu’en le mettant ainsi en lumière, forcément aussi elle l’annule. On touche ici aux limites du système.

AU-DELÀ DES MENSONGES, LES FAUX MENSONGES

Dans le Prince, Machiavel dresse une liste des qualités que le Prince se devrait sinon d’avoir, du moins de passer pour avoir, en particulier cinq: la générosité, la miséricorde, la loyauté, le courage, la piété. Parfois il les a, mais le plus souvent il ne fait que passer pour les avoir. Or chacun comprendra   que   cela ne saurait durer éternellement. Il arrive toujours un moment où la fausse image que le Prince cherche à donner de lui-même se lézarde pour laisser voir, à tout le moins entrevoir, la réalité. C’est ce qui est peut-être aujourd’hui en train d’arriver en Suisse. Là aussi l’image se lézarde. On ne peut plus exactement dire que l’État suisse mène une double vie, car de plus en plus les gens ont conscience de cette dualité même: celle entre l’apparence et la réalité. Or, encore une fois, elle n’existe que pour autant et dans la mesure où elle n’est pas perçue.

Laissons ici de côté la générosité, la miséricorde, la loyauté, le courage, la piété. On serait déjà bien content si les membres du Conseil fédéral respectaient leurs propres lois, accessoirement   aussi la constitution. On sait également que certains d’entre eux ont quelque peine à tracer une ligne de démarcation stricte entre leurs problèmes personnels, voire intimes, et l’exercice de leur mandat public. Liliane Held-Khawam explique très bien dans cet entretien comment l’affaire Berset se relie à l’actuelle pandémie, qu’elle éclaire en même temps qu’elle est éclairée par elle. Les faux décors partent en petits morceaux, tout le monde peut désormais voir ce qu’il y a derrière. A partir de là, il n’y a plus à se poser de questions, car les réponses sont données en même temps que les questions. C’est également la fin   du   complotisme. Tout le monde sait qu’il y a (et qu’il y a toujours eu) des complots, mais il n’y a plus désormais à spéculer à leur sujet. Un complot à ciel ouvert et que tout le monde peut voir, soit pour la  raison qu’on vient de dire (les faux décors qui partent en petits morceaux), soit (on va y venir) parce qu’il se met lui-même en scène, ne mérite plus réellement d’être appelé un complot.

Bref, on est très au-delà de Machiavel. Machiavel décrit la double vie du Prince, le Prince feignant d’être ce qu’il n’est pas et de ne pas être ce qu’il est. Ici il ne feint plus rien, ou s’il le fait encore il sait en même temps très bien qu’il ne trompe  personne.  La  formule de Balzac est ici applicable: la «fin des illusions». On assiste dès lors à une mutation du système. Le Prince continue certes à mentir, mais ses mensonges ne sont le plus souvent que de faux mensonges. Ils disent le vrai à travers le faux, et donc le mensonge se retourne ici sur lui-même. Il vire au jeu, quelque part aussi à la provo- cation. Le Prince, à mots couverts parfois, parfois au contraire tout à fait ouvertement, annonce ce qu’il va faire et le fait. La réalité déborde ici (et même dégouline) de toute part. On ne peut donc plus dire que la propagande occupe la première place. Ce rôle revient désormais à la police. C’est la police, aujourd’hui, qui occupe la  première  place.  Car le Prince ne peut plus désormais compter que sur elle.

Oui ou non, le Prince  doit ou non apprendre  à pouvoir n’être pas bon? Sans doute le doit-il. C’est ce que pensait Montaigne, et sans doute avait-il raison: «Le bien public requiert qu’on trahisse et qu’on mente et qu’on massacre» (Essais, III, 1). Il n’importe guère au point de vue éthique que cela se fasse ouvertement ou en cachette. Reste à se demander jusqu’où il lui est permis d’aller dans cette direction: en d’autres termes où commence l’hybris. Car on se laisse aisément griser dans ce domaine. Il y a un engrenage dans le mal. On ne saurait toujours se dispenser de faire le mal, sauf qu’à force de le faire on finit par y prendre plaisir. C’est là que cela devient dangereux. Le Prince illégitime (ou si l’on préfère le tyran) n’est pas celui qui fait le mal mais celui y prend plaisir, chez qui donc cela tend à devenir une habitude. Il faut ici très fermement réagir, sans quoi le risque existe d’une dérive toujours plus accentuée. Si le droit de résistance a la moindre existence, c’est ici qu’il se met à exister.

Lectures suggérées

NOTE

1. Dans L’Insécurité du territoire (Gali- lée, 1993), Paul Virilio insistait déjà sur le fait que les armées européennes sont de plus en plus aujourd’hui appelées à se spécialiser dans des tâches de main- tien de l’ordre, sur le modèle des armées sud-américaines (L’Insécurité du terri- toire, p. 154-155). Le maintien de l’ordre peut se faire à l’intérieur ou à l’extérieur (Balkans), mais cela reste du maintien de l’ordre. Et de toutes les manières ce sont les Américains qui décident: «De même qu’en période de crise, les forces de l’ordre civil passaient sous contrôle militaire, de même on peut dire qu’au- jourd’hui, avec la crise des États-nations de notre hémisphère idéologique, les institutions militaires sont toutes sous contrôle des États-Unis.» L’armée suisse ne fait bien sûr pas exception.

Eric Werner a été professeur de philosophie politique à l’Université de Genève.

Complément

Les générations qui viennent ont besoin de la Police et de la Justice. Merci pour eux!

Samedi 9 octobre à Genève. Par Eva Morales

13 réflexions sur “L’enfumage de la démocratie, une guerre contre le peuple. Texte du philosophe Eric Werner

  1. Certes le complot mondial se confirme.
    Mais nous disions exactement la même chose lorsque les États-Unis (les dirigeants des États-Unis) annonçaient qu’ils allaient faire la guerre en Irak avec leurs colonies européennes.
    Nous savions pertinemment et cela s’est confirmé ensuite sans nul doute possible, que l’argumentaire était faux, captieux (fait pour tromper). Cela dénote une stupidité peu rassurante, un argument juste et hypocrite eut été plus judicieux. Mais pour cela il eut fallu que l’ensemble des forces mafieuses s’accordassent – il y a des clans, nous en voyons ces temps la lutte comme dans les quartiers, les bandes rivales. Ces gens sont des mafieux. Nous savions que nos dirigeants, TOUS, cautionnaient ce mensonge, que dis-je, ce complot mondial. Tous les dirigeants de toutes les grandes entreprises en Europe cautionnaient sans réserve cette guerre, c’est à dire cette extermination. Nous sommes complices par acceptation car nous n’avons rien fait pour éviter que ceci continue, aujourd’hui cela nous éclate encore au nez, comme une piqûre de rappel (facile!).
    On se souvient que la France qui a refusé bêtement d’obéir au maître s’en est mordu les doigts car le dictateur n’aime pas à être désobéi. Chirac a du montrer sa servilité par de multiples bassesses pour rester ‘ami’ de l’Empire. C’est un fait observable que les ennemis des États-Unis sombrent dans la misère et/ou la guerre civile. C’est la preuve tangible des bienfaits à rester ‘ami’ de l’Empire.

    En rappelant cette histoire, je me permets de vous redonner la mémoire d’une situation maintenant relativement ancienne et durable. Ceci pour insister pesamment, je ne m’en cache pas, sur notre incapacité à nous départir d’un esclavage connu de tous et que nous cautionnons via nos gouvernements et tous les patrons de nos entreprises, autant dire tous les pouvoirs.

    Il faut regarder la réalité en face : nous acceptons cette tutelle, nous la cautionnons en ne nous révoltant pas contre elle. De fait, nous préférons cette dictature au risque de nous y confronter.
    Il est donc très hypocrite et inutile de nous lamenter d’un fait connu et durable.
    Il est donc très normal qu’ILS en abusent et continuent de nous racketter, c’est sans risque. Non seulement ils sont irresponsables mais encore nous sommes lâches et de plus en plus faibles.
    Notre passivité est notre soumission. Nous pensons encore et toujours à La Boétie, il y a quelques siècles que cela dure… Malgré la révolution bourgeoise, ou à cause ?
    Pour lutter contre les États-Unis qui ne sont que l’instrument d’une caste (tout comme le capitalisme n’étant qu’un régime économique qui est de fait abandonné afin de maintenir les ultra-riches au pouvoir), il faudrait lutter contre leur pouvoir de nuire à savoir leur monnaie, leur puissance militaire et des mécanismes de Droit international qui débordent largement les premiers principes démocratiques dont nous nous parons hypocritement.
    Pour lutter contre les États-Unis qui ne sont qu’un instrument aux mains d’une caste d’ultra-riches, il faudrait nous débarrasser de ces gens qui nous esclavagisent ici et maintenant.
    En Suisse le niveau de vie est encore si élevé pour une bonne part de la population que c’est demander l’impossible, l’im-pensable, disons que c’est trop tôt. En France et ailleurs, où la baisse rapide du niveau de vie devient visible, ce serait trop tard. Chacun ne pense plus qu’à sa survie, et le sursaut Gilets Jaunes a été si bien terrorisé par la dictature en place, que c’est raté. De plus la Gestapo nationale fonctionne pas mal et obtient de plus en plus de facilités pour agir légalement. J’ose le terme de Gestapo en France car j’ai du mal à la différencier de la vraie. Ses méthodes de collection d’information, ses méthodes d’intervention dans les foyers, ses méthodes de simulacre de justice ont des ressemblances remarquables. Il faut ne pas vouloir voir pour ne pas l’admettre. Car c’est en premier lieu, une chasse aux meneurs politiques – une violation flagrante de la liberté d’expression. Cela dit ce n’est pas la Gestapo, la vraie. Disons qu’elle s’en approche chaque jour et qu’un rien …
    J’ai fait ce dernier paragraphe pour permettre aux escrocs d’oublier les précédents. C’est à ça qu’on les reconnaît. Un nonos os qui vous laisse rongeur.

  2. Les chinois ont tout compris, et ont certainement lu Machiavel dans le texte. Ils sont très certainement, en effet, allés bien au delà…

    Voici ce qu’en dit le tout récent rapport « LES OPÉRATIONS D’INFLUENCE CHINOISES –
    UN MOMENT MACHIAVÉLIEN » rédigé par deux auteurs en vue de l’ISREM, l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire, en France.

    Auteurs : Paul Charon (directeur du domaine « Renseignement, anticipation et menaces hybrides » de l’IRSEM) et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer (directeur de l’IRSEM).

    https://www.irsem.fr/rapport.html
    https://drive.google.com/file/d/1qxUvLrLG4SSg8ANZnqvBfDOxUrtPmaB5/edit

    Lire plus particulièrement le chapitre 6, pages 585 et suivantes :
    L’OPÉRATION « INFEKTION 2.0 » PENDANT LA PANDÉMIE DE COVID-19 (2020)

    Bonne lecture !!

  3. Le complot séculaire contre l’humanité pour la soumettre, l’apostasier et remplacer Dieu par Lucifer (Baal, YHWH, Astaroth, etc.) existe depuis les prophéties du Deutéronome. Le Christ est l’ennemi principal des comploteurs, car il représente le Bien exclusif et considère Dieu comme le chef suprême de l’humanité. Dieu est le rival de ceux qui souhaitent prendre sa place à l’aide des déités terrestres mentionnées. Schématiquement, la Révolution ultime signifie ce remplacement de Dieu par Lucifer dans les esprits, dans la philosophie de vie, dans la religion et dans la manière machiavélienne de gouverner. C’est pourquoi il y a toutes ces inversions de sens et de la morale. Lucifer répand une philosophie amoraliste (satanique) où le Mal est autorisé pour l’élites, les initiés et les gouvernants. Lucifer prêche le mondialisme et le nouvel ordre mondial qui doit succéder à l’ordre mondial du concile de Nicée en 325 fondé sur le Christianisme.

    La démocratie suisse existe depuis 1291. A cette époque, il s’agissait d’une vraie démocratie. Grâce à l’absence des sociétés secrètes durant quelques siècles, elle a été honnête. Ces sociétés secrètes, véhiculant le grand complot luciférien, se sont constituées dès la Renaissance au XVIe siècle : les Templiers, puis les Rose-croix et enfin les Francs-maçons à vocation politico-financière mais aussi culturelle et philosophique. La Révolution française de 1789 a été le grand départ de la République corrompue par les sociétés secrètes lucifériennes. Leur religion est la Kabbale et la Gnose et la philosophie, celle de Machiavel. Les Républiques démocratiques en Occident ont été dès le départ infiltrées par les Francs-maçons et on connaît la suite. La Suisse n’a pas échappé à ces ingérences internes qui sont devenues de plus en plus visibles jusqu’à nos jours où notre beau pays se fait détruire et phagocyter par l’oligarchie et les organisations supra nationales, comme le souhaitait dans un discours Simonetta Sommaruga.

    Alain Berset joue très bien le jeu de l’oligarchie mondialiste et de Klaus Schwab. Il semble ne pas vouloir voir la lente transformation de l’Occident, la machiavélisation, la kabbalisation, la talmudisation, la satanisation et la perversion de nos sociétés pour y installer les pseudo-valeurs lucifériennes dans nos esprits et nos consciences. La preuve c’est qu’il a été très heureux de l’élection de Biden aux USA. Il n’apprécie par Trump, car le patriote Trump défend les valeurs chrétiennes et l’ordre mondial de Nicée.

  4. @Oliver. Pourquoi mettez-vous YHWH dans le panier de Baal? J’avoue ne pas saisir… C’est tout l’Ancien Testament que vous remettez en cause?

  5. Impossible d’enfumer ce qui n’existe pas même en Suisse et qui n’a même pas existé à Athènes il a plus de 2 500 ans.

    Qu’on ait ou non entendu parler des théorèmes de Condorcet, Arrow et Gibbard-Satterthwaite, c’est plus ou moins manquer de sens critique élémentaire que de considérer comme rationnel et louable notre culte de ce qu’il est abusivement convenu d’appeler « la démocratie », le concept en lui-même – dont l’historicité est très mal connue – déjà et a fortiori son application quotidienne dans les « meilleurs » états considérés comme « démocratiques ». Nos médias sont pourtant quotidiennement emplis des tristes , voire horribles conséquences de ce culte grégaire.

    On aura beau dire, on aura beau faire « Dès que nous disons le mot « démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire* »(A.E)  

    « Nous sommes victimes d’un abus de mots. Notre système (les « démocraties » occidentales) ne peut s’appeler « démocratique » et le qualifier ainsi est grave, car ceci empêche la réalisation de la vraie démocratie tout en lui volant son nom. »  (S-C.K)

    « La démocratie, c’est le nom volé d’une idée violée » (J-P.M).

    * Je le sais, je le dis, en citoyen de base, depuis des années. Et vous ?

  6. @LHK. Selon Thomas Römer, « le paradoxe théologique du judaïsme » est la substitution de El, le Dieu d’Abraham, de Moïse, puis plus tard des Chrétiens, par Yahvé. A l’origine, au XIIIe siècle av., Yahvé (YHWH) était une divinité égyptienne de la tribu des Shasous qu’ils appelaient Yahou. C’était un dieu tribal semblable à Seth, à la fois dieu et démon. Les prêtres hébreux, qui accompagnaient Moïse lors de l’Exode, en contact avec la tribu des Shasous, ont adopté ce dieu durant les 40 ans d’errance. A l’époque, une partie des prêtres hébreux, comme les Lévites, étaient polythéistes. A l’apogée du royaume d’Israël au VIIIe siècle av, Jéroboam II favorisa le culte de Yahvé pour son peuple. A cette époque, il n’existait que la Tradition orale et elle considérait El comme Dieu créateur et universel. Dès l’activité scripturaire, les prêtres et les scribes ont interprété la Tradition orale et l’ont transcrite dans les textes de la Torah.

    La substitution de El par Yahvé a eu lieu lors de la rédaction. Les prêtres ont amalgamé les deux dieux pour en faire le Dieu du monothéisme hébreux. Mais la lignée des prêtres restés polythéistes ont entretenu le Yahvé tribal caché derrière le Yahvé universel. Cet amalgame permet aux uns (monothéistes) de vénérer le Dieu universel d’Abraham et de Moïse (El) et aux autres (polythéistes) de vénérer le démon tribal (Yahou).

    Le tétragramme YHWH est volontairement imprononçable car il cache l’occulte. Tandis que le Dieu Créateur (El) a toujours dit de clamer son nom sur toute la Terre. Yahvé ou YHWH est aussi Jéhovah et Baal. Selon l’encyclopédie juive Jéhovah est synonyme de Baal.

  7. @Oliver, Evidemment je ne peux contester avec des arguments puisque cela sort totalement de mon domaine.
    Cependant, j’ai appris que ce que peut dire un chercheur peut être juste ou pas.
    Par ailleurs, ll’Ancien Testament annonce la venue de Christ. Et de son côté, Jésus n’a pas critiqué les Ecritures et a dit qu’il était venu pour accomplir la loi et non l’abolir. Il a donc tout validé.
    Enfin, je voudrais dire que je doute que quelqu’un ait pu rédiger l’AT sans une inspiration divine tellement ce livre est riche et compatible avec le message évangélique.
    Du coup, même si ce que M Römer dit est juste, cela ne devrait pas avoir une grande importance si on lit la Bible avec la perspective christique. Après tout, c’est la seule chose qui compte à l’heure actuelle.

  8. Depuis une trentaine d’années, les dirigeants politiques suisses ne cessent de trahir les intérêts de leur peuple et de la nation; encore que la nation (spécifiquement occidentale) à l’heure actuelle – LHK, certains de vos articles/ouvrages, vos entretiens, notamment avec Eric Werner l’ont très bien démontré – de facto n’existe plus.

    Un ramassis de médiocres, d’incompétents, d’opportunistes sont amenés à « diriger » la confédération et les pays occidentaux.
    Rappelons que le sens littéral de « ministre » renvoie à « serviteur ». Ces ministres/ »chefs » d’Etat/gouvernement servent qui?

    J. Attali – encore lui! – donne une réponse sans ambiguïté; notamment sur les véritables détenteurs du pouvoir au sein des « démocraties » occidentales:
    https://www.youtube.com/watch?v=JjHMddIdTMI
    CQFD…

  9. @LHK. Il faut savoir qu’il y a toujours eu des prêtres polythéistes au sein du judaïsme, depuis les fils de Jacob jusqu’à aujourd’hui. Ils ne croient pas au Dieu Créateur et se déclarent souvent athées, mais ils épousent les « valeurs » ou les doctrines de divinités terrestres comme Lucifer, Baal, YHWH, etc. qui sont à la fois dieux et démons, révélant une duplicité entre le Bien et le Mal. Ces cultes sont assortis de rituels et de sacrifices. Ils détiennent l’occultisme qui réclame un certain secret, donc on en parle peu. Le 3e Temple de Jérusalem en construction a prévu un autel, donc on prévoit d’y faire des sacrifices (selon le journal Haretz).

    La lignée des prêtres polythéistes a probablement participé à la rédaction de la Torah ce qui explique la substitution entre El et Yahvé et certains textes sataniques, non universels et donc non révélés. Le Christ a parlé de la Synagogue de Satan s’adressant aux prêtres pharisiens restés polythéistes. Dès le IIe siècle ap., ceux-ci, n’ayant pas reconnu le messie dans le Christ, ont écrit le Talmud et la Kabbale qui contiennent des textes très durs sur les Chrétiens. Leurs héritiers sont actuellement les Sionistes.

    Les judaïstes mosaïstes sont en total désaccord avec les Sionistes sur le plan politique et religieux. Ils sont restés fidèles à la Torah, aux textes révélés, au monothéisme et rejettent le Talmud et la Kabbale qui sont d’essence polythéistes.

  10. Que notre hôtesse me permettre cette modeste suggestion cordiale : survolez le plus possible pour le moins le premier tome de l’ouvrage magistral qu’a écrit le prêtre catholique et exégète John Paul Meier .

    Elle y trouvera ceci : Isho Bar Yawsep est « plus probablement né à Nazareth » où il vécu avec des frères et sœurs de (plein) sang.

    Ça fait au moins « trembler » le légendaire château de cartes chrétien auquel j’ai cru durant 30 ans au point de porter la soutane comme novice d’une congrégation religieuse (avec un père-maître suisse !)

    Et quand on sait, en plus et entre autres, que les parents du condamné ne pouvaient pas être au pied du T et pas de la Croix …

    Etc …, etc ….

    Signé pour qu’on ne me croit pas athée : septuagénaire avancé déiste hors religion s’efforçant d’être de plus en plus altruiste (y compris ici) pour être « agréable » avec reconnaissance à notre Ineffable Source et Finalité, « évidemment » dans une optique forcément réincarnationniste, puisque c’est une réalité fondamentale – partagée depuis plus de 2500 ans par des philosophes et autres penseurs – totalement démontrée en particulier par Ian Stevenson et Jim Tucker.

  11. Le plus triste ce sont tous ces abrutis qui courent sur les plateaux tv pour participer à des émissions pareilles… dites humoristiques. Le sujet est hautement grave mais ça les fait rire… La petite lampe « applause » s’allume et les pigeons battent des ailes. Rira bien qui rira le dernier quand ils agoniseront sous l’assaut des merdes injectées et des tonnes de virus divers qui tournent en permanence. Cet hiver déjà? J’en viens à le souhaiter pour que ça bouge.

    A part ça je suis impressionné par la culture théologique de beaucoup d’intervenants ; petit je n’ai jamais apprécié l’église dans laquelle on m’amenait de temps à autre le dimanche, je sentais d’instinct que quelque chose sentait mauvais. Trop cérémonial, trop lénifiant. J’ai l’esprit curieux et libre et l’église (les grands rassemblement en général) ne permet pas de réfléchir, au contraire. Mais sa prégnance dans l’Histoire est intéressante et j’étais loin de m’imaginer qu’à notre époque tout tourne encore autour. Je tombe de haut car je pensais vivre dans une société de plus en plus rationnelle. Et bien non et c’est assez inquiétant pour la suite…

    Pas besoin d’une quelconque église pour aimer la vie, la nature et les gens et je suis effaré de nombre de personnes qui carburent à ça. Car l’Histoire a justement montré nombre d’excès en son nom justifiant les pires atrocités.

    Comme disais l’autre, la preuve qu’une intelligence extra-terrestre existe c’est qu’ils ne nous ont pas contactés (quoique quand on saura qui a construit les pyramides et autres monuments mastodontes séculaires on pourrait avoir des surprises…).

    Ah oui on me dit dans l’oreillette que ces sont des paysans égyptiens avec des faux et des pioches. Alors désolé pour mon inculture hahaha.

  12. Et si c’était justement en Suisse, petit pays propret et démocratique que le monde entier envie et plaque tournante de la corruption oligarchique, que commencera une vraie insurrection ? Plutôt qu’une kalach, je vois bien un soignant applaudi mais pas augmenté vacciner Berset à distance avec un fusil hypodermique, comme un rhinocéros. Là je vous jure que je pouffe pendant des jours !!! HAHAHAHA

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