L’imposture du transhumanisme. France Culture

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Le meilleur moyen de lutter contre la mort c’est de vieillir. Certes, mais peut-on dire que nous vivrons 300 ans à 1000 ans grâce à la fusion de l’homme et de la machine. Faux, archi-faux nous disent Danièle Tritsch et Jean Mariani dans leur livre « Ca va pas la tête ! « 

Jean Mariani invité dans l’émission Matières à penser avec René Frydman.

Il ne s’agit pas de nier les progrès de l’intelligence artificielle mais de mettre des limites aux croyances pour garder l’esprit scientifique basé sur des preuves. C’est le même esprit scientifique que l’on doit porter sur les sciences cognitives qui ont fait un bond en avant sur la connaissance du fonctionnement du cerveau mais les questions surgissent. Quand on veut comparer l’homme et la machine il faut considérer l’obstacle de la conscience de soi, peut-on reproduire la plasticité neuronale et gliale ? Pourra-t-on soigner les maladies neurodégénératives dont la thérapeutique stagne et repousser la senescence. Entre l’homme réparé et l’homme augmenté, et l’homme immortel… il y a un temps de réflexion.

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11 réflexions sur “L’imposture du transhumanisme. France Culture

  1. Encore un billet à charge ? Non, je vois qu’il s’agit d’un document de « sachants » probablement d’une (in)certaine couleur politique . . .

  2. Le transhumanisme est le nouveau nom de l’eugénisme. Le journaliste d’investigation James Corbett le disait déjà en 2008 dans son TheCorbettReport dans lequel il montre une partie d’un discours d’Huxley :

    https://open.lbry.com/@NeufdeCoeur:1/transhumanisme:0

    Les délires de types comme Huxley sont bien présents dans « l’élite » actuelle.

    L’être humain est tellement plus qu’une machine sophistiquée ! C’est bien du délire de le comparer à une machine ou de le vouloir « l’augmenter » avec de la technologie. Regardez avec les stupides téléphones : ils n’augmentent guère l’homme, mais le diminuent. Moins de concentration, moins de réflexion, moins de mémoire, moins de raisonnement, moins d’anticipation…

  3. Le transhumanisme est un projet scientifique de perfectionnement du corps et de l’esprit humains. Il est issu de l’humanisme qui met l’homme au centre du « cosmos » comme auteur, compositeur et interprète. La connaissance permet d’évoluer et la science représente le laboratoire à cet effet. La science-fiction, l’imaginaire et l’idéalisme poussent aux dépassements constants des « limites », des barrières et des garde-fous. Le monde réel et objectif peut être remplacé par un monde virtuel ou artificiel. Le vrai transformé en simulacre. On peut sortir du naturel pour vivre un monde fantasmé où l’illusion est reine.

    Dans ce système et le transhumanisme, il y a des retombées positives : l’homme augmenté, préservé, réparé et bientôt ressuscité. La science et le génie humain sont des instruments qui améliorent la condition humaine. Il n’y a pas de doute là-dessus.

    Ce qui me gêne dans la situation présente, c’est l’esprit globalisant et simplificateur concernant l’humanité. Le fait que la finance et le commerce prennent le leadership de tout les domaines y compris des sciences morales, pour la simple raison qu’ils sont riches : l’imposture est là.

    Deuxième élément de souci, c’est la Kabbale. Elle est la matrice de la pensée, de l’humanisme et de l’idéalisme depuis la Renaissance. Par son absence de limites et la fusion dans une potion magique de toutes les données intellectuelles, spirituelles et leurs antinomies, elle permet de concevoir l’inconcevable et imaginer l’inimaginable pour un être sensé. Elle est donc insensée. Elle permet certainement de progresser rapidement et elle est un atout à l’intelligence, mais son indifférence à tout et ses relations avec l’occulte et les démons incitent et autorisent aussi les pires délires et exactions, ainsi que la diffusion du négatif sur Terre.

    Le transhumanisme cadré n’est pas forcément une mauvaise idée. Mais il faut savoir mettre des limites, du moins temporairement. Il faut aussi savoir donner du temps au progrès pour que les gens s’adaptent. Il faut de la sagesse, de la morale et de la patience. Ces qualités font cependant défaut aux GAFAM et à la superclasse.

  4. Les destructions en cours, sous couvert d’un bond en avant technologique, et d’une restrictions des libertés humaines, est le parfait exemple d’un marché de dupes. Les GAFAM en sont les rois grâce à l’asservissement consentit par les Etats et leurs Administrations…et ce soi-disant Transhumanisme qui serait basé sur la Science, n’est en fait qu’un contrôle social, aidé par l’ingénierie sociale et l’utilisation des sciences comportementales. Un plan de réduction de la population mondiale est en cours au travers du Covid19, mais s’il ne s’avère pas suffisant aux yeux de ses commanditaires, ils basculeront ensuite sur des maladies plus dangereuses comme « Ebola », qui tue environ 60% des contaminés…Tout cela illustre les attaques des forces du Mal sur l’humanité. Les forces du Bien ne bénéficient pas de l’aide des GAFAM,ni de celle des Etats et de leurs administrations, elles sont entre les mains des Peuples, des Pauvres, des Petits, des Malades,des Handicapés,des gens de Coeur,de tous ceux considérés comme quantité négligeable, de tous ceux qui aident les autres même sans grands moyens: elles sont le « Nombre », et leurs forces résident dans la Prière, le Don, la Lucidité et la Confiance en L’Avenir de l’Univers. Les forces du Mal sont déjà vaincues, mais elles l’ignorent encore…

  5. @ gmtmistral: Merci de ce commentaire éclairé et vrai. On ne pourrait le dire mieux.

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  8.  Commentaire :Faut-il qu’il y ait un voile dense sur l’humain qui vit sans une relation vivante avec le Dieu Créateur et Rédempteur, pour rester matérialiste moniste (comme se définissent le journaliste et l’interviewé de France Culture), en refusant le mot âme – qui est psyché ou psuké en grec, quand même ! – et en utilisant malgré tout – par une force irréductible du réel – le mot esprit pour définir l’essentiel de ce qu’est l’humain. Quelle pauvreté que cette réduction, dans la connaissance et dans les traitements, de l’humain à de la matière, au point de confondre – comme au siècle des lumières (blâfardes) du XVIIIe, la matière interte et la matière animée, comme si le passage de l’une à l’autre avait été une génération spontanée semblable à ce qui s’observait alors du passage d’un fromage vieillissant à une production d’asticots ! Confondre ainsi âme et cerveau, n’est rien moins que confondre devant un corps d’ordinateur l’utilisateur et l’écran qui fait l’interface… Oser toucher la lumière  Pensée : « L’homme aime construire et défricher – c’est indiscutable. Mais pourquoi aime-t-il passionnément aussi la destruction et le chaos ? Répondez donc. »  F. Dostoïevski.

  9. @ Claude Henri
    Nous sommes tous des Dieux, Saint Jean.
    Dieu nous a créé libres au point de choisir de croire ou ne pas croire en lui, d’un autre coté cette liberté nous autorise à améliorer notre sort pour autant qu’il n’y ai pas de transgression de loi divine, donc pour le bien et non pour le mal, en particulier, rien n’interdit la conquête des étoiles. Le croissez et multipliez vous, c’est aussi l’expansionnisme humain, et le transhumanisme peut être considéré comme un des outils pour y parvenir sans faillir.

  10. Sri Aurobindo disait : « l’homme est un être de transition. » Par là il exprimait le besoin d’une évolution de l’humain. Le transhumanisme est l’expression de ce manque que ressent l’homme par rapport à ses désirs d’accomplissement.
    Pour moi, nul autre n’a expliqué aussi complètement que Sri Aurobindo ce qu’est un être humain. Ce que révèle sa vision est d’une part l’affirmation que l’être humain porte en lui une puissance dynamique infinie d’existence, de conscience et de plénitude, c’est à dire une capacité évolutive illimitée. Et d’autre part, que la Nature universelle elle-même n’a pareillement aucune limite à son évolution.
    Ce principe individuel, appelé « spirituel » étant inséparable d’une existence universelle. L’universel remplit et élargit l’individuel et l’individuel enrichit l’universel.

    Ce sont ces deux facteurs qui peuvent devenir des outils d’évolution naturelle, face à l’évolution artificielle du transhumanisme, portée par la machine et l’intelligence artificielle.
    L’art ou la science de cette évolution individuelle a été développé pendant des millénaires en tant que Yoga en Inde, en Chine et répandue principalement en orient.
    Il y a une cinquantaine d’années il y a eu tout un courant de pensée autour de l’idée et de la force de la complémentarité entre l’Orient et sa science de l’esprit (ou de la conscience) et l’occident avec sa science et l’étude de la Nature et de l’énergie. Malheureusement, nous savons qu’aujourd’hui, la cupidité et la soif de pouvoir d’une hyperclasse financière s’efforce de tout effacer de cet humain relié à la Nature et à la conscience.
    A la base de l’évolution humaine, il y a la pensée – et plus profondément, la conscience. Nous savons qu’elle est de deux types : rationnelle, construite sur une recherche de la connaissance par la division et l’analyse et une autre approche de la connaissance, par une vision globale, unifiée, unitaire qu’on identifie souvent, de manière fort imprécise à l’intuition. Or la pensée occidentale n’a conservé que le mode rationnel qui ne peut conduire que dans une impasse toute entreprise de connaissance complète et donc de maîtrise. Ceux qui ont étudié la nature de la conscience et l’objet de la connaissance le savent bien.
    La voie du Yoga traditionnel indien ou chinois – que l’on ne doit pas confondre avec ce qu’on appelle « yoga » en occident – est assurément une voie de transcendance et d’évolution et c’est la réponse de la Nature à ce besoin humain d’accomplissement. Mais il faut savoir payer le prix de cette discipline à l’inverse du transhumanisme qui s’appuie sur une Nature mécanique, inconsciente, séparée de l’univers (dont il fait néanmoins partie) et qui ne peut découvrir de ce fait qu’une nature et une énergie superficielle, désorganisatrice et destructrice. Et pour bénéficier des « bienfaits » de ce transhumanisme, nous n’avons besoin que de puissance financière ; il ne nous est pas demandé de travailler sur notre ego et sur notre conscience.
    Le Yoga constitue donc la première approche de cette évolution naturelle. Il pourrait d’ailleurs être revisité par l’occident dans ses méthodes dans la mesure où l’esprit originel demeure.
    La seconde approche est la « Science unifiée ». Car aux côtés de la science strictement rationnelle, orientée par les intérêts économiques, au service de cette oligarchie mondialiste, qu’on appelle en anglais « the bad science » et incarnée par une vision scientiste, il y a un certain nombre de scientifiques qui cherchent avec cette complémentarité conscience / énergie et rationnelle / intuitive.
    Nassim haramein, en fait partie et il doit incessamment déposer un article pour approbation par ses pairs, démontrant mathématiquement une vision unitaire des champs, des forces et des particules, qu’on appelle la grande réunification en physique. C’est ce qu’il avance dans la présentation de son « papier ». Et inévitablement, que ce soit par lui ou d’autres, cette science unifiée émergera un jour.
    Il s’agit donc ici de la seconde voie d’évolution de l’humanité car de cette vision unifiée pourra naître et se développer une technologie à la fois d’énergie et de conscience, support collectif à une évolution collective véritable, c’est à dire constructive, éthique, bienfaitrice, pour l’humain et la Nature.
    Je crains donc de ne pas partager certains avis ici qui ne voient que la partie énergétique ou mécanique sans prendre en compte la partie conscience à la base de la Réalité. Sans conscience – et sans conscience universelle – il n’y a pas d’organisation dans la Nature, il n’y a pas de nature, il n’y a pas d’humain. Non, assurément, le transhumanisme n’est ni la seule solution d’évolution humaine ni une authentique voie de développement. Mais je sais aussi qu’en science, il y a beaucoup de sujets d’étude interdits.

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