Covid-19: Non à la vaccination obligatoire. Collecte de signatures.

« Pour la liberté et l’intégrité (STOP à la vaccination obligatoire) »

En quoi consiste le programme « STOP à la vaccination » ?

« STOPP Impfpflicht » exige du Conseil fédéral et des politiciens que chacun ait la liberté de décider s’il veut se faire vacciner ou refuser de se faire vacciner, sans subir aucun désavantage social ou professionnel.

La fronde des anti-vaccins prend de l’ampleur. Le Temps

En Suisse alémanique notamment, un mouvement d’opposition au vaccin contre le coronavirus monte en puissance. Selon un sondage, la moitié des citoyens douteraient du vaccin. Une initiative fédérale a même été lancée dans le but d’empêcher l’idée d’un «passeport covid»

Richard Koller est un informaticien proche de l’UDC. Il a été secrétaire général de la section cantonale lucernoise, avant de se faire licencier pour avoir lancé une initiative contre la libre circulation des personnes en concurrence avec celle du parti national. Il voulait protéger les emplois des seniors sur le marché du travail.

Lui aussi informaticien, Charly Pache s’est porté candidat au parlement de la ville de Berne sur la liste 13, celle des Verts du maire Alec von Graffenried. «Un amoureux de la nature, pacifiste et idéaliste qui veut améliorer le monde», se définit-il. Après l’introduction du passeport biométrique, il est devenu très critique envers les autorités. Cet ancien membre du Parti pirate prône une élection du Conseil national par tirage au sort, de manière à ce que des citoyens de toutes conditions puissent y siéger.

Empêcher un «passeport covid»

Qu’est-ce qui peut bien réunir ces deux personnalités aux antipodes de l’échiquier politique? Tous deux sont membres du comité d’initiative «Stop à la vaccination obligatoire», dont la récolte des signatures a débuté le 1er décembre dernier. Ce comité veut compléter l’article 10 de la Constitution fédérale en précisant que «toute personne a droit à l’intégrité physique et mentale». Plus loin, il spécifie que le refus d’un vaccin «ne doit pas entraîner de désavantages sociaux ou professionnels pour les personnes concernées».

Lire aussi:  Le passeport covid, l’idée qui divise

A la base de la démarche, une nouvelle association («Le Mouvement de liberté suisse»), qui veut concilier patrie, liberté, responsabilité individuelle et protection de la nature. Le 3 septembre dernier, elle a déjà remis une pétition munie de 54 000 signatures à la Chancellerie fédérale. «En un seul jour le 2 juillet, nous avons même recueilli 10 000 paraphes», raconte Richard Koller.

C’est un fait: le Conseil fédéral n’a jamais envisagé de décréter la vaccination obligatoire. Mais les initiants, qui redoutent d’éventuels effets secondaires «potentiellement cancérigènes», n’écartent pas ce cas de figure. «Si la Confédération a déjà acheté plus de 10 millions de doses de vaccin, alors elle voudra les utiliser», fait remarquer l’informaticien lucernois.

Mais l’objectif de l’initiative est d’empêcher toute velléité allant dans le sens d’un «passeport covid» privilégiant les citoyens vaccinés, une idée évoquée par la présidente de la Commission de santé du Conseil national Ruth Humbel.

Un surprenant paradoxe

Le paradoxe ne manque pas de surprendre: d’une part, l’arrivée des vaccins développés par les entreprises Pfizer, Moderna et AstraZeneca constitue le principal espoir de surmonter la pandémie, ainsi que n’arrête pas de le souligner le ministre de la Santé Alain Berset. Mais d’autre part, les Suissesses et les Suisses n’y croient pas vraiment.

Le nombre de personnes prêtes à se faire vacciner a régressé de 59% à 49% de mars à octobre, selon un sondage des instituts Démoscope et Sotomo. Selon un autre sondage réalisé pour la SSR, les Alémaniques (48%) sont un peu plus sceptiques que les Romands (44%). C’est comme si les gens avaient plus peur des effets secondaires du vaccin que de la dangerosité de la maladie.

Le problème n’est pas nouveau. En 2013, la loi sur les épidémies avait déjà fait l’objet d’un référendum en raison de la crainte d’un vaccin obligatoire qu’elle suscitait. En votation populaire, elle avait certes été acceptée par 60% des votants dans un tout autre contexte. Mais la méfiance est restée la même. Père d’une fille de 4 ans, Charly Pache et sa femme ont renoncé à la faire vacciner.

«Un vaccin n’est pas sans risques. J’attends toujours qu’on fasse une étude exhaustive entre les enfants vaccinés et les autres pour savoir qui se porte le mieux.»

Une question de liberté de choix

De son côté, Richard Koller assure ne pas faire de ce combat une question idéologique. Lui aussi a été vacciné dans son enfance. «C’est une question de liberté de choix. Je veux conserver le droit de dire non», insiste-t-il. «Notre initiative est préventive. Nous voulons empêcher que les personnes non vaccinées ne soient discriminées dans l’accès à certaines manifestations, dans leur liberté de voyager ou dans l’exercice de leur profession. Ce serait le début d’une société à deux vitesses indigne d’une démocratie comme la nôtre.»

Dans le viseur du comité d’initiative, trois accusés: les autorités – l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) en tête –, puis l’industrie pharmaceutique et les médias, tous soupçonnés de présenter le vaccin sous un jour beaucoup trop favorable, relevant «la solution miracle». «Les fabricants qui testent eux-mêmes leurs produits n’ont pas intérêt à en révéler les faiblesses. Ce serait aux centres de recherche des universités d’assumer cette tâche, déplore Charly Pache. Il en découle un vrai déficit dans la neutralité de l’information.» Richard Koller va plus loin, dénonçant une «dictature de l’information».

Une chose est sûre en ce moment. Si la loi sur les épidémies permet effectivement de décréter une obligation de vacciner pour certaines catégories de personnes, personne n’y songe. S’il devait y en avoir une, ce serait en premier lieu le personnel hospitalier. Or, l’association faîtière des hôpitaux H+ ne l’envisage pas. «La nécessité de la vaccination est évidente, mais H+ s’appuie sur son caractère volontaire», déclare-t-on à l’association, qui précise que cette stratégie relève de la responsabilité des hôpitaux eux-mêmes. Contactés, les deux centres universitaires que sont les HUG et le CHUV confirment ce caractère volontaire. Des collaboratrices ou collaborateurs qui s’y opposeraient ne seront donc pas sanctionnés.

Les deux initiants refusent de passer pour des adeptes des théories du complot. Charly Pache balaie ce reproche. «En tant qu’informaticien, je suis une personnalité cartésienne», répond-il.

«Aux Etats-Unis, les effets secondaires des médicaments sont la troisième cause de décès.»

Directeur de l’institut de sondage Sotomo, Michael Hermann note qu’en Suisse, 28% des gens s’opposent par principe à tout vaccin. «La plupart sont des adeptes de médecines alternatives ou des ignorants optimistes. Seule une petite partie d’entre eux sont des complotistes.»

Michel Guillaume

https://www.letemps.ch/suisse/fronde-antivaccins-prend-lampleur

LE TEXTE

Initiative populaire fédérale ‘Pour la liberté et l’intégrité physique’

Initiative populaire fédérale ‘Pour la liberté et l’intégrité physique’

La Constitution1 est modifiée comme suit:

Art. 10, al 2bis
2bis Les atteintes à l’intégrité physique ou psychique d’une personne requièrent son consentement. Si la personne concernée refuse de donner son consentement, elle ne doit ni se voir infliger une peine, ni subir de préjudices sociaux ou professionnels.

Art. 197, ch. 122
12. Disposition transitoire ad art. 10, al. 2bis (Droit à l’intégrité physique et psychique)
L’Assemblée fédérale édicte les dispositions d’exécution de l’art. 10, al. 2bis, un an au plus tard après l’acceptation dudit article par le peuple et les cantons. Si les dispositions d’exécution n’entrent pas en vigueur dans ce délai, le Conseil fédéral les édicte sous la forme d’une ordonnance et les met en vigueur à cette échéance. L’ordonnance a effet jusqu’à l’entrée en vigueur des dispositions édictées par l’Assemblée fédérale.

1 RS 101

2 Le numéro définitif de la présente disposition transitoire sera fixé par la Chancellerie fédérale après le scrutin.

Commentaire LHK: Comme vous le voyez ce texte va au-delà de la vaccination et touche la sphère psychique.

Collecte de signatures ICI.

IMPORTANT: Merci d’aider le groupe à collecter les signatures.

https://fbschweiz.ch/index.php/fr/stopp-impfpflicht-fr

L’équipe de l’initiative vous présente ses voeux et vous offre cette vidéo

11 réflexions sur “Covid-19: Non à la vaccination obligatoire. Collecte de signatures.

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  4. D’accord avec vous … c’est votre droit, MAIS alors signez une decharge et prenez les frais medicaux/hospitaliers a votre charge.
    Je vous rappelle que vous vivez en societe et que vous n’etes pas sur une ile deserte. Vous etes un danger pour les autres !
    Soyons adultes … sortons du moyen-age. Merci.

  5. Pingback: Vos infos, news ( et autres ) du 18 décembre 2020 – Les moutons enragés

  6. @ Sergio
    Pourquoi une personne non vaccinée serait un danger pour une personne vaccinée ? Si cette dernière est vaccinée, elle est censée être protégée, non ?
    Arrêtez avec cette culpabilisation.
    Réjouissez-vous du pseudo-vaccin, en fait une thérapie génique non testée déployée en une année, alors qu’il faut environ 10-12 ans pour développer un vaccin plus ou moins sûr et efficace, sachant que les labos n’ont JAMAIS réussi à développer un vaccin coronavirus ces dernières dizaines d’années. Les labos font des spéculations boursières sur base de communiqués de presse, et non de publications scientifiques.
    Pourquoi devrions-nous accepter d’être des cobayes de l’industrie pharmaceutique qui est DÉDOUANÉE DE TOUTE RESPONSABILITÉ ?
    Qui paiera les dégâts ?
    Qui rendra la santé aux personnes blessée par la vaccination ?
    Qui rendra la vie à une personne décédée à la suite de la vaccination ?
    Gates l’eugéniste a dit que 700’000 personnes seraient victimes, mais bon, ce n’est rien, pour le bien commun…

    L’Australie vient de stopper la vaccination, car des personnes ont été testées positives au VIH après. Le Professeur Fourtillan le disait : le vaccin nous rendra immunodéficients.

    Allez-voir ce qui se passe aux Etats-Unis, où les enfants avant 18 ans reçoivent 72 doses de vaccin. 1 enfant sur 2 souffre d’une ou de plusieurs maladies chroniques et l’autisme est monté en flèche. Allez voir combien le contribuable (pas la pharma, pourtant financée ne partie par les fonds publics pour la recherche) a dû payer d’indemnités : 4 milliards en 30 ans.
    Mais cet argent ne rend ni la vie, ni la santé aux victimes.
    Les parents ont fait confiance aux agences sanitaires et aux pharmas. C’est dramatique. Il faut comprendre leur colère et leur réticence fondée.

    En Europe, il semble tabou d’aborder le sujet des effets secondaires des vaccins… Pourtant, ils existent bel et bien. Et la France suit le même chemin que les USA, avec ses 11 vaccins obligatoires. Les dégâts deviendront de plus en plus visibles.

  7. Merci Liliane pour le fait de poser les bonnes questions concernant le vaccin Covid.Et merci à Mirko pour sa réponse à Sergio qui permet à chacun de se faire une opinion raisonnée et raisonnable sur les vaccins et les labos qui font de l’argent avec des coups médiatiques qui font monter leurs actions en bourse ! Mais qui demandent aux états de les dédouaner des risques des produits qu’ils diffusent avec l’argent de nos impôts…BigPharma se moquent des êtres, du moment qu’il peut vendre ses cochonneries, sans que sa responsabilité soit recherchée, grâce aux états et aux scientifiques, qui approuvent leurs produits, comme le Remdésivir dont les effets secondaires sont graves ! La France a interdit l’hydroxychloroquine sur une étude « bidon » publiée par le Lancet alors qu’elle ne fait guère de mal depuis 50 ans,mais n’a pas interdit le Remdésivir qui lui bousille les reins des gens auxquels il est injecté ! D’ailleurs une nouvelle étude vient de sortir sur l’hydroxychloroquine qui indique: qu’elle bien utile, lorsqu’elle est donnée en début de Covid pour éliminer la virulence du virus. (avec Azithromycine et Zinc)

    à Mirko: pour info le Préfet du Gard a fait interner en Asile psychiatrique le Pr Fourtillan, alors que ses collègues scientifiques ont demandé sa libération immédiate car il n’a rien à faire dans un tel endroit !

    Nos libertés sont bien menacées par tous ceux qui veulent asservir tout les peuples grâce au vaccin…Les Français ne peuvent plus aller en Catalogne et sont menacés d’une amende de 600€ à 60.000€ si on les attrapent la-bas,mais le tollé sur les réseaux dit sociaux à provoquer un communiqué du gouvernement catalans qui laisserait entendre qu’il doit reconsidérer la question…à suivre!

  8. Pingback: Vos infos, news ( et autres ) du 18 décembre 2020 – Les moutons enragés – Le Monde

  9. @gmtmistral
    Oui, j’ai vu pour le professeur Fourtillan.
    Il est libéré ! https://lbry.tv/@JasperMader:d/le-professeur-fourtillan-enfin-libre:4
    Cet internement serait considéré comme un « malentendu ».

    Cette affaire ne peut que confirmer qu’il ne disait pas des histoires farfelues. Ils ont voulue le faire taire, car il devient dangereux pour eux…
    Il venait de porter plainte contre l’Institut Pasteur pour :
    – Mensonges et crimes contre l’humanité en bande organisée.
    Plainte disponible ici : http://d.p.h.free.fr/covid19/Plainte_Fourtillan.htm

    Vidéo du Pr Fourtillan : https://lbry.tv/@AgoraTVNEWS:5/Plainte_Contre_Pasteur:3

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