Et si Reine Corona nous renvoyait à l’échec d’une humanité en rupture avec son Créateur?

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Eric LEMAITRE, socio-économiste, enseignant dans une école d’ingénieurs, s’est spécialisé dans les domaines de l’éthique, s’est également investi depuis plusieurs années sur les questions touchant l’anthropologie, le transhumanisme, l’économie numérique.  Il aborde dans ses ouvrages,  la prétention de la technoscience à satisfaire les besoins de l’homme aspirant à être l’égal de Dieu. Avec lui nous découvrirons la résonance que prend la lecture de la  conscience  à l’aune des prochaines mutations engagées au sein de notre notre humanité visant à déconstruire l’homme. Eric s’est également engagé dans la vie associative auprès des personnes en difficulté, des migrants. La vie relationnelle est pour lui une priorité comme la solidarité à témoigner auprès des autres… https://www.lulu.com/en/en/shop/eric-lema%C3%AEtre/chroniques-dun-monde-en-pi%C3%A8ces/paperback/product-ejj6qj.html

Avant-propos

Je vous présente ci-dessus le livre du Professeur Eric Lemaître, que j’ai eu la joie de préfacer. J’avais rencontré Eric dans le cadre d’un congrès où il intervenait en tant que membre d’une équipe de scientifiques chrétiens de premier plan. Il y présentait le transhumanisme.

https://books.google.ch/books/content?id=f7vEDwAAQBAJ&printsec=frontcover&img=1&zoom=5&edge=curl&imgtk=AFLRE71Evzz6tFGBALwMA9Ft0T2kEEgsQlUnqFFdjVvJ7urKIyVu7XYnsH2x7zji_9XWHbAEy-NUHCa8zWJTnEdz2DquP7xQUdrPncxuVt7A1c7INc5JjGnibYwEVcgDyx4AHN2dVWWE

A l’occasion de ce congrès, j’avais aussi eu le privilège d’écouter  le père du canon à gènes (gene-gun) John Sanford. Un être exceptionnel.

https://en.wikipedia.org/wiki/Gene_gun

Y intervenait aussi André Eggen, le généticien qui avait séquencé le génome de la vache.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2009/04/24/la-vache-sans-secret-pour-l-homme_1184995_3244.html

Bref, ce congrès fut pour moi un moment exceptionnel.

http://www.congres-bible-et-science.fr/?p=programme

Le nouvel opus d’Eric est une compilation de ses réflexions, analyses, méditations, mais aussi les questionnements générés par la crise sociale et sociétale liée au coronavirus.

Je vous livre ci-dessous la réflexion que j’ai eue à la vue du manuscrit de ce livre. Ce n’est toutefois pas la préface que je partagerai avec vous ultérieurement.

Avertissement

Comme vous l’avez compris, la dimension biblique et chrétienne est intimement liée à ces commentaires. Si vous êtes allergique à la Bible, ne lisez pas la suite de cette publication.

La rupture de l’homme avec Dieu a permis l’émergence de la société posthumaine.

Réflexion personnelle

Virus. Un organisme de taille insignifiante, sans odeur, sans couleur est la cause de l’arrêt tragique de l’économie, des déplacements, des fêtes de famille, des célébrations de cultes, et j’en passe. Ce micro-organisme appelé Covid-19 est en passe de renverser les principes primordiaux et vitaux qui sous-tendent la dynamique et la cohésion sociale. Bien qu’il soit prouvé que la mortalité qu’il génère ne soit pas plus importante que celle d’une grippe saisonnière, le virus de la peur qui en découle est très significatif en intensité et en niveau de contagiosité. Mais ce n’est pas tout.

Confinement. Distanciation sociale. Gestes barrières. Port du masque. Autant d’obstacles qui au mieux compliquent la relation à l’autre, et au pire dénaturent l’identité de l’humain. Ces mesures imposées à toutes et à tous, à tort ou à raison, constituent une étape supplémentaire dans un processus observable de déliquescence d’une humanité à la dérive.

Si l’on somme la peur irrationnelle savamment entretenue par les médias, et les obstacles semés au sein des relations humaines, nous nous retrouvons à un point qui flirte dangereusement avec la rupture sociétale.  Comment une société peut-elle exister si nous devons poser des gestes barrière en son sein? Comment peut-on se parler en étant masqués et en maintenant les deux mètres de distance? Comment peut-on dire à l’autre que nous l’aimons si on a peur de lui, car présenté en tant que diffuseur de virus?

Plus nous serons isolés, et plus la peur grandira. Et plus la peur grandira et plus nous nous isolerons… Et plus nous serons isolés et habités par la peur, et plus nous serons vulnérables et à la merci des circonstances. Le livre de Eric est une formidable invitation, que nous soyons chrétien ou non,  à sortir de la confusion et du brouillard dans lesquels la peur nous enferme. Grâce à une analyse remarquable en finesse et en précision, Eric pose la trame qui permettrait de donner un sens à cette pandémie, mais aussi à nous positionner par rapport à nos relations. Eric nous invite à dépasser les circonstances immédiates et à prendre de la hauteur pour trouver le message lové au coeur de cette pandémie.

Cet exercice proposé par Eric est d’autant plus indispensable que les autorités sanitaires vont prochainement multiplier les « solutions » sorties pour la plupart des entreprises de technologies et de biotechnologies, avec des objectifs on ne peut plus clairs de connexion de l’humain à un serveur.

Comment devrait se positionner le chrétien dans une société technoscientiste qui rêve de fusionner l’homme et la machine?  Devra-t-il résister au « progrès », ou adapter sa foi pour pouvoir continuer à fonction normalement dans la société? Et puis comment reconnaître la marque de la bête si les informations au sujet des implants (ID 2020, cérébraux, le système de cryptomonnaie de Microsoft dont le numéro de brevet est WO2020/060606 A1) ne sont pas disponibles dans une société où la circulation des informations est obstruée par la remise en question de la proximité de l’autre?

Comment en est-on arrivé là alors que l’homme a été créé à l’image de Dieu:

« …puis Dieu dit : faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur toute la terre. » (Genèse 1 : 26 et 27)

L’humain de Genèse 1 est un être enraciné dans son créateur. Il bénéficie de tous ses attributs sans restriction. Or Dieu est Esprit. Et pour un Chrétien, l’homme procède de l’esprit. Le corps physique est un support terrestre soumis à l’esprit.

Mais cela n’est plus admis par notre société scientiste qui renie Dieu. L’esprit remplacé par la conscience est soumis à la matière. Cette rupture transcendantale a permis tout d’abord la chosification de l’être humain, ramené à la matière, qui peut alors tout à fait fusionner avec la machine pour constituer in fine une gigantesque machine humaine. Les relations humaines devraient alors passer à travers les supports technologiques pour constituer une techno-société.

Nous ajouterons que cette séparation d’avec le Père est génératrice de peur et d’inquiétude. Souvenez-vous du passage:

8Alors ils entendirent la voix de l’Eternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. 9Mais l’Eternel Dieu appela l’homme, et lui dit: Où es-tu? 10Il répondit: J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. Genèse 3 

L’homme habité par la peur va se cacher, s’isoler et fuir la présence de son Dieu. A ce moment de la scène, quelque chose d’éminemment important va se passer. Adam et Eve renoncent à la ressemblance avec Dieu, à l’immortalité, à la sécurité, et à la paix. Leur descendance ne cessera plus jamais d’être confrontée à la peur savamment générée par le serpent et ses adeptes .

Cette brisure transcendantale rompt le commandement que Jésus a donné

Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. (Marc 12:30)

…et grâce à la peur diffusée quotidiennement, le virus se chargera du commandement qui suit:

Tu aimeras ton prochain comme toi-même. (Marc 12:31)

Les défis auxquels nous sommes confrontés par une société technoscientiste, matérialiste et qui vise clairement la fin de l’humanité telle que connue jusqu’à présent, sont autant d’invitations pour refaire le chemin parcouru par Adam et Eve mais dans le sens inverse. Dans la mesure, où la Croix de Christ répare toutes ces brisures transcendantale et horizontale, nous pouvons courir en direction du Père qui attend chacun de nous. Car Lui seul est la solution aux défis actuels.

La Croix de Jésus nous permet de nous enraciner dans le coeur de Dieu. Seul notre ancrage en lui nous permet de bannir la peur, les insécurités de toutes sortes. Lui seul peut aujourd’hui nous fortifier et surtout nous protéger du projet que le serpent a encore pour chacun d’entre nous.

Eteignons les téléviseurs et tous ces vecteurs de manipulation des masses et répondons à Jésus qui nous dit: Voici je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

LHK

 

18 réflexions sur “Et si Reine Corona nous renvoyait à l’échec d’une humanité en rupture avec son Créateur?

  1. Merci infiniment ….. pour cette recension chaleureuse !!! Merci pour ton investissement à être également dans cette démarche de veille et d’alerte sur ces jujets qui touchant aux lois « bioéthiques » comme anthropologiques…

  2. Si nous partons du principe que le monde, la vie, l’univers ont été créés par un Dieu omniscient, omnipotent, omniprésent et atemporel, alors il faut accepter l’épreuve proposée par le serpent et croquer la pomme à pleines dents.
    Car tout est, ou du moins, devrait être, justifié.
    Je n’ai jamais reçu d’enseignement au catéchisme qui m’expliquait le sens de cette épreuve. Je ne puis que spéculer. Mais il me semble que ce long cheminement de souffrance fait partie du développement de la conscience afin de participer activement à ce phénomène créateur plutôt que juste en jouir. On pourrait presque penser que la vie n’aurait pas de sens sans cette direction vers une compréhension plus large au fil des réalisations, l’imperfection faisant partie de la perfection de la création à laquelle elle donne le mouvement.
    Si, dans un premier temps, les développements technologiques de ce siècle semblent suggérer que nous avons tué ce Dieu, force est d’observer un phénomène parallèle qui oblige une grande part des scientifiques de reconnaitre que plus ils en savent, plus le champ s’élargit. Beaucoup deviennent mystiques et s’émerveillent devant la magie de ce qu’ils observent. D’autres s’accrochent à des axiomes qui résistent encore un peu mais qui sont malmenés par les découvertes dans les années 30 de la physique quantique et ses conséquences sur les lois jusqu’alors pour ainsi dire maîtrisées.
    Je fais partie de ceux qui ont la foi. Au sens large du terme et sans école de pensée particulière. J’ai une confiance presque absolue dans ce qui se passe et ce qui m’arrive. Et lorsque je regarde en arrière, j’observe qu’effectivement toutes les épreuves que j’ai traversées étaient nécessaires, ou justifiées, pour parvenir à ma compréhension du moment.
    Je commence seulement à comprendre certaines écritures qui suggèrent de se « remettre dans les mains de Dieu », de déposer ses péchés en Christ grâce au sacrifice de son incarnation en Jésus, etc.
    Car notre seul véritable pouvoir semble consister en ce renoncement suprême afin de devenir un des messagers de la bonne parole qui s’exprime sans mots. C’est en ce sens que je comprends l’idée de « refaire le chemin parcouru par Adam et Eve mais dans le sens inverse ».

    De manière un peu plus pragmatique, je m’interroge sur cette peur qui semble directement liée à notre finitude. Et si je rejette l’idée d’y échapper en spéculant sur l’immortalité de l’âme ou l’idée un peu inaccessible d’un paradis, il me semble un peu vain de s’inquiéter devant une échéance inéluctable. Car même si la technologie permettra dans quelque temps de prolonger la vie humaine, le jour viendra où il faudra tout de même se résigner à disparaître. Et je trouve cette notion plutôt rassurante, réconfortante. Comment pouvons-nous vouloir durer dans les conditions qui nous sont proposées et qui sont admirablement mises en scènes dans l’ouvrage bouleversant du pneumologue Jean Orehek, « gênes et sentiments », la révolte du cerveau, qui oppose un plan au programme en mettant nos cerveaux dans des bocaux.

    Mais surtout je pense que nous sommes condamnés à faire confiance, car nous ne disposerons jamais, dans notre réalité temporelle, de tous les éléments qui nous permettent de faire le tour de la question existentielle.
    Nous pourrions commencer par reconnaitre que, malgré toute l’adversité visible ou apparente, la vie continue alors que nous aurions déjà pu souvent détruire notre espèce et que des catastrophes environnementales ont plusieurs fois éradiqué un nombre considérable de formes de vie sur Terre. Je ne dis pas cela pour relativiser notre responsabilité écologique, mais pour remettre en perspective l’aventure humaine dans un contexte qui nous dépasse largement.
    Il suffit de lever les yeux au ciel pour comprendre l’immensité de l’univers et la vraisemblance de quantité de mondes habités comme le nôtre. Un équilibre subtil permet à ce chaos apparent de fonctionner et nous en sommes partie intégrante. Micro et macrocosme suivent des logiques de fonctionnement similaires. Il est d’ailleurs presque touchant de voir que les promoteurs du transhumanime comme Jeff Bezos, consacrent leur immense fortune à la fabrication d’arches de Noé pour tenter d’échapper à l’enfer qu’ils ont contribué à construire sur Terre.

    Au final, nous sommes condamnés à faire confiance. C’est une excellente nouvelle qui libère et qui redonne de l’enthousiasme tout en se moquant de la peur et en acceptant les épreuves qui nous permettent d’avancer et de comprendre un peu mieux tous les jours ce qui se passe en nous par la simple observation de nos comportements. Mais pour véritablement passer la seconde vitesse, il nous faudra vraisemblablement dépasser les limites physiques de notre environnement pour accéder à une nouvelle dimension que notre langage ne peut imager à satisfaction.

    Nous sommes tous en route vers le paradis avec la conscience diffuse que seul le chemin fait sens.

  3. 2 remarques sur cet excellent texte:
    Si l’on somme la peur irrationnelle savamment (imbécilement) entretenue par les médias, et les obstacles semés au sein des relations humaines, nous nous retrouvons à un point qui flirte dangereusement avec la rupture sociétale.
    les médias distillent la peur comme les brasseurs des océans de bière, en attendant la mise dedans.
    St Jean nous dit: nous sommes tous des dieux (avec un petit « d ») ce qui implique la liberté de le reconnaître ou de le refuser, c’est dire l’amour que notre créateur nous porte !

  4. Pingback: Le blog de Liliane Held-Khawam:Et si Reine Corona nous renvoyait à l’échec d’une humanité en rupture avec son Créateur? – chaos

  5. Mon commentaire (par le site ça ne passe pas) : Ce virus est un mal comme tous les autres, que Dieu permet ou veut parce qu’il a la possibilité de le tourner en bien. Et cet article témoigne qu’après ou avec la peur le bien germe tout à nouveau : la connaissance biblique, de Dieu, de soi et de la rédemption. Changer de paradigme ! la solution n’est pas ailleurs, par la croix côté divin par la foi côté humain. mon blog Oser toucher la lumière.

    Bravo pour votre site et vos infos. On regarde le monde par la même fenêtre, avançons sur le plus sûr chemin…Bien cordialement

    ClaudeC. Trouiller

    My global blog : Oser toucher la lumière

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    Claude Thé, humanité et spiritualité

    A 30 ans j’étais dans la mécréance et l’insouciance de Dieu , jusqu’à ce jour où un voile mystérieux fut soulevé… |

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    sur Linkedin – FB  : Claude Thé et Recycl’art Claude Pensée : « L’homme aime construire et défricher – c’est indiscutable. Mais pourquoi aime-t-il passionnément aussi la destruction et le chaos ? Répondez donc. »  F. Dostoïevski.

  6. Allez, comme on est dans la même ceine, permettez-moi de vous envoyer ce poème récent… qui devrait être sur un recueil que je prépare ELLE S’APPELLE CORONA Finalement c’est une fille ! Et elle s’appelle Coronavirus Covid-19 de son prénom : Elle est le fruit sino-français De deux phylums marxo-laïcs Qui vient faire le bonheur des uns Et en fait trembler plus d’un autre. Bien entourée, Covid nous fait sa révolution Comme une reine met à ses pieds Ses fiers servants et tous ses peuples ; On se sert d’elle comme d’un fusil, Comme une menace plus efficace (Bien qu’invisible comme l’Arlésienne), Plus efficace que soeur Greta La fille dans famille Ecolo. Comme tous ceux qui se distinguent, Elle est aimée par qui en tirent Des royals ties, du gel des masques Des blouses des tests… et détestaient Par les ressorts les plus humains remis en cause Par l’hédonisme le plus basique Qui sied si bien qui sied si mal Aux penchants de notre nature  Du coup brimée déboussolée Une fois de plus. Comment va-t-elle grandir cette nano Qui prive les p’tits restos des apéros Très conviviaux, obligeant pour notre salut A se serrer (la pince par) les coudes ? Il en faut moins pour s’faire la guerre Guerre des affaires où le plus gros Mange un à un ou par paquets Les plus petits selon la chaîne Sanitaire. Mais il en faut bien plus au Ciel – Et c’est bien là tout l’essentiel – Pour lui faire perdre encore des voix, Malgré sondage et apparence IDieu est de tous le Roi des rois ; Tous les empires s’envolent un jour, Celui qui vient comme les autres Par une croix déjà dressée Tirée dessus. Quel Chef mérite mieux nos suffrages Qu’un chef qui meurt pour ses sujets Pour renvoyer au fond des cales Et faux-prophètes et vrais démons, Pour hisser haut sur l’avant-pont Les rachetés les épargnés les rescapés Les fugitifs persécutés Qui vont peupler le prochain monde, L’ordre aviral et éternel ? Claude Thé @LGDDV 11-10-20

    Bien cordialement,

    ClaudeC. Trouiller

    My global blog : Oser toucher la lumière sur Linkedin – FB  : Claude Thé et Recycl’art Claude Pensée : « L’homme aime construire et défricher – c’est indiscutable. Mais pourquoi aime-t-il passionnément aussi la destruction et le chaos ? Répondez donc. »  F. Dostoïevski.

  7. Merci pour ce texte.
    Oui, sur terre on ne peut dissocier la souffrance de l’amour. Pour ne pas souffrir, il ne faut pas aimer, donc endurcir son coeur. Dès que l’on aime, que ce soit son conjoint, ses enfants, sa famille, ses amis, son prochain, on prend part à leur souffrance.
    Le serpent a trompé Adam et Eve, car il a leur a dit « Vous serez comme des dieux ». Il ne leur a pas dit « Vous serez des dieux ». Et ils se sont fait prendre… c’était si attrayant, et puis le diable est si rusé. Le père du mensgone…
    Il est dur de chasser la peur, surtout en ces temps angoissants. La confiance, et pour les pratiquants, la prière, nous redonne un peu de paix et d’espoir.
    Les mondialistes ont oublié un aspect primordial dans leur plan : ils ne sont, ne seront jamais Dieu, et ils ne tueront jamais l’Esprit dans l’homme. Ils peuvent bien connecter leur cerveau malade à une machine, ils ne pourront jamais tuer l’âme de l’homme, car elle est immortelle et intouchable.
    Je vous recommande le livre du dominicain Marie-Dominique Molinié « Le courage d’avoir peur ».
    Et de suivre la petite voix de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : la confiance, et faire la moindre petite chose avec amour.
    Bon courage à tous.

  8. Le virus n’est qu’une épreuve déclenchée par la folie humaine qui, trop souvent ne pense et n’agit que pour l’argent et le pouvoir. Or le Maître de l’Univers, qui l’a créé, domine ce monde sans être vu, ni connu des Peuples. De même, nous ignorons presque toujours les vies antérieures que nous avons pu vivre, et dont parfois, il nous reste des bribes dans notre sommeil. Rares sont ceux qui ont pu voir les dimensions qui nous entourent et que nous ne percevons pas, sauf exception…Tout ceci pour en venir à ce monde, que nous habitons et dont nous ignorons bien des aspects cachés, mais qui, pour fonctionner, parait quasi mathématique. Prenons les particules invisibles, que le moindre de nos mouvements, bousculent sans que nous en percevions les impacts: tout acte, toute pensée, ont les mêmes répercussions sur le Monde.
    On peut donc penser que le virus, tout comme les guerres, accélèrent l’activité des âmes et des consciences, afin de nous conduire vers de nouveaux horizons, que le Maître de l’Univers veut nous obliger à considérer…Au long d’une vie, il est des circonstances où nous ne maîtrisons pas les évènements auxquels nous sommes confrontés, et souvent, nous les passons contre toute attente, sans dommages. On peut y voir, si nous croyons aux liens qui nous attachent à nos anciens, leurs mains qui prennent soin de nous, pour que nous accomplissions le destin que nous avons choisi…Il semble donc que les choix que nous faisons dans la Vie, impliquent la montée vers le Divin ou la chute vers le Diable pour ceux qui ont une Foi solide bâtie sur le Réel vécu. Soyons heureux d’un monde qui bouge et accélère, car les 50 dernières années ont été trop tranquilles, mais il faut du temps pour qu’un maximum d’âmes et de conscience évoluent vers plus de Connaissance.

  9. @ Pierre Jenni

    « …/… C’est en ce sens que je comprends l’idée de « refaire le chemin parcouru par Adam et Eve mais dans le sens inverse ».

    J’ai beaucoup de mal à intégrer le concept Adam et Ève, socle de l’humanité. Mais aussi celle d’un Dieu, créateur de l’univers.
    La légende raconte qu’ils eurent deux enfants : Cain et Abel, qui se sont copieusement entretués. Toutefois selon les textes apocryphes, Adam et Eve eurent trois fils.
    Peu importe …
    Comment Eve, alors seule femme dans le jardin d’Éden, a-t-elle pu engendrer une descendance qui aurait permis la multiplication du genre humain ?

    Ensuite il y a l’axiome : « Dieu créa l’Homme à son image ».

    Sans vouloir vous offenser, je pense que si tel est le cas, ce Dieu était alors très imparfait, ou alors c’est l’homme qui est Dieu…

  10. Je me réjouis du discours de ce chrétien. Si cela pouvait ramener un peu de véritable discernement et d’ humanisme chez les chrétiens et chez tous les écclésiastiques qui défendent depuis des lustres la position des élites et la loi des puissants. (Contemplons de nos jours l’influence du clergé catholique ou des évangélistes américains qui défendent l’impérialisme dans les pays d’Amérique latine !) Cela ferait reculer un peu l’hypocrisie.

    Mais nous pouvons aussi remplacer Dieu par la « Nature universelle » ou « l’Univers ».
    Je ne supporte plus le discours religieux, mais j’aime croire en l’intention de perfection du programme originel de la Nature. Un programme évolutif de la conscience et de ses œuvres dans le champ de l’unité universelle ou du champ quantique unifié, ne peut aller en finale que vers la félicité et l’amour. Et là les visées du transhumanisme et de son projet d’asservissement mondial et de mécanisation de la conscience ou de re-création de l’humain sont clairement une menace de destruction de ce programme divin.

  11. Pingback: Et si Reine Corona nous renvoyait à l’échec d’une humanité en rupture avec son Créateur? – Les moutons enragés

  12. « Et si Reine Corona nous renvoyait à l’échec d’une humanité en rupture avec son Créateur ? »
    Une reflexion très intéressante.
    Rappelons deux ou trois choses à propos du terme « Dieu ».
    Il convient tout d’abord de ne pas faire la confusion entre sa signification en tant que puissance cosmique qui organise l’Univers (Macrocosme), c’est-à-dire la radiation des astres incandescents qui a été appelée « Elohim » chez les hébreux, « Brahm » chez les hindous, ou « Ptah » chez les égyptiens, et celle représentant la Déesse-Mère, la femme, qui est la créatrice de l’enfant (Microcosme), et donc la Divinité terrestre qui crée l’humanité, et qui la crée mâle et femelle car la mère enfante les deux sexes, les dirige et les instruit. Elle seule est Créatrice ; les « Elohim » organisent, mais ne créent pas, ce sont des puissances physiques, des forces. Chez les égyptiens, « Ptah », cette puissance cosmique, ce rayonnement solaire a été personnifié par la Femme-Déesse, que l’on comparait au Soleil parce qu’elle possédait en Elle l’esprit qui éclaire. Précisons également que le mot « Dieu », d’abord écrit « Diev » vient du mot sanscrit « Devâ » ou « Devi », qui signifiait la « Femme lumière », la « Femme Esprit » ; on retrouve la racine de ce mot dans le « Div » du Zend, le « Dew » du Slave et tant d’autres dérivés. C’est au moyen âge seulement que le V de « Diev » fut remplacé par un U et que l’on écrivit « Dieu ». Ainsi, en Russie, on appelle encore la jeune fille Diéva. Les premières femmes régnantes, les Dévas, les Fatas, les Génies, les Almées, les Izeds, les Archanges, etc., représentent d’abord l’Esprit universel. L’art antique leur a toujours donné des figures féminines. C’est pourquoi l’idée de maternité sera liée à l’idée de Divinité. Plus tard, suivant l’évolution de l’idée divine, après une période intermédiaire entre le régime maternel et le régime paternel, alors que la Grèce eut accouplé Hermès et Aphrodite pour en faire un Dieu-couple, « l’Hermaphrodite » ou « l’Andro-gyne », c’est-à-dire le partage des facultés, l’égalité des sexes, il ne sera plus laissé place qu’à un Dieu unique, anthropomorphe, mâle, inutile, inconnu et incognoscible, relégué hors du monde, sur le trône de sa déserte immensité, et dont l’existence ne semble servir que de ferment de discorde entre les hommes.
    Il n’est pas surprenant, dit Bernard de Montréal dans son ouvrage « La Genèse du réel », que l’homme moderne, malgré sa science, soit plus moyenâgeux que l’homme du passé. Comme les dieux n’ont pas été remplacés par sa réalité moderne, l’homme est sans source et sans identité, limité à sa vie matérielle et la mort qui l’achève.
    Voici « DIEU » dans sa version macrocosmique et éternel : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/dieu.html
    Et Voici « DIEU » dans sa version microcosmique, éternel également, et qui devrait, naturellement et bientôt, reprendre sa place au sommet de l’Evolution de l’humanité : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/plusunenfantconnaitsamereplusillaime.html

  13. Pingback: Et si Reine Corona nous renvoyait à l’échec d’une humanité en rupture avec son Créateur? – Les moutons enragés – Le Monde

  14. A propos du virus chinois, il y a un très faible danger qui génère une gigantesque peur confinant à l’hystérie pour certains, c’est complètement irrationnel ! les politicards et les pisse-copies devraient cesser de raconter des âneries .

  15. @ Zelectron

    « …/… les politicards et les pisse-copies devraient cesser de raconter des âneries . »

    Bah … mission impossible mon cher Zelectron. C’est leur crédo !

  16. @ Zelectron

    Notre système électoral fait l’impasse sur les bulletins blancs et les abstentions. Il y a quelque temps déjà, j’avais appris que l’élection présidentielle ne pouvait être validée qu’après validation des votes de 25 % minimum des électeurs inscrits sur les listes électorales (Code électoral).
    En 2017, j’avais croisé les doigts pour que le quota ne soit pas atteint.

    Mais va savoir si cette disposition est toujours d’actualité eu égard aux pratiques discrétionnaires et/ou autres passages en force de cette dernière mandature ?

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