La longévité au coeur du transhumanisme. 2 vidéos pour le week-end.

Luc Ferry, en promoteur du transhumanisme à la Soirée Cross-Fonctions Agora. M Ferry a occupé un poste-clé dans le gouvernement français en tant que Ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche. A-t-il pu orienter ces secteurs vers le transhumanisme…?

Le Professeur Toussaint critique certaines promesses du transhumanisme

Le professeur Toussaint a un discours qui s’appuie sur les fondamentaux du Développement durable, ainsi que sur ceux de la complexité. Certains commentaires sur l’entropie nous renvoie aussi aux travaux sur la cybernétique. Toutefois, le professeur Toussaint ne croit pas dans le transhumanisme qu’il critique. Selon lui, le génome humain n’est tout simplement « pas fait pour vivre 400 ans ou sauter à la perche entre les deux tours de Notre-Dame de Paris. Il y a des fondamentaux de performance liés à notre taille, à notre poids, à notre force ». https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sciences/Lhomme-atteint-limites-physiques-2018-02-12-1200913111

15 réflexions sur “La longévité au coeur du transhumanisme. 2 vidéos pour le week-end.

  1. Nous en sommes bien loin, avant de parler de longévité il serait plus sage de considérer les remplacements des organes blessés ou déficients avec des prothèses organo-synthétiques à durées de fonctionnements augmentés et ce pour tout le corps humain. Exemple : un rein malade ? inutile de faire prendre le risque de mort à un proche (ou soi-même) qui serait compatible (?), un système artificiel fera excellemment l’affaire (et peut-être même au delà de la vie du patient, ce qui permettra de transférer cet organe après reconditionnement ultra-minutieux chez un autre malade)

  2. En juin 2017 j’ai assisté à la présentation de son livre sur le transhumanisme par son auteur à la fondation Brocher à Hermance.
    Lorsque Luc Ferry a évoqué le modèle Uber pour parler de l’économie participative, il a glissé dans une courte parenthèse son espoir qu’il n’y avait pas dans l’assemblée de chauffeur de taxis.
    Mal lui en a pris. J’étais bien là et je lui ai fait savoir par mail à quel point il était pour moi inconcevable de considérer ces prédateurs que sont ces sociétés qu’il évoque comme des acteurs d’une économie de partage. Je ne retrouve plus la réponse qu’il a daigné m’envoyer où il bottait en touche en quelques lignes lapidaires. Mais je ne résiste pas à vous envoyer mon mail pour illustrer mon propos.

    Pierre Jenni à Luc Ferry
    Votre conférence à Hermance
    24 juin 2017

    bonjour Luc,

    et merci pour cette merveilleuse prestation à la fondation Brocher qui m’a fait oublier le soleil. J’ai terminé la journée avec une insolation…
    Désolé de vous annoncer que oui, il y avait un chauffeur de taxis dans l’assemblée.

    Auriez-vous l’amabilité de m’expliquer le message que vous véhiculez en utilisant les services de Uber ?
    Je comprends bien que votre approche ne se veut pas morale ou éthique.
    Mais comment justifiez-vous une telle approche lorsque vous appelez pour de la régulation à laquelle échappent justement les modèles d’hyper-capitalisme que représentent ces sociétés.
    Car au final, lorsque tout le monde sera sur pied d’égalité légale, le modèle Uber reprendra simplement l’appellation taxi. Sauf que nous, les taxis, aurons été mis à terre et que les puissants pourront imposer leur diktat avec la bénédiction des autorités auxquelles elles auront fini par se soumettre. Les dindons de la farce seront évidemment les consommateurs qui paieront le prix fort pour utiliser les services de ce nouveau monopole privé qui imposera ses règles.
    Uber est une fraude magistrale qui ne reflète nullement le changement en cours.
    Comme vous le relevez très justement, cette société ne participe pas à ce que l’on appelle l’économie de partage.
    Pourtant il y en a qui se profilent…

    Voilà qui m’amène à ma seconde question. Votre charge contre Jeremy Rifkin (et le revenu universel) que vous ridiculisez alors qu’il annonçait déjà la fin du travail il y a 20 ans.
    Vous semblez passer un peu vite à vos conclusions qui consistent à marteler le crédo libéral des conséquences inéluctables de chaque révolution industrielle, ses gagnants et ses perdants, dans une lutte aussi vaine qu’inévitable.
    Pourtant, les plus grands de ce monde l’annoncent aujourd’hui. Lors du dernier forum de Davos, des personnalités invitées par le WEF ont mis l’accent sur la disparition de près de 50% des postes de travail d’ici 15 ans. Sans espoir de les voir remplacés.
    Les pontes de l’AI le martèlent en boucle. La singularité de Ray Kurtzweil suggère que la machine aura passé le test de Turing en 2030 et qu’à l’horizon 2050 nous serons devenus quantité négligeable.
    Je résume pour ne pas vous lasser. Mais je m’interroge sur votre conviction et suis particulièrement surpris de ne vous avoir jamais entendu sur les développements récents des applications décentralisées, P2P, basées sur les « blockchains » qui permettraient justement de se débarrasser enfin de ces intermédiaires parasites que sont les Uber, Airbnb et autres opportunistes bien décidés à prendre ce qui peut l’être avant que tout foute le camp avec la prochaine crise monétaire puisque tout l’argent en circulation n’est de fait que de la dette.
    Oserais-je vous suggérer de voir ce que propose swarm.city pour ne donner que cet exemple ?

    Bref, j’ai adoré vos façons, mais je reste très frustré sur le fond. Votre livre qui vous a pris quatre ans m’apparait comme déjà désuet.

    Je n’attends évidemment pas une réponse mais j’avais besoin de vous communiquer ma profonde déception.

    Je reste très séduit pas votre parcours et ne perds pas espoir de vous voir un peu moins sûr de vous avec l’âge.

    Cordiales pensées.

    P. Jenni

  3. le taxi-pithécanthrope n’a aucune raison de prétendre conserver son statut et ses privilèges nonobstant les méthodes de voyou d’Uber 1ère époque qui s’est un peu assagi depuis.

  4. Je comprends et partage en partie cette provocation. Le monde du taxi, comme tous les mondes doivent évoluer et s’adapter. A une condition cependant, que tout le monde suive les mêmes règles de concurrence loyale.
    Ceci dit, je pourrais vous expliquer en détails à quel point la vision populaire du monde du taxi est décalée de la réalité. La profession a fait sa mue bien avant l’arrivée de Uber et il y a longtemps qu’elle ne dispose plus de privilèges, si elle en a jamais disposé.
    Mais je ne vais pas squatter le blog de Mme Held-Kawam pour ce développement. Libre à vous de me contacter par mail si vous tenez à prolonger ce débat.

  5. Je comprends cette provocation et je partage l’idée que tout évolue. Cependant, dans le domaine qui nous concerne ici j’observe un sérieux décalage entre la perception du public et la réalité contemporaine du transport professionnel de personnes.
    L’industrie du taxi a déjà opéré sa mue bien avant la venue de Uber, mais il est vrai que cet évènement en a accéléré le processus.
    Toutefois, pour être valable, la transformation proposée par les nouveaux acteurs devrait suivre les mêmes règles que ses concurrents dans une compétition et une concurrence loyale. Ce qui n’est évidemment pas le cas de ces acteurs de la gig économie qui se prétendent au-dessus des lois et qui exploitent les esclaves des temps modernes sans apporter la moindre valeur ajoutée et dans le but de créer de nouveaux monopoles de fait.
    Ce qui me surprend c’est que la plupart des gens qui utilisent les services de taxi ont un discours bien différent de ceux qui n’y ont jamais recours. Ces derniers semblent plébisciter ces nouveaux modes d’exploitation sans même savoir de quoi il s’agit.
    Uber ne s’est pas assagi. La société a du gérer au coup à coup les réveils tardifs des autorités de chaque pays pour, en tout dernier recours, s’incliner ou dégager.
    La crise sanitaire devrait être le coup de grâce pour ces opportunistes sans scrupules dont le seul intérêt est le retour sur investissement pour leurs actionnaires qui ont fait un pari hasardeux et qui ne semblent pas réaliser que ce modèle n’a rien à voir avec une évolution des mentalités mais reflète plutôt les derniers barouds d’honneur d’un capitalisme financier qui s’est bouffé lui même tel le serpent qui se mord la queue.
    En revanche, de véritables initiatives prometteuses se dessinent. A l’instar de Arcade City dans un premier temps, puis Swarm City qui propose des applications décentralisées sur la blockchain et la suppression de ces intermédiaires parasites.
    Vivement le jour où nous saurons régler les problèmes qui empêchent le développement universel de ces outils qui permettront à tous d’être en relation avec le monde entier sans devoir passer par les filtres de ces grands groupes aux intérêts inavouables.

  6. Pingback: La longévité au cœur du transhumanisme. 2 vidéos pour le week-end. Par LHK – Les moutons enragés

  7. J’apprécie à sa juste valeur votre modération, qui vous honore. Il n’en est pas moins vrai que dans quelques année les « VBOTS » (véhicules-robots) auront remplacés les taxis tels que nous les connaissons et les « übers » par la même occasion, le tout géré par des compagnies financières propriétaires d’immenses flottes : s’en sera fini de la propriété individuelle et il faudra passer à la caisse que ça plaise ou non ! ! !

  8. Dans un article intitulé « Manipulation, programmation et contrôle mental », Pascal Noyrigat écrit que « Le contrôle mental, soit la « programmation » de la psyché, consiste à canaliser les consciences. C’est une des clés de domination ici-bas avec l’asservissement à et par l’argent dans un rapport au temps circonscrit (« le temps c’est de l’argent »…). Le contrôle mental prend différentes formes, de la plus simple à la plus complexe. Ainsi les méthodes d’apprentissage qui façonnent le cerveau, comme les programmes scolaires et universitaires qui formatent les croyances et l’esprit critique, sont une première forme de modelage du futur adulte qui vise à le rendre compatible et utile au système social en vigueur. De leur côté, l’information journalistique et le divertissement médiatique sont d’autres facteurs qui vont influencer la conscience selon un certain modèle. La pression sociale qui fait que l’individu se soumet à ce que l’on nomme « la pensée unique » est aussi une forme de contrôle mental, tout comme les diverses pollutions alimentaires et environnementales qui altèrent notre cerveau et par conséquence notre capacité de raisonnement et d’analyse… Sans oublier le subliminal ou la psychotronique, c’est-à-dire des outils (armes) qui influencent le système nerveux. La « religion sans nom », le transhumanisme, aime les robots et les automates. Elle en a besoin pour cette planète d’illusion où pensées, idées et créativité sont sous contrôle par la manipulation du subconscient de toutes les manières possibles. »
    Le transhumanisme, et toute la propagande « hollywoodienne » qui dure depuis les années 80 (Robocop, Ghost in the shell, Avatar, I robot, etc.) ont pour but de transformer l’être humain en un véritable robot, de le coupé de lui-même, en le privant de son âme, et de ses immenses possibilités dont il n’a pas la moindre idée.
    Généralement, tout produits, pratiques ou principes mis en avant par la société actuelle doit être considéré comme suspect, voire nuisible. Il ne s’agit pas de paranoïa, mais simplement d’appliquer un principe qui est valable tout le temps : avant d’agir, considère toujours l’origine et la fin de toute chose pour te diriger. Aussi, n’accepte pas les propositions douteuses sans examen.
    Le transhumanisme à pour objectif l’uniformisation et la standardisation de l’humanité.
    L’uniformité, pour être possible, nous dit René Guénon (Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps »), supposerait des êtres dépourvus de toutes qualités et réduits à n’être que de simples « unités » numériques ; et c’est aussi qu’une telle uniformité n’est jamais réalisable en fait, mais que tous les efforts faits pour la réaliser, notamment dans le domaine humain, ne peuvent avoir pour résultat que de dépouiller plus ou moins complètement les êtres de leurs qualités propres, et ainsi de faire d’eux quelque chose qui ressemble autant qu’il est possible à de simples machines, car la machine, produit typique du monde moderne, est bien ce qui représente, au plus haut degré qu’on ait encore pu atteindre, la prédominance de la quantité sur la qualité. C’est bien à cela que tendent, au point de vue proprement social, les conceptions « démocratiques » et « égalitaires », pour lesquelles tous les individus sont équivalents entre eux, ce qui entraîne cette supposition absurde que tous doivent être également aptes à n’importe quoi ; cette « égalité » est une chose dont la nature n’offre aucun exemple, puisqu’elle ne serait rien d’autre qu’une complète similitude entre les individus ; mais il est évident que, au nom de cette prétendue « égalité » qui est un des « idéaux » à rebours les plus chers au monde moderne, on rend effectivement les individus aussi semblables entre eux que la nature le permet, et cela tout d’abord en prétendant imposer à tous une éducation uniforme.
    Il va de soi que, comme malgré tout on ne peut pas supprimer entièrement la différence des aptitudes, cette éducation ne donnera pas pour tous exactement les mêmes résultats ; mais il n’est pourtant que trop vrai que, si elle est incapable de donner à certains individus des qualités qu’ils n’ont pas, elle est par contre très susceptible d’étouffer chez les autres toutes les possibilités qui dépassent le niveau commun ; c’est ainsi que le « nivellement » s’opère toujours par en bas.
    La plupart du temps, les individus veulent ressembler à autre chose qu’à eux-même. Ils suivent la mode, cette invention essentiellement moderne qui représente le changement incessant et sans but ; ils veulent ressembler à leurs héros, leurs acteurs ou chanteurs préféré, etc., et finalement porte un « masque » en permanence.
    Tombe le « masque » et connais-toi toi-même ! « Plonge » au plus profond de toi et découvre le Trésor qui y est caché, cette « fleur » qui dort depuis longtemps, et qui n’attend, pour être réveillée, telle la « Belle au bois dormant », qu’un « baiser de paix » de son « Prince charmant ».
    Cordialement.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/psychologieetloidessexes.html

  9. « …dans quelques année les « VBOTS » (véhicules-robots) auront remplacés les taxis tels que nous les connaissons… »
    Oui, c’est une évolution vraisemblable. Encore faut-il s’entendre sur le timing. L’engouement pour les véhicules autonomes a sérieusement chuté et les plus grosses entreprises se sont dorénavant focalisées sur le transfert vers des motorisations électriques pour tous les véhicules du marché. Pour l’automation le problème majeur vient de la cohabitation avec les conducteurs et les questions de responsabilité en cas de pépin. Pour que cela fonctionne il faut que tous les véhicules soient connectés et autonomes. Nous allons vraisemblablement voir des poches réservées à ce type de véhicules dans un premier temps, comme les hyper-centres qui leurs seront réservés, ou des campus. A vue d’oeil, le remplacement des taxis ne se fera pas avant 2040, à moins d’évènements majeurs qui remettraient en question tous les pans de nos sociétés. Aujourd’hui, le taxi et ses variantes sont au contraire devenus des alternatives intéressantes pour tous ceux qui ne voient plus l’utilité de posséder une voiture. Et surtout pour toutes les personnes à mobilité réduite qui dépendent du chauffeur pour les assister dans leurs déplacements, porter les courses, ouvrir les portes etc. Le métier est devenu une forme d’assistance sociale et un service de livraison.

    Je ne partage pas les réflexions de Anwen au sujet de la technologie. S’il est avéré qu’elle a souvent fait l’objet d’une exploitation à des fins militaires grâce aux budgets alloués à ce type de recherche, elle a aussi permis des miracles dans l’amélioration de nos conditions de vie.
    Ce n’est donc pas la technologie qu’il s’agit de fustiger, mais l’usage que nous en faisons.
    J’apprécie sa mise en garde sur notre tendance à suivre le mouvement sans esprit critique mais j’observe que l’éducation a toujours visé des buts opportunistes de développement du marché. Très rares sont ceux qui se sont consacrés à des disciplines non rentables, par passion, et les parents tiennent à assurer l’indépendance de leur progéniture.
    Tout cela est appelé à changer radicalement lorsque la machine aura remplacé l’humain dans la plupart des tâches qu’elle réalisera mieux avec beaucoup moins de dépense énergétique.
    Je considère cela comme une bonne nouvelle car le monde du travail m’apparait comme un abrutissement et la négation de la seule véritable valeur de l’humain, sa créativité, que la machine aura bien de la peine à atteindre un jour si elle le pourra.
    Nous vivons une époque charnière comme lors des précédentes révolutions industrielles où nous devons réinventer un nouveau paradigme qui ne repose plus sur le marché et sa logique consumériste dévastatrice tant pour l’environnement que pour la santé publique.
    Le RBI qui n’a pas encore fait son chemin dans la tête des gens en raison de la sacro-sainte valorisation de l’effort et du travail fourni ansi que du mérite qui en découle. Il ne sera qu’un tampon pour absorber le choc de la mutation vers une société d’abondance qui aura su gérer ses ressources de manière durable.
    In fine, j’en suis venu à penser que la valeur la plus importante que nous devrions défendre est l’enthousiasme et la confiance qui sont non seulement des conditions pour évoluer harmonieusement mais surtout le meilleur moyen de conserver et déployer l’énergie nécessaire au changement profond qui se profile. C’est pourquoi il me semble nécessaire de se surveiller, chacun de nous à notre petit niveau personnel et sur chaque pensée qui traverse notre esprit pour continuer à alimenter la flamme et aider le monde à se diriger dans une direction salutaire.
    Mais j’avoue que ce n’est pas facile avec le matraquage permanent d’informations anxiogènes dont je peine à comprendre la finalité. C’est pourquoi j’ai renoncé à consulter les principaux médias dominants ainsi que les grands groupes numériques et les réseaux sociaux qui jouent le même jeu dangereux. Le sevrage prend du temps. Il n’est pas facile de se déconnecter. Mais c’est un passage nécessaire pour retrouver sa capacité de penser par soi-même et couper le flux permanent d’une manipulation morbide dont je peine à comprendre le sens et la finalité.

  10. Merci pour ce lien vers l’interview de Ferry par Polony. Je ne sais si c’est du à la mise en scène, mais j’ai senti que les deux interlocuteurs étaient un peu tendus, sur leurs gardes.
    Je suis toujours étonné de traduire les comportements, le ton, la vitesse de parole, les interruptions comme autant de paramètres qui parfois ne cadrent pas vraiment avec les mots proférés.
    Ici, ça se passe plutôt bien et les deux semblent d’accord. Mais on ne va pas trop profond.
    Ce qui m’a dérangé dans l’attitude de Ferry ce n’est pas ce qu’il dit ou ce qu’il pense car d’une part je le trouve plutôt éloquent et d’autre part je partage pas mal de ses réflexions. Mais c’est le fait qu’il soit en parfaite contradiction lorsqu’il demande de la régulation dans le domaine du transports de personnes, ne serait-ce que pour que tout le monde soit sur pied d’égalité, mais il contribue à la jungle qu’il dénonce en utilisant les services de ces prestataires sous prétexte que c’est le futur et que les autres n’ont qu’à se bouger.
    J’ai le sentiment qu’il n’a pas réalisé le caractère prédateur de ces nouveaux groupes technologiques et je suis surpris qu’il ne voie pas qu’in fine, « the winner takes it all » est l’objectif de ces nouveaux monopoles de fait dont le libéralisme se défend. Tout au plus demande-t-il au législateur de surveiller et réglementer sans se soucier des conséquences de cet espace de non droit dont il profite. A sa place, je me sentirais mal à l’aise, non pas seulement lorsqu’un chauffeur de taxi assiste à son speech, mais quand il monte dans un Uber en sachant que le type qui le conduit vit littéralement dans sa voiture pour joindre les deux bouts.

  11. Est ce que la course pour implanter des bases dans l’espace et sur la lune pour miner les métaux rares et aller également sur astéroides pour s’assurer les ressources nécessaires à l’exploration de l’espace et pour assurer le développement exponentiel de ces technologies AI , robots, transhumanisme seraient en fait liés?
    illusion propagande ou technologies déjà en places en secret ce qui aurait été rendu possible grâce aux trillons détournés vers les technologies personne ne peut l’affirmer
    Nous sommes dans le dark age ou il n’y a plus de vérité ni de valeurs
    Mais de tout cela dépendra l’avancement réel dans le domaine du transhumanisme dont veulent bénéficier les élites pour vivre entre 200 et 400 ans et même éternellement
    Pourquoi ne pas les transformer en arbres pour exhausser leur vœux de vivre pendant des siècles ou presque car un futur avec Bill Gates et ses acolytes qui pourraient vivre pour des siécles est totalement diabolique et effrayant.

    t

  12. @Anwen
    « Le transhumanisme à pour objectif l’uniformisation et la standardisation de l’humanité ».
    Je me demande où vous avez été pêcher ça ! vous êtes sûr que les transhumanistes sont des ultra-frankensteinistes ?

  13. Pingback: Pourquoi leur obsession de fermer les restaurants ? Tout sauf un hasard. Il faut gâcher votre vie, pas seulement la tuer, et pousser au suicide vaudra mieux que tuer, pour collecter les âmes en enfer. Le malthusianisme doit donc être qualitatif, p

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