La suppression du cash, une étape vers le transhumanisme? Big Reset.

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En 2017, Visa annonce une nouvelle initiative aux États-Unis dans le cadre d’un effort plus large visant à dissuader les consommateurs d’utiliser des espèces. La société de cartes de crédit prévoit de donner 500 000 $ à 50 restaurants et vendeurs d’aliments pour payer leurs coûts de technologie et de marketing, à condition que les entreprises s’engagent à refuser de l’argent.

https://cashessentials.org/is-visa-so-desperate-for-business-they-need-to-pay-merchants-to-go-cashless/

Ceci est un exemple pour illustrer la guerre qui fait rage, depuis de nombreuses années, contre la monnaie physique.L’organisation qui fut mise en place est redoutable. Ainsi Better than cash alliance fut fondée par l’incontournable Bill& Melinda Gates Foundation (parmi les principaux promoteurs et sponsors avec la Citi et Omidyar net.), Citibank, Mastercard, Omidyar Network de Pierre Omidyar du fondateur de eBay, USAID et Visa Inc. Une série d’organisations internationales en sont membres. Depuis, on y compte la Catholic Relief Services, Care, la World Food Program, World Savings Banks Institute (Institut de l’épargne bancaire mondiale), ou la Clinton Development Initiative… (cf extrait Dépossession ci-dessous)

Actionnaires de Mastercard et de VISA?

Voici les actionnaires de ces intermédiaires du sans-cash (Boursier.com)

La monnaie physique attaquée partout

Celle-ci est sur le point d’aboutir dans de nombreux pays du monde. Entre les suppressions de distributeurs de billets par leurs propriétaires et les attaques de professionnels (bancomat et convoyeurs de fonds) venus de l’Est, les jours du cash sont comptés et feront partie du Big Reset annoncé.

Des braqueurs venus de l’Est multiplient les attaques de bancomats https://www.24heures.ch/lematindimanche/accueil/braqueurs-venus-multiplient-attaques-bancomats/story/17195088
Attaques de fourgon: des bancomats postaux pourraient manquer d’argenthttps://www.letemps.ch/suisse/attaques-fourgon-bancomats-postaux-pourraient-manquer-dargent
Le nombre de distributeurs de billets continue de baisser en France https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/france/le-nombre-de-distributeurs-de-billets-continue-de-baisser-en-france_AN-201907230068.html
https://www.lci.fr/conso-argent/disparition-des-distributeurs-de-billets-comment-les-petites-communes-s-adaptent-2160925.html

Le canton de Vaud a pris des mesures extraordinaires dont la suivante qui laisse rêveur: « Autre mesure attendue après la nouvelle attaque d’un fourgon, la semaine dernière à Daillens, les véhicules doivent désormais être équipés d’un dispositif de destruction automatique des valeurs en cas d’effraction.« 

https://www.letemps.ch/suisse/transport-fonds-conseil-detat-vaudois-prend-mesures-urgentes

La cryptomonnaie comme solution pour Microsoft

La chose ne semble pas très importante puisque nombreuses sont les personnes qui se servent aujourd’hui de la monnaie électronique qui rend virtuelle leur monnaie nationale. Du coups, plus besoin de cash.

Sauf que les choses ne s’arrêtent pas à la suppression du cash. Le Big Reset mettra en place de la cryptomonnaie adossée ou pas aux devises mondiales. De fait, une cryptomonnaie, dite aussi cryptoactif, cryptodevise, monnaie cryptographique ou encore cybermonnaie, est une monnaie émise de pair à pair, sans nécessité de banque centrale (Wikipédia). Et la plus connue est le Bitcoin, cryptomonnaie sortie de nulle part au lendemain de la crise de subprimes. Le système en question est utilisable au moyen d’un réseau informatique décentralisé. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cryptomonnaie

https://fr.wikipedia.org/api/rest_v1/page/graph/png/Cryptomonnaie/0/759e5c266a78f0c884c1d737d777bf23e58c65d1.png

Cryptomonnaies les plus utilisés en 2020.

https://lilianeheldkhawam.com/2016/05/18/osons-le-debat-sur-le-bitcoin-liliane-held-khawam-pourquoi-le-bitcoin-nest-pas-une-monnaie-mais-une-religion-charles-sannat/

Nouvel ordre économique, cryptomonnaie incluse

Source Vidéo https://reorganisationdumonde.com/nouvel-ordre-economique-presentation-video-vincent-held/

La cryptomonnaie a été présentée sous une forme très décentralisée et attractive par des populations exaspérées par les abus de la planète de la haute finance. Sauf que nous avions relevé en 2016 les critiques d’un insider qui démontraient une tendance à la centralisation du pouvoir. La citation en question avait irrité en son temps un certain nombre de fans de la nouvelle monnaie. La voici:

Mike Hearn, un Insider reconnu par la presse anglosaxonne:

« Pourquoi le Bitcoin a échoué ? Il a échoué parce que la communauté a échoué. Ce qui était censé être une nouvelle forme décentralisée d’argent qui manquait aux «institutions d’importance systémique» et quelque chose « too big to fail» est devenu encore pire: un système complètement contrôlé par une poignée de personnes. Pire encore, le réseau est au bord de l’effondrement technique. Les mécanismes qui auraient dû prévenir et  empêcher ce résultat sont défaillants, et par conséquent il n’y a plus beaucoup de raisons de penser que le Bitcoin peut effectivement être mieux que le système financier existant. »

https://lilianeheldkhawam.com/2016/05/18/osons-le-debat-sur-le-bitcoin-liliane-held-khawam-pourquoi-le-bitcoin-nest-pas-une-monnaie-mais-une-religion-charles-sannat/

Le brevet de Microsoft pour un système de cryptomonnaie sur fond de machine humaine

Et voici en écho à ces critiques éclairées le brevet de Microsoft tel qu’il fut déposé en juin 2019.Brevet Microsoft crypto

Enregistrement par Microsoft d’un brevet traitant d’un système de crypomonnaie produite par le corps humain

Schéma Microsoft brevet crypto

Le texte de ce brevet se trouve ici. Vous constaterez que la plateforme supposée être décentralisée pourrait ne plus l’être!  Le point 10 le dit clairement: Most blockchain-based cryptocurrency is decentralized in the sense that it has no central point of control. However, blockchain-based cryptocurrency can also be implemented in a centralized system having a central point of control over the cryptocurrency.

Brevet Microsoft utilisant le corps humain pour miner de la cryptomonnaie/ Le texte

Connexion homme-machine par les implants cérébraux

Certains voient des liens entre cette technologie et celle du vaccin contre le Covid-19. Pour l’heure, je n’ai pas d’éléments pour le relayer sur cette page. En revanche, je verrais une autre technologie qui saute aux yeux, et qui me semblerait répondre parfaitement bien à la demande signalée de ce brevet: celle des implants de Elon Musk.

https://www.nexus.fr/actualite/technoscience/implants-satellites-5g-technoscience/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Implant_c%C3%A9r%C3%A9bral

Nexus présente ce qui mérite beaucoup d’attention, à savoir les implants cérébraux Neuralink & satellites Starlink. Et le site d’être convaincu que Elon Musk serait en passe d’imposer le technoscientisme au monde. Personnellement, je prends très au sérieux ces porte-parole du Nouveau Monde inondé de milliards de dollars.

https://i0.wp.com/assets.letemps.ch/sites/default/files/styles/article_detail_desktop/public/media/2019/07/17/file769gj45ziev1e4xexh2e.jpg?resize=660%2C359&ssl=1

La connexion homme-machine sera effectuée grâce à un implant inséré directement dans le cerveau par un robot et relié sans fil à un ordinateur. — © NEURALINK(Le TEMPS ICI). Selon le journal, Elon Musk a dévoilé, lors d’une conférence, les grandes lignes de son nouveau dessein: connecter les cerveaux aux ordinateurs. Une fusion qui permettra selon lui de contrôler par la pensée les objets connectés, mais aussi d’augmenter nos capacités cognitives – par exemple en améliorant notre mémoire ou en apprenant une langue étrangère d’un simple copier-coller. (On relèvera l’emploi du futur simple par le journaliste)

 

Un tweet intéressant
SwissCognitive
@SwissCognitive
#sda2018 #duality Tradition vs. Progress Control vs. Trust Machine vs. Human Convenience vs. Security
Dialog Arena 2018
PS Toute ressemblance avec le modèle coronal de Kate Rayworth n’est pas fortuite. C’est la Nouvelle organisaiton sociétale centrée sur la fusion homme-machine via le système de cryptomonnaie (pex celui de Microsoft)
Bref, les choses qui feraient de nous des cyborgs sont beaucoup plus avancées que ce que les citoyens confinés, masqués, et soumis à distanciation sociale peuvent imaginer. La suppression du cash est une pierre de plus posé dans le cadred e l’édification de la société posthumaine. Le vaccin anti-Covid-19 en est une autre. Etc.
Ci-dessous un extrait de mon livre Dépossession qui traite des enjeux liés à la suppression du cash. Vous y découvrirez les patrons du jour de la blockchain, supposée échapper à la planète finance…

Bonne lecture.

LHK

Lire également: BRI – Covid-19, cash, and the future of payments(DOC)

Partenariat technoscience-Finance

https://i0.wp.com/ethz-foundation.ch/wp-content/uploads/2016/11/DSC_0019_edit2.jpg?resize=660%2C336&ssl=1

SIX is new partner of ETH ZISC//Urs Rüegsegger, PDG de SIX Group (entreprise qui tient l’ensemble du système financier suisse: clearing, REPO, information, gestion des comptes des banques auprès de la BNS, le clearing bancaire en euros, etc.), et Lino Guzzella, président de l’ETH (Photo: Fondation ETH Zurich)

La suppression du cash, indispensable à la prise de pouvoir totale, DEPOSSESSION, 2018

L’alliance banco-financière veut, voire exige, la suppression du cash. Evalué à environ 10% de la masse monétaire en circulation. La suppression de la prérogative de battre monnaie rendra ainsi obsolète la principale raison d’être constitutionnelle des banques centrales nationales. Ça tombe bien, la technologie dite du « blockchain », qui a émergé de nulle part au lendemain de la crise des subprimes (notamment avec le bitcoin), ne nécessite pas de supervision par un « tiers de confiance ». Normalement, cette technologie devrait être amenée à remplacer, à terme, le système bancaire classique. Pour ce faire, la suppression du cash est indispensable.

En 2016[1], le thème du World Economic Forum (WEF)  portait sur la suppression du cash. Klaus Schwab, fondateur du WEF y avait fait référence à « la quatrième révolution industrielle », en parlant de la révolution digitale[2]Mais c’est la publication sur le site de l’organisation qui attire l’attention. Dans « Qui sera le roi de ce monde sans cash», un nouveau monde nous est présenté avec moult références à un roi, une couronne dormante, une révolution globale et un nouvel ordre mondial. Une terminologie qui a tout de même de quoi interpeller. Et l’article de nous faire entendre que les petits acteurs auraient une chance de remporter la mise… « La révolution sans cash est en marche. Les gouvernements, les entreprises, les start-ups et les consommateurs peuvent avoir des motivations différentes pour détrôner le cash mais le résultat final sera probablement le même. Mais avec la mondialisation où « gros » est traditionnellement « beau », ce sont les plus petits acteurs — start-ups, petites entreprises et consommateurs — qui vont en définitive façonner le nouvel ordre mondial. Et pour ceux qui aiment l’innovation et les idées nouvelles ce ne peut être qu’une bonne chose »[3]. Le texte n’indiquait en revanche pas les sources de financement desdites startups…

Les plus grands acteurs de la haute finance internationale vont défiler lors de cette rencontre : Bill Gates (Microsoft), Blythe Masters (ex. JP Morgan et inventrice des produits dérivés qui sont à l’origine de la crise des subprimes, reconvertie depuis dans la promotion du Blockchain[4]), Michel Sapin (alors ministre de l’Économie), Christine Lagarde (FMI) ou William White (OCDE). Leurs discours étaient convergents et militaient en faveur de la société sans cash.

Mme Blythe Masters, qui prône la suppression du K, fut accusée par The Guardian d’être la femme qui a inventé les armes financières de destruction massive, et même de manipulation des prix du marché de l’énergie. Son parcours est d’autant plus intéressant pour nous qu’elle est une double ambassadrice du nouveau monde qui se met en place. Une fois en tant que militante de la suppression du cash, et une autre fois en tant que promotrice de la blockchain et des actifs digitalisés.

Blythe ne quitta la JP Morgan qu’en 2014, mettant un terme à 27 ans de carrière. La crise des subprimes à cause de laquelle, elle fut pointée du doigt, ne fut pas source de rupture de collaboration. En fait, JP Morgan devient un client de la nouvelle société Digital Asset dont elle est CEO depuis 2015.

Selon le site web de la société, la plateforme d’actifs digitalisés, que développe l’entreprise de Mme Blythe, serait la seule à avoir été développée en fonction des besoins de production des plus grandes institutions financières de la planète. Vous ne serez donc pas étonnées de trouver certaines références sur son site, telles que : Goldman Sachs, JP Morgan, Accenture, IBM, Santander, ABN_AMRO, Price Waterhouse Coopers (un des partenaires mondiaux). Le client IBM a par exemple dévoilé récemment son « Blockchain as a service » basé sur la technologie open source « Hyperledger fabric », qui a servi à développer la version 1.0 de Linux Foundation (Info Hightech). Dans ce monde si petit de la haute finance et de la haute technologie, nous découvrons que Mme Masters[5] est aussi présidente du conseil de Linux Foundation, dont les produits sont le fruit de l’open source, et donc de « l’économie de partage » prônée par l’élite de la finance internationale… C’est par cette technologie de la Blockchain que le cash devrait être remplacé.

Des économistes américains qui font autorité au sein du monde académique international, se joignent à ces voix du WEF pour imposer la suppression du cash. On peut compter sur l’ancien Secrétaire au Trésor américain [6], le professeur [7]Lawrence Summers et l’ancien économiste en chef du FMI et professeur à Harvard Kenneth Rogoff, qui préconisent le retrait progressif des grosses coupures. « Selon Rogoff, éliminer les gros billets pourrait également servir la politique monétaire : en période de déflation, les banques centrales auraient alors plus de latitude pour imposer des taux d’intérêt négatifs, puisque la menace d’une ruée vers les banques pour récupérer les dépôts en numéraire aurait ainsi disparu. » (Alan Wheatley[8]). Mais voilà que MM Summers et Rogoff sont des membres du G30, le think tank dont nous avons déjà parlé[9]. Ils siègent donc avec de nombreux banquiers centraux (y compris MM. Paul Volcker, Ben Bernanke, et Jean-Claude Trichet), certains patrons des grandes banques too-big-to-fail, ainsi que des principaux gestionnaires d’actifs concentrateurs des  richesses planétaires…

Dans les faits, une méga alliance qui regroupe des gouvernements, des entreprises et des fondations globales a vu le jour. Better than cash alliance fut fondée par Bill& Melinda Gates Foundation (parmi les principaux promoteurs et sponsors avec la Citi et Omidyar net.), Citibank, Mastercard, Omidyar Network de Pierre Omidyar du fondateur de eBay, USAID et Visa Inc. Une série d’organisations internationales en sont membres. On y compte la Catholic Relief Services, Care, la World Food Program, World Savings Banks Institute (Institut de l’épargne bancaire mondiale), ou la Clinton Development Initiative…

Le Fonds d’équipement des Nations Unies (United Nations Capital Development Fund, UNCDF), qui vise à accompagner la réalisation des « objectifs du Millénaire » des Nations-Unies dans les pays les moins avancés, sert de secrétariat à Better Than cash alliance. Le Fonds héberge d’ailleurs l’Alliance dans ses locaux de New York. Enfin, celle-ci travaille étroitement avec les organisations supranationales. Elle représente même un outil d’implémentation du G20 Global Partnership for Financial Inclusion.

Un programme d’une envergure extraordinaire mené dans une perspective multilatérale et en partenariats multiples! Par conséquent, et pour répondre à la question de Jacob de Geer sur le site du WEF « Qui sera le roi de ce monde sans cash ?», nous sommes juste sûrs que cela ne peut être une startup sans les capitaux de l’élite financière.

La rencontre de Davos a fait dire à Simone Wapler « Il serait plus juste de dire que la société sans cash est évidemment une bonne chose pour les invités de Davos.  Une telle société permet de transformer chacun en pantin docile des gouvernements, des banques centrales et des banques commerciales et de quelques grandes entreprises du numérique. Voici un magnifique exercice de capitalisme de copinage : chacune de nos transactions enrichira nécessairement l’un de ces acteurs, point de passage obligé. Pas de révolte possible, sinon, en un clic on vous piquera votre fric. »[10]

Côté terrain, les choses progressent inexorablement dans le sens imposé par les élites financières, contre la volonté des populations. En France, par exemple, au lendemain des attentats de janvier 2015, les règlements en espèces ont été ramenés de 3.000 à 1.000 € ! Idem en Italie. La BCE prévoit de ne plus imprimer les billets de 500 euros. En Norvège, la plus grande banque du pays demande la suppression totale de l’argent liquide. Les Suédois se passent toujours plus de cash, avec des transactions à 95 % sans argent liquide. Ils suppriment les distributeurs de billets par centaines. Quant au Danemark, ses représentants se donnent pour objectif de “supprimer l’argent liquide” d’ici 2030.

Selon un économiste de Chatham House, Alan Wheatley[11],  “La Corée du Sud prévoit de cesser la fabrication de pièces de monnaie d’ici à 2020. Les paiements en ligne explosent, et la marche vers une société sans numéraire semble inéluctable. Les jeunes, en particulier, mais aussi les plus aisés et les plus instruits, sont de plus en plus à l’aise avec les paiements par carte ou par téléphone mobile. Aux Pays-Bas, par exemple, le nombre de règlements par carte a dépassé pour la première fois les opérations en liquide en 2015 (NFPS, 2016). »

Pour l’instant, les résistances en Occident sont fortes dans divers pays et non des moindres. Cela fit dire à A Wheatley[12] « Prudence, toutefois. Dans d’autres pays avancés, comme l’Allemagne, l’Autriche, le Japon, Singapour ou la Suisse, l’argent liquide règne toujours en maître et ne montre aucun signe de faiblesse. Dans le monde, peut-être 85 % des règlements sont encore faits en espèces. »

Supprimer le cash revient à exclure tout risque de «bank run », et de défiance envers les établissements bancaires. Sa suppression revient à leur accorder carte blanche. Pire que cela encore, il leur serait possible de virer par un simple clic tout individu qui ne devait plus convenir au système, à l’exemple d’un interdit bancaire ! Toute personne consciente du danger d’une société sans cash devrait utiliser au maximum les numéraires pour exercer un contrepouvoir. En Occident, la résistance et les pétitions s’organisent, mais pas dans un pays comme l’Inde.

Le gouvernement indien a brusquement, un matin de 2017, fait interdire 86 % de la masse monétaire des billets de banque (numéraire) en circulation. Dans le viseur, les billets de 100 et 500 roupies, équivalents à 7 ou 10 euros. Ce tsunami, a fait trembler non pas les mafieux, mais les petites gens qui vont au marché vendre leur production, ou qui habitent loin de la banque la plus proche. Ces personnes n’ont toutefois pas tout perdu. Elles ont tout d’abord gagné le droit de recevoir de la monnaie-dette scripturale des banques en échange de la monnaie numéraire nationale légale! Comment ? Elles ont reçu le droit d’ouvrir des comptes bancaires subventionnés ! De l’argent public donc qui bénéficie in fine au système bancaire.

Un point qui n’est pas suffisamment relevé est que ces personnes ont dû fournir leurs données biométriques pour avoir accès au réseau de paiement numérique. Derrière cette opération qui en a choqué plus d’un, Norbert Häring[13], économiste allemand réputé, nous fait découvrir quelques données de ce brutal procédé qui a généré en décembre 2016 chaos et fraude[14], mais qui a abondé dans le sens des banquiers et des marchands de cartes de crédits tels que Visa et Mastercard, deux membres fondateurs de Better than cash alliance !

Häring nous apprend que l’assaut contre le cash indien repose sur des accords de coopération signés entre le ministère des finances indien et USAID[15], l’agence américaine pour le développement international. Indépendante du gouvernement, cet organisme est l’un des membres fondateurs de Better Than cash Alliance. Or, un de ces accords de coopération consiste à repousser le cash dans le monde pour favoriser le paiement numérique des transactions. Et voilà que quatre semaines avant l’opération contre le cash indien, USAID avait annoncé la création, conjointement avec le gouvernement indien, du Catalyst Inclusive Payment Partnership. Le but étant de promouvoir le paiement digital pour mettre en place une approche « écosystémique ». C’est exactement ce qui se passa au lendemain de la suppression des billets de banque. Les deux sociétés de porte-monnaie électronique indiennes (Paytm et MobiKwik) ont enregistré immédiatement un bond spectaculaire de transactions via les téléphones portables[16]

Rien à voir donc avec l’argent sale des petits commerçants indiens, mais, en revanche, tout à faire avec la mise en place d’un système mondial de paiement digitalisé, où personne ne pourrait acheter ni vendre sans être dans la « transparence». Une transparence à sens unique vis-à-vis des alliances banco-techno-financières – et hors du contrôle de toute autorité étatique publique…

SUPPRESSION DU CASH EN INDE

L’effet sur la roupie ne s’est pas fait attendre. Ce plongeon a  pour effet de détériorer le pouvoir d’achat (des importations par exemple) des indiens, tout en  améliorant celui des investisseurs en dollar…

Selon Häring, des personnages-clés ont joué des rôles déterminants dans l’assaut contre le cash indien. Le principal est évidemment le banquier central Raghuram Rajan, ancien haut cadre du FMI, a dû quitter son poste après cette opération de démonétisation hautement impopulaire. Sans problème, il a pu réintégrer celui de professeur d’économie à l’Université de Chicago, celle qui a été imprégnée par les concepts néolibéraux de Milton Friedman[17].

A noter que le banquier indien serait, d’après Häring, membre du Groupe des Trente, G30, cette organisation de l’ombre aujourd’hui présidée par le patron de JP Morgan, dont nous avons déjà parlé plus haut. Détail important, le journaliste allemand confirme dans son papier que ce groupe semble être l’un des centres de coordination majeurs de la guerre livrée au cash au niveau planétaire.

Le processus de la suppression du cash concerne aussi largement la Chine. Contrairement aux Canadiens, qui promeuvent les cartes de crédit sans contact (leur utilisation a triplé entre 2009 et 2013), la « Chine a largement sauté l’étape des cartes, pour passer directement des espèces au mobile. En 2015, le nombre d’utilisateurs de paiements mobiles a bondi de 64,5 %, et presque 60 % des 710 millions d’internautes du pays réglaient avec des dispositifs mobiles à la fin de cette même année. » (A. Wheatley[18])

C’est donc à travers divers cercles d’influence disséminés à travers le monde, et incluant des membres venant des quatre coins de la planète, que les réseaux planétaires s’entremêlent et rendent le processus de la suppression du cash inéluctable. Messages et réunions se multiplient autour du sujet.

Récemment, nous apprenions que[19] -dans un bureau du NASDAQ- une « (…)“réunion secrète” qui avait impliqué plus de 100 cadres supérieurs de certaines des plus grandes institutions financières aux États-Unis a eu lieu à New York. Au cours de cette “réunion secrète”, une société connue sous le nom “Chain” a dévoilé une technologie qui transforme les dollars américains en véritables «actifs numériques». Selon les témoignages, il y avait des représentants du Nasdaq, de Citigroup, Visa, Fidelity, Fiserv et Pfizer dans la salle, et “Chain” revendique aussi d’être en partenariat avec Capital One, State Street et First Data. »[20].

Les invités y étaient venus pour parler de la technologie « blockchain », destinée à révolutionner la finance. Ils ont pu la tester au travers d’un logiciel… En fin de réunion, ils avaient tous assisté à la transformation de dollars en actifs numériques, utilisables de suite dès l’ouverture d’un commerce. Une technologie qui se veut révolutionnaire, quasi sûre (prudence tout de même), à la fois locale et planétaire, et agissant en temps réel. Selon M Snyder, « Bien que l’argent déposé sur un compte bancaire se déplace déjà électroniquement et constamment aujourd’hui, il y a une différence entre ce système actuel et la monnaie numérique (monnaie virtuelle). Les paiements électroniques actuels sont en réalité des messages avertissant que l’argent a besoin de passer d’un compte à un autre, et ce mode de fonctionnement est lent puisqu’il prend du temps durant le processus de paiement. Pour les clients, transférer de l’argent entre les comptes peut prendre des jours puisque les banques attendent des confirmations. En revanche, les dollars numériques sont pré-chargés dans un système tel qu’un blockchain. Ainsi, ils peuvent être échangés quasiment instantanément contre n’importe quel actif. »

Au lieu d’attendre à chaque réception et à chaque confirmation de paiement, ce qui correspond au dispositif actuel», a déclaré le CEO et co-fondateur de Chain, Adam Ludwin. “Le paiement et le règlement deviennent identiques.”

La suppression du cash est, d’ores et déjà, décidée dans les hauts lieux de la haute finance supranationale. Il ne reste plus, pour la mise en place finale, qu’à se défaire de la méfiance de certaines populations qui ont jusque-là bénéficié de libertés fondamentales et autre démocratie… Celles-ci devraient y demeurer réfractaires, à moins qu’un bon marketing médiatique des spin doctors ne les fasse changer d’avis…

Une autre méthode pourrait aussi bien être adoptée : celle du fait accompli. Nous voyons actuellement fleurir aux quatre coins de la planète des magasins sans employés à la caisse. Si ce mouvement devait s’amplifier, la suppression du cash s’imposera aux citoyens malgré eux.

L’avenir de nos libertés fondamentales se joue à l’heure actuelle.

[1]« Who will be King in cashless world », Site weforum.org du WEF, 26 août 2015, Jacob de Geer

[2]Selon le fondateur du WEF, Klaus Schwab, cette révolution digitale « brouille les lignes entre les sphères physiques, numériques et biologiques », une thématique qui converge avec la 4ème partie de cet ouvrage.

[3]« A Davos, l’élite soutient la société sans cash », Simone Wapler, Janvier 2016, la Chronique Agora

[4]Blythe Masters est la personne qui mit au point les CDS, produits responsables de la crise des subprimes…

[5]Site de digitalasset.net

[6]Sous la présidence de B Clinton, puis dirigea sous B Obama la White House National Economic Council.

[7]Harvard University

[8] Alan Wheatley a travaillé pour Reuters en tant que global economics correspondent. A dirigé la publication et participé à la rédaction de l’ouvrage “The Power of currencies and currencies of power »

[9] Cf. chapitre 5 de cet ouvrage

[10]« A Davos, l’élite soutient la société sans cash », Simone Wapler, Janvier 2016, la Chronique Agora

[11]Alan Wheatley a travaillé pour Reuters en tant que global economics correspondent. A dirigé la publication et participé à la rédaction de l’ouvrage “The Power of currencies and currencies of power »

[12]Idem

[13]Auteur et journaliste au Handelsblatt allemand, plusieurs fois primé pour ses travaux. Il est aussi auteur du best-seller « L’abolition de l’argent et les conséquences », 2016. La référence faite ci-dessus se rapporte à sa publication « A well kept open secret : Washington is behind India’s brutal Experimental of abolishing most cash » (Janvier 2017)

[14] « La pénurie de cash plonge l’Inde dans le chaos », TDG, décembre 2016

[15]Créée en 1961, celle-ci est indépendante du gouvernement américain, et trouve sa source dans le plan Marshall d’aide à l’Europe de l’après la seconde guerre mondiale. Sa  mission consiste à réduire la pauvreté, promouvoir la démocratie et la croissance économique. Elle dispose d’un confortable budget mis à disposition par le gouvernement américain.

[16] « La pénurie de cash plonge l’Inde dans le chaos », TDG, décembre 2016

[17] M Friedman est un des pères du néolibéralisme.

[18] Alan Wheatley a travaillé pour Reuters en tant que global economics correspondent. A dirigé la publication et participé à la rédaction de l’ouvrage “The Power of currencies and currencies of power »

[19]Information publiée par the Economic Collapse blog autour d’une rencontre, entre représentants du marché de la haute finance, qui s’est tenue le 3 mai 2016 à New York dans le secret nous intéresse particulièrement. Michael Snyder s’y réfère à un article de Bloomberg du 2 mai 2016.

[20]Inside the secret meeting where Wall Street tested digital cash“, Bloomberg, mai 2016

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13 réflexions sur “La suppression du cash, une étape vers le transhumanisme? Big Reset.

  1. Les cryptomonnaies ne sont ni anonymes, ni sûres: elles sont spéculatives (effrénées?) et les gouvernements obtiennent tous les outils nécessaires au suivi des opérations

  2. Pingback: Le blog de Liliane Held-Khawam:La suppression du cash, une étape vers le transhumanisme? Big Reset-la Parlement suédois a refusé à l’unanimité,des « populistes » aux socio-démocrates, un projet de loi du gouvernement inte

  3. Merci Liliane pour ce sujet fondamental très bien documenté.La prétention de tous les promoteurs de ces changements allant vers la suppression de nos libertés, de nos possibilités de choisir, faisant de nous tous des esclaves, rencontrera inévitablement des opposants déterminés. Avec votre capacité à décrypter les manoeuvres en cours, il me semble souhaitable d’essayer dès aujourd’hui, de trouver les contres mesures qui nous sauveront de GOULAG…
    La question est donc: comment pouvons-nous déjouer ces projets maléfiques ? Trouvons le grain de sable qui, en physique, déstabilise les phénomènes afin de permettre l’évolution…Nous ne devons, en aucun cas, abandonner le combat !

  4. Les cryptomonnaies POURRAIENT être des monnaies « démocratiques » !

    Il est parfaitement possible de créer une monnaie de type blockchain (garantie par) qui serait basée sur des valeurs réelles : des biens comme du métal, des usines, des bâtiments, des fermes …

    Une telle monnaie NE POURRAIT pas être spéculative, sa valeur dans d’autres monnaies étant la contrepartie de la valeur de ces biens.

    Son volume serait ajusté aux achat/vente lesquels seraient régulièrement convertis en ventes/achats de biens réels.

    Cette monnaie serait donc exclusivement dépendante de l’économie réelle et insensible aux mouvements spéculatifs de tous ordres.

    Ce pourrait donc être non pas un retour à l’or mais un retour une l’économie des biens communs.
    Une monnaie par et pour le peuple !
    L’usage d’une ‘blockchain’ étant une option pratique, anti-vandalisme, anti-monnaie de singe …

  5. à pourkoapa: merci pour cette réponse qui pourrait être une contre mesure fondamentale. Sauriez-vous élaborer les grandes lignes, d’un projet du genre de celui que vous évoqez ci-dessus, pour que nous puissions le défendre, puis le mettre en place afin de contrecarrer notre asservissement financier: ce serait magnifique d’avoir une contre option viable à faire aboutir…

    Le site de LHK pourrait être une base (si elle le souhaite) de ce contre pouvoir, au travers d’une association à créer (ayant un site propre mais ayant un lien avec LHK), permettant de fédérer tous les résistants, et d’engager les actions nécessaires.

  6. Une petite remarque sans cash les banques peuvent toujours faire faillite, c’est aussi une idée que le système bancaire essaye d’inculquer, ne tombez pas dans le piège. Pour qu’il n’y ait pas de possibilités, il faut qu’elle ait 100% des actifs disponible dans les délais des contrats ou que les gestionnaires d’argent veuillent grâcement payer la banque en cas de problème ce qui n’est jamais garanti. À moins qu’il y ait un scénario équivalent à une seule banque pour le monde entier et pour tout le monde qui de plus doit contrôler la monnaie (sans pour autant la décrédibiliser) ainsi on évite les fuites de capitaux, mais pas la fuite de la monnaie vers d’autre alternatives… [en gros c’est impossible]

  7. à Jake et pourkoapa: pourquoi dans le modèle évoqué par « pourkoapa » les banques peuvent toujours faire faillite et pourquoi les banques essayent d’inculquer cette idée ? développer aussi l’idée de comment protéger une banque crypto contre la prise de contrôle par ceux qui veulent supprimer le cash…et les sujets de la fuite des capitaux et de la monnaie vers d’autres alternatives, pour éviter d’être décrédibilisé…enfin je crois qu’une banque centrale crypto par pays souverain serait une nécessité, mais cela à sans doute des implication que je ne connais pas…dernier point comment préserver le cash avec une banque crypto ? Car l’essentiel reste La Liberté ?

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  9. Car pour faire une monnaie stable il faudrait être Dieu lui-même, en effet qui peut prétendre tout savoir jusqu’à prévoir l’avenir dans sa totalité, tout comprendre et agir en conséquence et être tout puissance pour imposer aux gens tout les réformes même impopulaire. En effet, pour avoir une monnaie qui ne fasse pas faillite, il faut premièrement tout comprendre du système économique (tout les implications de tout les acteurs), deuxième prévoir tout les événements (révolution technologique, politiques,…), troisièmement forcé les gens de vous suivre (par exemple la bulle des tulipes et autres sont due à des acteurs irrationnelles qui est le propre de l’homme et l’humanité), dans ce cas il faudrait forcer les gens à être des robots serviable à merci (et je chéris la liberté plus que tout, je ne puis être en accord avec cela, même si celle-ci ce termine au détriment des gens. Pourquoi ? Parce à mon avis sans liberté, il n’y a pas d’acte d’ « amour » ou de « bienveillance » qui soit possible, seulement des devoirs, en gros le revers de la médaille de l’amour c’est la liberté, car l’amour se montre en acte, par contre pour haïr vous pouvez faire votre devoir tout en haïssant la personne).

    La spéculation est automatique lorsqu’il y a un échange d’un bien ou service contre une monnaie. Vous pouvez penser du point de vue qu’il y a une spéculation sur un bien, ou l’autre point de vue la spéculation sur la monnaie par le biais du bien. Bien sûr si vous faite un modèle de rationnement comme le système Stalinien, il n’y aurait pas de spéculation mais pas de liberté non plus. Ou un contrôle de capitaux totale via les méthodes digitales.

    De plus actuellement les systèmes régulent déjà la monnaie en fonction de l’économie ou du moins le prétende. Le problème est qu’il est facile d’injecter la monnaie lors d’une expansion économique. Mais la nature humaine a de la peine à prévoir des politiques sur des échelles de temps de plus de 200 ans… Pour prévoir la baisse de la croissance et le vieillissement de la population. Et ce à tout les strates de la société, de l’individu, au gouvernement, aux organisations internationales.

    De plus la monnaie dans l’histoire à toujours été un affaire gouvernementale ou de pouvoir. Celui qui a frappé la monnaie fut toujours assisté par la force armé. Une monnaie par le peuple requière que celui-ci soit lui-même l’armé de son pays et ayant un accès directe à la politique et aux médias. Parce si il n’y a pas d’autorité, un marchand peut vous refuser votre monnaie quand il le souhaites, ce qui n’est pas pratique pour les échanges (surtout si vous avez besoin de soins vitaux urgemment). C’est pour cela qu’une monnaie non basé sur le gouvernement et semblable à une justice sans état (c’est à dire la loi du plus fort et des règlement de compte, des voles…).

    Une monnaie sans pouvoir n’est qu’un bien de spéculation (du faite qui dépend uniquement du bon vouloir des gens qui sont changeant selon leurs émotions), regardez le Bitcoin et ses variations de prix (à part spéculer à la hausse ou la baisse rien de stable), même l’or et l’argent ne sont pas des monnaies vue des variations. D’ailleurs ceux qui ont fait le plus de profit sur les bitcoin sont les financiers eux-même qui savent géré la spéculation et pas les « amateur », à part pour les gens qui l’on acheter à 10 francs. Et encore ils l’ont probablement vendu à 50 francs. Pour le racheter plus tard à 15000 et le revendre à 7000 (Newton c’est fait avoir de la même manière).

    En faite rien n’est stable dans ce monde, ainsi il ne peut y avoir une monnaie stable (car soit vous la faite reposer sur des biens instable, soit sur la confiance des gens qui probablement plus stable que les biens mais peut s’effondrer du jour au lendemain)

    De plus pour l’instant je n’ai parler que d’un système ou tout le monde est bon, gentil, plein d’empathie et qu’il n’y aucune corruption ce qui est un problème supplémentaire et probablement insoluble. Dans l’histoire je n’ai encore jamais une civilisation « dominante » résister à la corruption (qui est le cancer des sociétés qui ont réussit à survivre, c’est les maladies de vieillesse).

    Un exemple contre exemple concret : deux banques numériques, la quantité de monnaie est fixé selon l’économie, une entreprise très importante fait faille, la dette détenu par une banque n’est pas remboursé, les gens paniques et fuient la banque pour la deuxième au point de la mettre en faillite. Vous pouvez :

    1) Faire des contrôle drastique, mais dés lors l’économie s’effondre et la quantité de monnaie n’est plus juste, alors vous amasser des richesses considérable pour diminuer la quantité de monnaie

    2) Aider la banque mais dés lors votre monnaie n’est plus juste et il faudra bien taxer les gens et réduira l’économie et donc devoir corriger la monnaie et ainsi de suite.

    3) Aider l’entreprise revient au même que (2)

    4) Rassurez les gens, mais en marketing il n’y a pas de méthodes plus coûteuse pour faire changer les gens d’avis une fois l’opinion formé. Donc il faudrait un contrôle totale sur la pensée des gens et qui probablement sera utilisé à d’autre fin…

    En gros le moindre imprévus/accidents fait échouer le système, c’est un système fragile. Il n’y a aucune différence si la monnaie c’est du papier, du numérique, de l’or,… La seul chose qui change est que la monnaie numérique actuelle restreint plus les libertés que la monnaie papier. Car une monnaie numérique implique un traçabilité direct qui est déjà en place (marque des lignes de compte et carte bancaire avec « échange automatique » d’information entre MasterCard ou Visa je ne sais plus et Google qui vous suit via google map et regarde si vous avez fait un achat après avoir vue une publicité c’est assez impressionnant…) ou indirecte (quel natel/plateforme/ordinateur), supprimer le cash c’est supprimer la dernière liberté que les citoyens ont. D’ailleurs avec trois achats différents sur le Net et on sait ~95% de certitude que c’est vous, cela devient vite comparable à un système biométrique.

    La liberté économique est une composant principale de la liberté politique avec celle des médias (comme faire une campagne politique si personne peut vous verser de l’argent, ce qui a déjà eut lieu en Suisse ou une compagnie de carte à bloquer tout les versations à un parti suisse pour une campagne). Déjà, on a constater que Julian Assange qui s’est fait retire son compte en Suisse ce qui est déjà très embêtant. Puisqu’il faut un compte bancaire pour recevoir un salaire, cela donne beaucoup de pouvoir au grandes institutions bancaires et gouvernement via la banque centrale. La fin de cash permettra à mon avis à éliminer tout opposant politique sans coup de feux, comme le fait déjà la Chine avec son crédit sociale qui vous interdit de compte bancaire et puisque les paiements dans les villes importantes de Chine qui se font toutes sans contacte (même les mendiant et le marché locale), d’ailleurs la Chine à interdit le Bitcoin mais veut faire sa propre cryptomonnaie.

    Pour moi les promoteurs de la cryptomonnaie font passer la monnaie numérique comme fun aux gens qui ne comprennent rien et risque de démocratiser la cryptomonnaie gouvernementale qui sera probablement une des pire inventions de contrôle de la population…

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