Recension de Dépossession et Coup d’Etat planétaire. Par Bernard Gensane

livres 2.jpg

Entrer une légende

Comment une élite financière s’arroge le pouvoir absolu par la captation universelle des ressources. Éditions Réorganisation du monde. 2019.

En 2018, Liliane Held-Khawam – qui a publié une cinquantaine d’articles dans Le Grand Soir – nous avait expliqué dans Dépossession comment l’hyper puissance d’une élite financière mettait les États et les citoyens à genoux. Avec cet ouvrage magistral, très analytique et formidablement documenté, elle va plus loin en décrivant l’instauration d’une tyrannie globale qui ne fait même plus semblant de se cacher derrière les faux-nez d’une “ démocratie ” qui n’existe plus.

Économiste, entrepreneur, Liliane Held-Khawam a une vraie connaissance du système de l’intérieur. Pour elle, cette tyrannie s’est installée en trois moments. Un premier stade à partir 1960, avec l’essor des pétrodollars gérés par la haute finance qui a développé les paradis fiscaux jusqu’en 1986, l’année du big bang financier consécutif à la dérégulation financière imposée par l’Acte unique européen. Le deuxième stade a duré jusqu’en 2007, avec la crise du système monétaire et financier qui a culminé dans le scandale des subprimes. Cette période fut pour LH-K celle de la mondialisation proprement dite qui a vu les structures étatiques classiques se vider de leurs pouvoirs décisionnels. Le troisième stade nous amène à aujourd’hui. Non seulement les élus ont accepté d’être dépossédés de tout pouvoir par les groupes financiers transnationaux mais ils se sont efforcés de convaincre les peuples qu’ils étaient incapables de les protéger contre les effets dévastateurs de l’endettement pensé, programmé, des États.

Depuis une trentaine d’année, une petite oligarchie financière s’est appropriée la presque totalité de la création monétaire, ce qui lui a permis de coordonner les flux financiers qui régentent le marché mondial, l’industrie, le commerce, l’industrie dans son ensemble. Autrefois attribut du souverain, la création monétaire était jusqu’à il y a peu l’apanage des États. Dès lors que des instances privées peuvent battre monnaie, nous sommes en pleine forfaiture anticonstitutionnelle. Les banques centrales ont juste gardé la création monétaire numéraire. L’essentiel de la monnaie a été remis aux banques commerciales. La conséquence est que « les détenteurs de la création monétaire sont dépositaires de richesse incommensurables grâce à l’endettement généralisé des sociétés. […] En transférant la création monétaire-crédit à des privés, les États se privent d’importants bénéfices, sont lestés de dettes impossibles à rembourser, et gagent leur patrimoine commun. Ils s’asservissent à l’oligarchie monétaire. » Les Etats-Unis n’échappent pas à cette règle d’airain, leur dette étant actuellement de 22 trillons de dollars.

LH-K pose une grave question : un État peut-il encore être souverain ? Vu de la droite lucide, la réponse est « non ». Ainsi, pour Marie-France Garaud, l’élection présidentielle n’a strictement aucune importance car la souveraineté repose sur quatre pouvoirs dont les États et les politiques se sont progressivement défaits : battre monnaie, décider de la paix et de la guerre, faire les lois, rendre la justice.

L’économie est désormais organisée en monopoles. C’est le cas, par exemple et malheureusement, de l’industrie pharmaceutique qui voit l’appât du gain passer bien avant la santé des patients. Des médicaments cessent d’être fabriqués, d’autres ne sont pas vendus car leurs prix ne sont pas assez élevés selon les trusts. Ce sont ces mêmes trusts, ou leurs lobbys, qui tiennent la plume lorsqu’il s’agit de rédiger des lois créant des niches fiscales. Ces mêmes trusts qui ne reconnaissent pas les tribunaux nationaux ou qui les défient lorsque c’est nécessaire comme quand la multinationale Lone Pine a demandé au gouvernement canadien de lui accorder 250 millions de dollars de « réparations » pour le manque à gagner à cause du moratoire sur l’extraction du gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent. On a vu des entreprises étrangères engager des poursuites contre l’augmentation du salaire minimum en Égypte ou contre la limitation des émissions toxiques au Pérou. Plus de 450 procédures de ce type sont actuellement en cours dans le monde. Tous les Codes du travail font l’objet d’attaques frontales.

Nous sommes passés, explique Liliane Held-Khawam, au stade de la mondialisation par la transformation des citoyens en consommateurs. En Europe, même pas besoin de l’idéologie thatchérienne pour cela puisque la consommation figure dans les textes officiels de l’UR : « Avec 502 millions de consommateurs depuis l’élargissement de 2007, il s’agit du plus grand marché au monde. » La chute du Mur de Berlin a coïncidé avec la fin des trente glorieuses et a permis le passage de l’internationalisation à la mondialisation, que l’UNESCO définit comme « le processus d’intégration des marchés qui résulte de la libéralisation des échanges, de l’expansion de la concurrence et des retombées des technologies de l’information et de la communication à l’échelle planétaire. » Que pour l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture la culture et la concurrence soient en parfaite symbiose, cela est tout un programme, mieux une idéologie.

Afin d’être partie prenante de la globalisation, les grandes entreprises vont devenir transnationales, « en se construisant indépendamment des frontières ». Elles vont se dénationaliser, « gommer ce qui les relient à leur pays d’origine ». La filiale “ française ” d’un géant étasunien installera son siège social à La Haye et payera (en fait, ne payera guère) ses impôts au Luxembourg. Toute tentative de résistance de la part des travailleurs ou des pouvoirs publics français débouchera sur une prompte délocalisation en Pologne ou au Viet Nam. Dans le cas d’un super géant comme Amazon, l’entreprise se permettra de collecter 10 fois plus de données que l’Administration, et de les revendre.

Les maîtres de ces entreprises vont s’emparer petit à petit de la gouvernance des États (sur le concept de « gouvernance » qui est loin d’être neutre, lire absolument cet article de Bernard Cassen de 2001) en devenant les partenaires privilégiés et officiels des gouvernements (les tristement célèbres PPP, partenariat public-privé, se pratiquent désormais à l’échelle mondiale). L’autrice de ce livre connaît à fond les arcanes des lobbys bruxellois, à commencer par Business Europe, organisation qui regroupe entre autres Bayer, BMW, Google, Microsoft, Shell, Total. Un lobby capable de tenir 170 réunions en trois ans avec l’élite de la Commission. Quand il y a lobby, il y a vite pub. C’est ainsi que Coca Cola sponsorise la présidence roumaine de l’UE.

Autre caractéristique de la globalisation : les pratiques des entreprises transnationales s’imposent progressivement aux méthodes de fonctionnement des fonctions publiques. Avec l’aide, pour ce qui nous concerne, des manitous de l’UE. Au premier chef, les social-traîtres du style Moscovici pour qui « on peut très bien avoir des services publics gérés par des entreprises privées. » Quand l’État se met à genoux devant le service privé, il se retrouve sur les genoux, comme quand il accorde – de son plein gré, n’est-ce pas ? – 205 millions d’Euros à la SNCM au moment où elle a été privatisée par le fonds Butler Capital Partners et Veolia Transport.

Quoiqu’il arrive, les intérêts privés sont toujours gagnants. Les autoroutes que la classe politique gouvernante française dans son entier a privatisées représentent 15% des activités de Vinci, mais 60% de ses profits. Leurs sociétés dégagent une marge brute de 73%.

E la nave va. Pas forcément dans le mur…

Source « Liliane Held-Khawam. Coup d’État planétaire » Bernard Gensane, le Grand SOir

Aussi sur:

https://blogs.mediapart.fr/bernard-gensane/blog/261119/liliane-held-khawam-coup-d-etat-planetaire
http://bernard-gensane.over-blog.com/
https://www.lef-online.be/index.php/forum/19926-le-coup-d-etat-planetaire Pierre Verhas

20 réflexions sur “Recension de Dépossession et Coup d’Etat planétaire. Par Bernard Gensane

  1. Pingback: Liliane Held-Khawam. Coup d’Etat planétaire. Bernard Gensane – Réorganisation du monde

  2. On ne peut mieux décrire l’évolution mondiale en cours : la souveraineté des états réduite à peau de chagrin au bénéfice ( c’est le cas de le dire !) de trusts supranationaux, et le citoyen devenu un simple consommateur…

  3. Chère madame Liliane Held-Khawam ,

    Mille mercis pour avoir pris le temps de faire et travailler sur votre site.
    Vous êtes remarquable.
    je ne sais pas si à force de dénoncer ce qui se passe derrière les écrans de fumées qui nous aveuglent et nous font suffoquer, il y aura une réelle prise de conscience qui permettra de faire changer les choses en faveur des populations et pas seulement au seul profit des élites non élues que sont les technocrates, oligarques, banquiers grandes compagnies et grand capital internationalisé .
    Si nous voulons que la société reste humaine il faudrait que cette tendance à privatiser monopoliser contrôler les ressources naturelles et surtout humaines de notre terre s’arrête vite
    C’est vraiment un combat pour un avenir humain ou anti humain
    j’ose espérer que cette dérive généralisée finira par prendre fin
    Si l’histoire sert de guide, aucune dictature usurière, constitué d’une poignée de gens qui veulent contrôler diriger accaparer toutes les ressources profitable en ne laissant « généreusement « que quelques miettes aux esclaves de la dette, dette qui enrichit toujours plus ces ultra riches milliardaires, n’a survécu sur le long terme.

  4. Dans mon dernier livre, je fais le parallèle entre les pieds du colosse aux pieds d’argile du prophète Daniel et l’empire actuel.
    Eh bien figurez-vous que le même prophète voit une pierre qui se détache toute seule de la montagne et qui va heurter précisément les pieds de la statue. Or, la composition du matériau à cette hauteur était si médiocre que l’ensemble va s’effondrer misérablement.
    Je suis personnellement convaincue de cette issue. Un impondérable balaiera cet édifice… mais il y aura malheureusement des dégâts.
    Merci pour vos encouragements.

  5. Merci beaucoup pour votre réponse
    Je crois aussi que les écritures nous avaient prévenus :
    Le mal se répandra à tel point que l’amour d’un grand nombre de personnes se refroidira» (Evangile de Matthieu ch.24 v.12)
    Il y aura des signes dans le soleil , dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche.
    Luc 21:25-28
    Rien, aucune supposée richesse matérielle ne sera d’aucune aide quand le chaos se produira
    la foi, les prières et la compassion pourront nous aider à traverser les périodes difficiles qui s’annoncent.

  6. Madame, bonjour,

    nouveau venu sur votre blog permettez moi de vous remercier pour la teneur de vos articles. J’ai l’impression, impression seulement, d’être moins bête.
    Pourriez vous développer votre réponse à Claude du 6 décembre. En effet je vois mal comment les Nations, si tant est qu’il en reste encore, pourraient se sortir de ce guêpier où elles se sont enfermées complaisamment.

    Vous apportez une lueur d’espoir qui ne sera pas sans « remous ».

    En vous remerciant, je réitère la chance d’avoir trouvé votre blog.

    Salutations.

  7. @jptiti, le modèle est humainement parfait, et les Nations ne s’en remettront probablement pas.
    Ceci dit, je vous invite à découvrir l’histoire du fonds LTCM. Il semblait aussi parfait et même « infaillible » et pourtant d’un coup, il a explosé en vol.
    Je suppose que nous ne pourrons pas échapper à la remise à 0 des compteurs. Nous sommes en faillite et nous avons perdu nos terres agricoles. Ca semble stupide, mais pour moi, elles sont plus importantes que n’importe quoi d’autre… Sans agriculture point de survie.
    La question est de savoir si ceux qui ont mené la planète à la faillite seront les designers du Nouveau Monde, ou l’humanité réussira à prendre la main? La réponse n’est pas évidente, et je pense que le nouveau modèle, basé sur les systèmes complexes, est hors de portée, d’autant plus que les processus opérationnels les plus courants ont été restructurés et globalisés. Le jour où on remet en question le système en question, la pagaille la plus complète sera au RV.
    Après, je reste optimiste et confiante dans la Vie et dans celui qui l’a créée…
    https://lilianeheldkhawam.com/2016/05/09/le-casino-est-incapable-dapprendre-des-lecons-du-passe-liliane-held-khawam/

  8. Merci pour ce résumé qui va à l’essentiel.
    Je persiste pourtant à penser que l’approche dérisoire est plus porteuse à notre époque où l’image parle plus que les mots. Votre dernier lien sur l’humoriste Karim Duval m’apparait comme un modèle du genre, accessible au plus grand nombre.
    Car si comme vous le suggérez, et comme je le pense, nous devrons boire le calice jusqu’à la lie, autant le faire en s’amusant.

  9. Bonjour
    Je suis en train de lire « Dépossession », et il y a une chose que je ne comprends pas, vraiment trop abstrait pour moi, mais l’économie et la finance ne sont pas mon fort :
    > Que sont les produits dérivés ?
    Merci

  10. Pingback: Mondialisation – Des Livres & Nous

  11. Les énormes richesses des élites ne sont pas aussi solides qu’elles le voudraient. En fait, elles redoutent les terribles effets de la création monétaire débridée qui menace à tout moment leurs avoirs fiduciaires et financiers. C’est la raison pour laquelle, ces mêmes élites, sont si pressées d’échanger les valeurs qu’elles détiennent contre des biens tangibles, à savoir les possessions foncières et immobilières des peuples occidentaux. Le coronavirus a été utilisé dans ce seul but : ruiner les économies, provoquer partout la misère noire, et s’accaparer à vil prix les biens des gentils. Et cela arrivera très vite puisque l’accélération actuelle de la prise de mesures contraignantes indique que l’effondrement monétaire et financier est très très proche. Essayons de trouver le moyen de ne pas laisser faire !

  12. Nous sommes entrés dans la phase finale qui va être sévère pour tout le monde, mais j’ai confiance en la puissance Divine (pas la religion) car au long de mes vies, j’ai eu l’occasion de vérifier que si nous faisons ce qui est indispensable à l’humanité, au pays, à la famille, nos anciens veillent sur nous en nous évitant les erreurs mortelles…Agissons pour rebâtir un monde meilleur, plus équilibré, plus juste, plus soucieux des difficultés d’autrui, avec désinterressement, et nous verrons un monde nouveau « L’âge d’Or » pour 1000ans. Et si nous passons de l’autre côté, n’oublions pas que la Mort n’est jamais qu’une Nouvelle Naissance…Espoir toujours !

  13. Bonjour, j’ai terminé la lecture de « Dépossession » il y a quelques jours. J’ai appris énormément de choses percutantes et renversantes, merci. Par contre, je n’ai toujours pas compris ce que sont concrètement les produits dérivés. Quand on a du mal avec l’économie et la finance, qu’on vit les pieds et la tête bien ancrés dans la réalité tangible, c’est compliqué et trop abstrait.
    Je vais commencer « Coup d’Etat planétaire » incessamment sous peu, qui est d’une brûlante actualité.
    Joyeux Noël, que Dieu vous bénisse.

  14. @LynaF. Au sujet des produits dérivés, voici un texte illustratif de comment la chose fonctionne. https://lilianeheldkhawam.com/2017/12/08/comment-les-cedules-hypothecaires-suisses-alimentent-le-marche-europeen-des-produits-derives-vincent-held/
    Voici pour la définition « Contrat dont la valeur dépend d’un produit physique ou financier, dont le paiement est fixé à une date ultérieure et qui ne nécessite pas d’apport au moment de la signature. » L’internaute

    https://www.ig.com/fr-ch/glossaire-trading/produit-derive-definition
    https://www.fimarkets.com/pages/produits_derives.php
    https://www.capital.fr/entreprises-marches/produits-derives-1331983
    Une vidéo plus réaliste que celles idylliques offertes par les banques: https://youtu.be/t-6MyCpL9yU?t=1163

  15. @LHK Merci d’avoir pris la peine de rechercher et communiquer ces liens. La vidéo m’a particulièrement bien aidée à comprendre. Je m’en sors mieux maintenant.

    En parallèle de Coup d’Etat planétaire, je lis aussi : La croissance verte contre la nature; Critique de l’écologie marchande; Hélène Tordjman

    Je trouve son ouvrage bien complémentaire à vos livres et à vos recherches et synthèses. Mme Tordjman est également économiste.

    Quatrième de couverture :
    « Fabriquer de toutes pièces des micro-organismes n’ayant jamais existé pour leur faire produire de l’essence, du plastique, ou absorber des marées noires ; donner un prix à la pollinisation, à la beauté d’un paysage ou à la séquestration du carbone par les forêts en espérant que les mécanismes de marché permettront de les protéger ; transformer l’information génétique de tous les êtres vivants en ressources productives et marchandes… Telles sont quelques-unes des « solutions » envisagées aujourd’hui sous la bannière de la transition écologique, du Pacte vert européen ou du Green New Deal pour répondre tout à la fois à la crise climatique, au déclin de la biodiversité et à la dégradation de la biosphère. Sont-elles vraiment en mesure de préserver la planète ?
    En disséquant les ressorts idéologiques, techniques et économiques de ce nouveau régime de « croissance verte », Hélène Tordjman montre que ses promoteurs s’attachent plutôt à sauvegarder le modèle industriel qui est la cause de la catastrophe en cours. Alors que de nouvelles générations de carburants « biosourcés » intensifient une logique extractiviste et contreproductive et que l’élargissement du droit de la propriété intellectuelle à toutes les sphères du vivant permet à quelques firmes de s’approprier l’ensemble de la chaîne alimentaire, l’attribution de prix aux « services écosystémiques », le développement de dispositifs de compensation écologique ou les illusions d’une finance prétendument verte stimulent un processus aveugle de marchandisation de la nature.
    Loin d’opérer la rupture nécessaire avec le système économique qui nous conduit à la ruine, ce mouvement témoigne en réalité d’une volonté de maîtrise et d’instrumentalisation de toutes les formes de vie sur Terre et d’une foi inébranlable dans les mécanismes de marché. Refuser cette fuite en avant est le premier pas à engager pour tracer enfin une autre voie. »
    https://www.editionsladecouverte.fr/la_croissance_verte_contre_la_nature-9782348067990

  16. @LynaF, très bonne analyse.
    Il faut remonter à la définition du développement durable des années 80 pour comprendre les intentions réelles. Puis observer les effets de la politique écologique induite depuis…
    Les conclusions que l’on peut tirer sont accablantes.

Laisser un commentaire