Après la Crise. Le nouveau livre de Vincent Held

Après la crise - couverture (hi-q)

Disponible sur le site de l’éditeur ICI

Chers toutes et tous,

Le nouveau livre de Vincent Held est disponible.

Il s’articule autour de quatre thèmes d’actualité, à savoir:

  1. La fin du modèle économique tel que connu à ce jour.
  2. L’émergence du monde de l’après-crise se précise avec la suppression du cash, mais surtout l’ascension de cryptomonnaies souveraines.
  3. La question explosive de la place des nouvelles technologies financières, avec ses enjeux éthiques et sociaux…
  4. L’avènement du Revenu de base universel – une utopie sociale soutenue par les grandes firmes mondialisées.

Et voici les premières lignes de la postface du professeur Philippe Laurent:

« Après lecture de ces chapitres, attendons donc le krach final, puis le renouveau !

On pourrait se croire dans un film à épisodes américain de Netflix, dont on peut prédire les étapes de descente aux enfers avant un dernier rebondissement et une ère de transformation que l’on veut bénéfique pour l’avenir…

Sauf que le narrateur et auteur Vincent Held (dans le rôle du héros ou plutôt héraut?), déjà dénonciateur des turpitudes de la Banque nationale suisse dans son précédent opuscule, prend ici une posture d’annonciateur démiurge (voire démoniaque par la manière) du monde qui se prépare sous nos yeux troublés.

Que faut-il en retenir et surtout comment pourrait-on y faire face ?

Il est vrai que notre nature humaine nous porte à prédire le pire et à espérer le meilleur…

Cependant, force est de reconnaitre à la lecture de l’ouvrage que de nombreuses convergences plaident en faveur de la fin du monde économique tel que nous le connaissons en Occident. La Suisse, îlot de prospérité depuis septante ans, semble résister avec défiance aux statistiques venues d’ailleurs, mais pour combien de temps ?

Pire encore, face à notre passé et notre civilisation, se dresse désormais un nouveau géant multiforme appelé l’Asie, dont le principal bras armé est à coup sûr la nouvelle Chine. Géopolitique oblige, le réalisme veut que nous collaborions – ou parfois nous nous affrontions – au sein de la même arène commerciale, alors que le défi est ailleurs : il s’agit de réussir à s’adapter à d’extraordinaires mutations technologiques et sociétales en préparation ou déjà à l’œuvre.

A cet égard, l’ensemble de l’Asie – et particulièrement ce qu’il convient d’appeler le monde chinois (avec un socle culturel commun qui regroupe le Japon, les deux Corée et l’ex-Indochine dont le Vietnam) – a révélé ces dernières décennies des évolutions et aussi des performances enviables. Dans cette zone géographique hyper-dynamique et hyper-connectée, l’automatisation des moyens de production, la robotisation des services, le couplage de l’intelligence artificielle et des capacités humaines, la gestion et l’exploitation du Big Data au quotidien, les technologies financières les plus sophistiquées, les moyens de transport individuels et collectifs les plus innovants, l’écologie du vivant sous toutes ses formes et la lutte contre les impacts climatiques – tous ces éléments sont encore imparfaits, sans doute, mais déjà en place. Et surtout, ils sont déjà familiers à la totalité des populations. Ce qui revient à dire que leur cycle d’adoption est infiniment plus rapide que dans nos contrées, plus rétives au changement – notamment quand il s’agit d’innovations de rupture !

Or, le propos du présent ouvrage est clairement celui d’un changement de paradigme, ou encore d’une transformation radicale de notre modèle de développement économique et sociétal.

Certains objecteront – non sans raison – que nous avons déjà vécu plusieurs révolutions d’envergure de ce type et que plaider le changement est plus aisé en Asie, avec un socle de classes moyennes moins ancien et moins large que chez nous. Sauf qu’au cours des quinze dernières années, les classes moyennes, qui préexistaient déjà au Japon et en Corée du Sud, ont progressé de manière exponentielle dans certaines régions – et notamment en Chine (la classe moyenne y vit aujourd’hui mieux que son équivalent italien ou français). Sauf que c’est le rythme du changement qui dicte à ce siècle le tempo des adaptations nécessaires – et à quelle allure ! Sauf que c’est de cette région du monde stratégiquement adossée à une Russie ambitieuse, désormais tournée vers l’Asie – et dont la réputation scientifique n’est plus à faire (une authentique pourvoyeuse de savants et de prix Nobel sur la durée) – que jailliront certaines des sources les plus abondantes en nouvelles technologies de pointe…

L’explication est donc ailleurs.

(…) »

Ce livre est en vente directe sur notre site http://www.reorganisationdumonde.com , ou en passant par votre libraire.

Présentation du livre. Vidéo

 

 

14 réflexions sur “Après la Crise. Le nouveau livre de Vincent Held

  1. Bonjour,

    Lorsque ALIBABA a annoncé après son entrée en bourse son intention d’acheter une flotte aérienne, j’avais pris cette information avec des pincettes.
    Vendredi pour un cadeau de noël j’ai acheté en ligne pour 70 euros port compris une perceuse à pile professionnelle dans sa valise avec tous les accessoires, sur Aliexpress. ( trois fois moins cher qu’ici )
    Ce matin j’ai reçu ce colis en Espagne dans un petit village de Catalogne.
    Donc 7 jours de Chine à l’Espagne GRATUITEMENT.
    J’ai dit ce matin à ma femme nous sommes morts.
    Car ce n’est que le début.
    La conjugaison de AMAZON plus ALIEXPRESS sera un rouleau compresseur.
    AMAZON vient d’annoncer également l’achat d’une flotte d’avions.
    J’avoue à 76 ans et dirigeant toujours une petite entreprise être démuni, et que le défi qu’il nous faudra relever va laisser sur le carreau bon nombre d’entre nous.
    Nous allons vivre des temps très difficile à l’instar de gilets jaunes qui partagent le même sens commun du désespoir de leurs vies volées, et qui sont adossés à un gouffre qui voudrait les aspirer. Une lutte pour la survie d’une civilisation.
    Bonne année à toutes et tous, et vous Liliane.

  2. Alibaba est une entreprise à capitaux US. Les richesses de la planète sont massivement aux mains de ces gestionnaires d’actifs labellisés US. Quand une oligarchie détient à la fois les capitaux, la création monétaire, l’outil global de production, de transport, etc., cela signifie que le marché de base est cassé.
    Mais dans notre cas, cela dépasse le simple marché.
    Un effondrement généralisé économique social, politique et sociétal est garanti.
    Le nouveau modèle est presque en place. « Après la crise » aborde certains de ses thèmes.
    Je cous souhaite Jean un joyeux Noël.

  3. Bonjour Liliane,
    J’ai acheté et lu votre livre Dépossession. Félicitations ! Dire que j’ai été surprise.. pas vraiment ceci avait déjà été défini il y a plus 30 ans, de manière moins détaillée et moins précise (via un channel). Je dois avouer que je ne trouve jamais l’information pratique disant exactement ce que l’on peut faire pour mettre son épargne à l’abris. Tout particulièrement en Suisse. Merci pour vos informations des plus utiles et merci d’être ce que vous êtes. Bonnes Fêtes. Josi

  4. Chère Josi, merci pour votre message.
    Pour en venir à l’épargne. Je vous invite à la gérer vous-même.
    Question. Comment?
    Evidemment, je n’ai pas vocation à donner des conseils. Mais voilà qq pistes:

    1. Rembourser ses dettes est une mesure importante de gestion financière. Spécialement hypothécaires. Il suffit d’un effondrement de l’immobilier pour que votre banquier ait le droit de se présenter à votre porte pour vous demander une rallonge sur vos fonds propres. Il en a le droit, même si vous avez signé des contrats sur des dizaines d’années. Or, en cas de chute de l’immobilier, les collègues banquiers veilleront à faire les mêmes calculs.
    Une bonne partie de vos voisins devront faire les mêmes recherches que vous.
    Vous trouverez où l’argent nécessaire?
    Il est inutile d’avoir des biens gagés pour investir simultanément dans des produits financiers risqués. Les risques se cumulent.

    2. Si après avoir remboursé la résidence principale, il reste des capitaux à disposition, l’immobilier peut être un investissement intéressant pour autant que l’autofinancement soit possible.

    3. Aider des proches à rembourser leurs dettes, quitte à ce qu’ils vous versent à vous plutôt qu’à la banque les intérêts, et qu’ils soient avec une couverture en fonds propres de plus de 50%…

    Ces 3 pistes ne sont de loin pas exhaustives.

  5. Merci Liliane pour votre réponse. Malheureusement, elle ne s’applique pas. Ma maison est payée depuis longtemps, etc. Ma question est plutôt : Quelles sont les banques suisses les plus sûres si elles existent ? Où stoker ses espèces et/ou son or hors système bancaire en Suisse?

  6. @ Josi et Liliane : Je partage globalement les conseils financiers de Liliane… avec une réserve sur l’investissement immobilier.
    Posséder (en l’ayant payée !) sa résidence principale, bien entendu. Mais quant à investir dans une résidence secondaire ou dans l’immobilier de rapport, je suis plus réservé.
    Je pense que Liliane faisait référence au rendement en parlant  » d’investissement intéressant « . Mais : en France, en particulier, l’immobilier est de plus en plus taxé, car étant non délocalisable. Les droits des propriétaires se réduisent comme peau de chagrin au bénéfice des locataires, fussent-ils indélicats. Un mauvais payeur réduira rapidement à néant le rendement de votre capital.
    J’ ajoute que les prix de l’immobilier ont globalement baissé ces dernières années, sauf dans les grandes métropoles régionales et la couronne parisienne.
    Mes arguments sont probablement à nuancer concernant la Suisse, bien que…
    Alors que faire ? Peut-être tenter des investissements de « niche » comme les objets d’art, les montres de collection, les voitures de collection. Le marché existera toujours dans ces domaines, mais il faut faire un choix éclairé…
    Quant aux banques les plus sûres, je laisserai Liliane se prononcer mais je pense qu’en cas de crash aucune n’en sortira indemne, même si la Suisse à mon avis souffrira un peu moins que la France.
    Bonne fêtes à tous !

  7. Pingback: Après la Crise. Le nouveau livre de Vincent Held – L'heure des choix

  8. …. les choses risquent d’être bien plus compliquées que cela … même si vous êtes propriétaire , quand l’économie s’écroulera sous le poids de milliards de produits dérivés .. les services auront disparu .. les monnaies aussi .. donc pendant une période les gens se retrouveront sans possibilité d’acheter ou de vendre avec les monnaies nationales car elles auront perdu toute légitimité au profit des banquiers qui vont créer une monnaie mondiale à leur avantage .. pire les locataires ne pourront donc plus payer de loyer .. la plupart des foyers modestes seront livrés à eux mêmes ,il y a de fortes chances que nous assistions à la mise en vente de 70 % de l’immobilier français pour 3 cacahuètes , 50 % de la population sera obligée de vivre dans des cabanes , les produits de première nécessité ne seront plus disponibles car les entreprises seront impactées .. les transports et les soins seront ultra limités et contrôlés par la gestapo européenne … petit à petit on va vous prendre tout ce que vous avez et on va vous pousser à vous entasser dans des smart cities ce sont des espèces de zones irrespirables et ou l’on rassemblera les gens ruinés et les plus dociles à l’image du système.. Ces grandes villes ou tout est contrôlé et ou tout le monde est entassé comme un esclave citadin , seront ce qu’elles ont toujours été .. des prisons pour les âmes , ou l’humanité et la nature n’ont pas leur place … les gens seront forcés de porter la puce pour pouvoir acheter ou vendre , se faire soigner ou avoir accès à des droits humains légitimes ..

     »Elle reçut le pouvoir d’animer l’image de la bête, afin que cette image puisse parler et faire tuer tous ceux qui ne l’adoreraient pas.
    16 Elle fit en sorte qu’on impose à tous les hommes, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, une marque sur leur main droite ou sur leur front.
    17 Ainsi, personne ne pouvait acheter ni vendre sans avoir la marque, c’est-à-dire le nom de la bête ou le nombre de son nom.
    18 Il faut ici de la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence déchiffre le nombre de la bête, car c’est un nombre d’homme. Son nombre est 666.  »

  9. Le principal défi d’aujourd’hui est l’anéantissement du vivant par notre mode de vie. Il est impossible de raisonner en termes économiques car ce n’est pas le capitalisme qui nique le vivant (qu’il soit privé ou d’état), mais notre mode de vie. cette société industrielle de consommation, d’exploitation et de destruction de masse.

    Quand aux nouvelles technologies, c’est un leurre qu’on nous agite pour essayer de sauver, non pas le vivant, mais cette civilisation inégalitaire et mortifère. Comme les économies d’énergies et de matières premières, les nouvelles technologies sont aussi anciennes que la catastrophe appelée révolution industrielle, et elles n’ont jamais servi à économiser ou à remplacer les anciennes technologies (je connais des paysans qui plantent leurs graines à la main et ils sont sortent mieux que leurs voisins qui le font en suivant le GPS au son des Pink Floyd dans leur tracteur climatisé car ils sont plus diversifiés et ils n’ont pas la banque à rembourser), elles n’ont jamais servis qu’à développer plus de cette industrialisation qui nique le vivant.

    Les dominants du système se fichent de sauver le vivant. Tout ce qu’ils veulent est préserver leurs avantages et donc sauver la pire civilisation qui ait jamais régi nos existence et, comme l’histoire le montre (chaque civilisation a été pire que la précédente), cela va être une évolution vers le pire. Tout cela dans un contexte où la pub est le véritable évangile des temps modernes, évangile au message unique résumable en deux mot « Consommons plus » ou en trois au choix « Niquons la planète ».

    Les jeunes qui manifestaient pour le climat l’ont bien compris, ils sont conscient qu’en niquant le vivant, les générations précédentes ont niqué leur futur. Le résultat est qu’elles ne font plus confiance à personne, comment le faire alors que leurs propres parents polluent l’air qu’ils respirent avec leurs automobiles et que les politiques, tous partis confondus, sont plus intéressés à vendre des armes qu’à sauver la planète.

    Il n’y a aucune solution dans le cadre de ce mode de vie et vu comme c’est parti, celles et ceux qui veulent avoir une chance de lui survivre feraient bien de l’arrêter. Et même là nous sommes mal barrés car comment construire un mouvement de résistance efficace alors que même dans la patrie de l’homme nouveau du Che, comme j’ai pu le constater sur place, la majorité des gens se fichent du marxisme comme du capitalisme et ne rêvent que de pouvoir faire comme nous: Consommer plus.

  10. Livre d’anticipation , Car la Crise n’est pas terminée loin de là. Il suffit de regarder les chiffres récents de la déflation en Suisse. Ils sont effarants et démontrent l’inutilité des QE dont la BNS est championne du monde.

  11. a LHK : merci pour vos écrits fouillés et voici mon apport :
    -** Berlin, 2056, les intervenants se succèdent face caméra pour décrire par le menu un monde totalement absurde peuplé d’abêtis, un monde dans lequel aucun d’entre-nous n’oserait imaginer vivre …
    N.B. Toute ressemblance avec un monde existant ou ayant existé ne saurait être que fortuite
    Après le grand effondrement de 2020, un monde nouveau voit le jour. Un monde équilibré, raisonnable, pragmatique et sage. Voici les témoignages de survivants de l’ancien monde qui racontent aux nouvelles générations la folie, l’absurdité, l’iniquité qui régnaient alors.
    https://www.youtube.com/watch?v=XsE0kAREnII (1ère partie)

    https://www.youtube.com/watch?v=7LL6qbGKRSY (2ème partie).

  12. Pingback: Coup d’Etat planétaire: En marche vers la monnaie unique. [Dossier / Vincent Held] - PLANETES360

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