La BNS a besoin de vos capitaux LPP. + Mise à jour. Liliane Held-Khawam

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Le bilan de la BNS explose. Il explose principalement par son compte de virement aux banques.

Les experts de la BNS ET de la Confédération nous ont longuement expliqué que cela ne coûtait rien puisque cet argent était créé par la BNS ex-nihilo. Ils veulent dire ainsi que c’est une simple écriture sans coûts que la BNS rajoute aux comptes de virement des banques.

Nous disons depuis 2011 que cela est de la simple foutaise.

Nous l’avons démontré à plusieurs reprises sur ce site en nous basant sur le bilan lui-même de la BNS.

L’exemple simple est celui du financement du sauvetage de l’UBS en 2008. La BNS avait dû émettre des obligations à son nom propre pour récupérer en échange de l’argent pour renflouer par la suite le Stabfund créé conjointement avec UBS.

Ceci est de l’emprunt. Des créances. Des dettes!

En parallèle, elle avait dû inscrire des opérations de SWAP sur devises avec d’autres banques  centrales et mis /pris des titres en pension.

TOUTES CES OPÉRATIONS: EMPRUNTS + SWAP+ PENSIONS DE TITRES (REPOS) PASSENT AUJOURD’HUI PAR LE COMPTE DE VIREMENT DES BANQUES. Ce compte qui est en même temps celui du trafic des paiements est géré par SIX GROUP SA, une association de banques privées dirigée par un représentant allemand d’UBS. C’est clair. C’est net. C’est vérifiable même sans déflorer l’opacité de la gestion de la BNS.

Ces liquidités régies par une ordonnance fédérale sont imposées aux banques . Notre Finma, dirigée par un ancien patron UBS, y occupe une place de choix pour poser ses directives. Un texte législatif à trous qui met les banques suisses locales dans une situation de contraintes maximales en matière de liquidités qu’elles vont devoir déposer à… la BNS!!!

Mais comme dans le nouveau monde, l’égalité et l’équité sont deux mots qui font défaut, il existe des établissements qui échappent aux exigences drastiques et qui peuvent bénéficier d’aménagement.

Devinez lesquels.

Dans l’article 14, alinéa 3 de l’ordonnance fédérale sur les liquidités des banques, il est dit:

3 La FINMA règle:

a.dans quelle mesure les sociétés holding ayant une banque comme filiale peuvent être libérées des exigences relatives au LCR (Liquidity coverage ratio), s’il n’est pas indiqué sous l’angle du droit de la surveillance d’y astreindre la société holding;
b.dans quelle mesure, dans les groupes financiers dotés d’une structure de holding, la société mère en tant qu’établissement individuel peut être libérée des exigences relatives au LCR.

4 Dans des cas particuliers, elle peut:

a.édicter des règles dérogeant à l’obligation de consolidation, en matière de droit de la surveillance, au sens de l’art. 7 de l’ordonnance du 1er juin 2012 sur les fonds propres1, afin de pouvoir enregistrer les participations supplémentaires importantes sous l’angle des risques de liquidité;

b.soumettre une banque à des exigences plus élevées relatives au LCR, dans la mesure où cela s’impose en raison des activités de cette dernière, des risques de liquidité pris, de la stratégie d’affaires, de la qualité de la gestion du risque de liquidité ou du niveau de développement des techniques utilisées.

Voici donc des extraits qui brillent par l’arbitraire dont les clés sont soigneusement remises à la FINMA! Mais là n’est pas le sujet.

UBS -tout comme Crédit Suisse- a créé une holding pour « pouvoir bénéficier des adoucissements prévus par la réglementation suisse sur les banques dites trop grandes pour faire faillite. Elle pourra notamment profiter d’un abaissement des exigences en matière de fonds propres. » (ATS, 29.9.2014)

Le communiqué précise que « l‘établissement d’une société holding représente un pas important dans l’adaptation prévue des structures juridiques d’UBS, écrit lundi la banque. L’opération vise à faciliter de manière substantielle les procédures en cas de liquidation, conformément à la législation sur les banques d’importance systémique « too big to fail ». »

Bref, ce qui compte est le fait que ces établissements bancaires qui sont dépositaires des capitaux de caisses de pension et autres Compenswiss (UBS banque de dépôt pour l’AVS). C’est ainsi que ces sommes folles de l’épargne des suisses se retrouvent déposées à la BNS qui en disposent pour sa politique de croissance suicidaire. Nous pouvons vraimen dire que cette épargne rabattue par des « législations » dont la légitimité pourrait être débattue,  est captée par la BNS!

La politique de la BNS est perdante, n’en déplaise à ceux qui se réjouissent du « bénéfice » 2016. Elle est perdante déjà en qualité d’investissements puisque des défauts de paiements sont garanties sans aucune spéculation de notre part.

Pour l’instant, rien que la dégringolade de l’euro qui devrait en toute logique aller rejoindre la parité avec le dollar est un gouffre pour les Suisses et le capitaux de leurs retraites! La BNS finance -au même titre que les autres banques nationales européennes d’ailleurs- cette chute!

euro dollar mars 2017

C’est dans ce processus de transfert de l’épargne vers les marchés qui globalisent la planète que les Suisses, tout comme leurs concitoyens terriens, perdent les excédents de la balance de paiement et leur retraite (LPP ET AVS)!!!!

Ce qui précède justifie à lui seul la mise hors de portée des capitaux de retraite pour les affiliés désirant accéder à l’achat de leur résidence principale. Souvenez-vous vous devez apporter 10% de la valeur du bien visé pour accéder à vos capitaux de LPP!!! Les raisons de bulle et autres chertés de l’immobilier étaient fausses. Nous avons prouvé dans un billet précédent que les Suisses étaient parmi les moins bien lotis en Europe en matière d’accès à la propriété. La vérité est que les capitaux sont bloqués sur une plateforme appelée T2S, qui est supranationale, et que la BNS sert de cash manager aux chambres de compensation supranationales. La vérité aussi est que les excédents des virements entre la Suisse et l’étranger ne rentrent plus en Suisse. La vérité est aussi que tous les virements effectués en euro entre la Suisse et l’étranger sont à 100% en mains d’une banque allemande, qui porte le nom de SECB,  stationnée à Francfort.

Notre hypothèse de travail est que les capitaux d’épargne échappent de plus en plus à la BNS et aux Suisses. Cela explique les contraintes posées pour les retraits en général. En quelque sorte, votre argent ne vous appartient plus!

Dans ce contexte , il y a fort à parier qu’à partir de 2020, vous n’aurez plus accès du tout au versement en capital de votre LPP. Les « réformes » « modernes » s’en occuperont très probablement.

Le sentiment est que la cheville ouvrière de cette machiavélique ingénierie financière n’est pas la BNS, amis les deux grandes banques suisses qui ont en mains la totalité du trafic de paiement, les faveurs de Finma, et un leadership pour UBS inexplicable pour un établissement qui a jeté l’opprobre sur le pays. La colonne des passifs est en grande partie livrée aux mains de privés qui n’ont rien à faire de la Suisse et qui agissent dans le sens de la globalisation du monde par sa financiarisation.

Pour nous la BNS est une devanture émettrice de statistiques! Elle a même reconnu qu’elle laissait les avantages faramineux de la gestion de ses actifs à des assets managers!

Quand la BNS pose un taux d’intérêt négatif, ce n’est plus pour forcer les banques locales à prêter puisque celles-ci sont asséchées par les exigences par les exigences de la Finma en matières de liquidités.

Non la BNS a besoin de ses rentrées pour au moins  2 raisons:

  1. Elle prend de l’argent de ses déposants pour financer les intérêts négatifs qu’elle doit verser à ses débiteurs! Oui. Vous lisez bien . Par les taux négatifs, les établissements du genre Apple devraient recevoir de l’argent s’ils s’endettent en franc suisse. C’est dire si cette politique ne renforce pas le franc suisse.
  2. La BNS a besoin d’argent pour financer ses opérations quotidiennes. Le marché n’accepterait pas de lui prêter pour des activités de fonctionnement opérationnel.

La LPP est devenue une imposture qui ne répond plus à sa finalité de base. Celle-ci ayant été détournée par des marchés qui poursuivent des projets globalisants de la planète et d’autres absolument hallucinants gourmands en milliards.

Cherchez donc du côté des recherches sur le transhumanisme et la technologie NBIC. Un Hors série du Monde 2017 (La Vie) mérite d’être lu.

La chose est sérieuse et urgente.

C’est le moment de se réveiller.

Liliane Held-Khawam

Mise à jour 10.3.17; 14.02 Facteur aggravant le financement opérationnel du bilan de l a BNS.  https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-03-10/swiss-yields-converge-with-germany-s-as-snb-battles-franc-gains

La réforme des prestations complémentaires assure le maintien des prestations

Berne, 25.11.2015 – Le Conseil fédéral entend optimiser le système des prestations complémentaires (PC) et éliminer les effets pervers. Le niveau des prestations doit être maintenu et la protection du capital de la prévoyance professionnelle obligatoire doit être renforcée. Le relèvement ciblé des montants maximaux pris en compte au titre du loyer est déjà devant le Parlement. Le Conseil fédéral met en consultation, jusqu’au 18 mars 2016, le projet de réforme des PC.

La réforme concrétise les décisions de principe prises par le Conseil fédéral en juin 2014, à savoir la nécessité de maintenir le niveau des prestations, d’améliorer l’utilisation de la fortune propre des assurés à des fins de prévoyance, de réduire les effets pervers du système des PC et d’uniformiser l’exécution de la législation.

Préserver le capital du 2e pilier pour la prévoyance vieillesse

Le Conseil fédéral a examiné les différentes situations dans lesquelles un assuré peut aujourd’hui retirer de manière anticipée l’avoir de la prévoyance professionnelle obligatoire. La possibilité d’utiliser ce capital pour acquérir un logement doit être maintenue, puisqu’une maison ou un appartement est un bien qui contribue à la prévoyance vieillesse. Dans un souci de mieux protéger l’épargne de la prévoyance professionnelle obligatoire, le Conseil fédéral prévoit par contre de restreindre les possibilités de versement en capital au moment de la retraite ou lors du démarrage d’une activité lucrative indépendante. Les avoirs de la prévoyance surobligatoire ne sont pas concernés par ces décisions.

Actuellement, les assurés peuvent exiger de leur caisse de pension que le quart au moins de leur avoir de vieillesse LPP leur soit versé sous forme de capital au moment de la retraite. Le Conseil fédéral entend libérer les caisses de pension de cette obligation et propose deux variantes pour les versements en capital : dans la variante 1, l’avoir de la prévoyance professionnelle obligatoire peut uniquement être perçu sous forme de rente, tout versement sous forme de capital étant exclu ; dans la variante 2, la moitié au plus de l’avoir de prévoyance peut être perçue sous forme de capital, l’obligation d’une conversion en rente ne portant que sur la moitié de cet avoir. Le Conseil fédéral entend par ailleurs exclure le paiement en espèces de la prestation de sortie pour démarrer une activité lucrative indépendante, vu le risque de perdre le capital de prévoyance que cette pratique entraîne, par exemple après une faillite.

Cette préservation de l’avoir de prévoyance est en accord avec l’objectif que la Constitution assigne à la prévoyance professionnelle en matière de prestations. Elle minimise le risque que les assurés n’aient droit qu’à une rente de faible montant lors de la retraite et n’en viennent ultérieurement à dépendre des PC, par exemple en cas d’entrée dans un home à un âge avancé.

Mieux tenir compte de la fortune dans le calcul de la PC

Les PC doivent bénéficier de façon ciblée aux personnes qui, sans ce soutien, ne disposeraient pas même du minimum vital. C’est pourquoi le Conseil fédéral souhaite que le calcul de la PC tienne mieux compte de la fortune encore disponible. Il propose d’abaisser les franchises sur la fortune totale de 37 500 à 30 000 francs pour une personne seule et de 60 000 à 50 000 francs pour un couple. Les franchises sur les immeubles servant d’habitation aux bénéficiaires de PC resteraient inchangées à 112 500 francs, ou à 300 000 francs lorsque l’un des conjoints vit dans un home ou un hôpital.

Réduire les effets pervers lors du calcul de la PC

Le mode actuel de calcul de la PC n’assure pas une égalité de traitement entre des personnes pourtant placées dans une situation financière similaire. La réforme des PC réduira les effets de seuil et les effets pervers existants. Ainsi, dans la plupart des cantons, les PC qui devraient être d’un très faible montant étant donné la situation économique de leurs bénéficiaires sont aujourd’hui automatiquement portées à la hauteur d’un montant minimal correspondant au montant moyen de la prime d’assurance-maladie dans la région de prime considérée. Ces personnes jouissent par là même d’un revenu disponible supérieur à celui des autres bénéficiaires de PC. Selon le projet de réforme, le montant minimal d’une PC ne dépassera plus celui de la réduction de prime la plus généreuse accordée aux personnes qui, pour un revenu comparable, ne peuvent prétendre aux PC. Il ne sera toutefois pas inférieur à 60 % du montant de la prime moyenne.

Actuellement, lorsque des personnes n’utilisent pas toute leur capacité de gain, un revenu hypothétique de l’activité lucrative est pris en compte dans le calcul de la PC, mais seulement de façon partielle. La réforme prévoit une prise en compte intégrale de ce revenu hypothétique dans le calcul de la PC, ce qui renforcera pour les personnes concernées l’incitation à exploiter pleinement leur capacité de gain.

Prendre en compte la prime effective de l’assurance-maladie

A l’heure actuelle, le calcul de la PC prend en compte, pour l’assurance obligatoire des soins, un montant forfaitaire correspondant à la prime moyenne cantonale ou régionale. Le Conseil fédéral entend donner aux cantons la possibilité d’utiliser le montant de la prime effective et non celui de la prime moyenne pour le calcul de la PC. Les cantons pourront ainsi éviter de tenir compte d’un montant trop élevé pour la prime d’assurance-maladie.

Améliorer l’exécution

Afin d’assurer une pratique uniforme dans toute la Suisse, des clarifications doivent être apportées à plusieurs dispositions légales. Les délais de carence applicables aux ressortissants étrangers et les conséquences de séjours prolongés à l’étranger sur le droit aux PC doivent notamment être précisés.

Maintenir le niveau des prestations

La réforme des PC prévoit le maintien du niveau global des prestations. Le relèvement ciblé des montants maximaux pris en compte au titre du loyer aura par ailleurs un impact positif sur la situation de nombreux bénéficiaires de PC. Le 17 décembre 2014, le Conseil fédéral a proposé une révision de loi en ce sens qui est actuellement devant les Chambres. Ces montants n’ont plus été relevés depuis 2001, alors que les loyers ont augmenté d’environ un cinquième en moyenne, voire plus dans les zones urbaines.

Conséquences financières de la réforme des PC

Les dépenses que la Confédération et les cantons consacrent aux PC s’élèvent aujourd’hui à 4,7 milliards de francs. Selon la variante retenue pour la limitation des versements en capital, la réforme entraînera une baisse des dépenses au titre des PC estimée à 171 ou 152 millions de francs en 2022, dont 51 ou 45 millions au bénéfice de la Confédération et 120 ou 107 millions au bénéfice des cantons. L’adaptation du montant minimal de la PC et la nouvelle règle en matière de primes de l’assurance-maladie entraîneront, pour les cantons, une économie supplémentaire de 116 millions de francs en 2022 dans le système de réduction des primes.

Mise à jour 12.03.2017 Negative Rates: Swiss Banks Are at a Loss. Finews

Swiss banks have mastered the challenges posed by negative interest rates rather successfully so far. This may be about to change with the onset of a restructuring process in the mortgage lending industry.

The slogan is plain speaking: «From people to people instead of banks» – Hypotheko yesterday launched its crowd-lending platform, aimed at bringing mortgage lender and taker together. Cutting out the banks.

Hypotheko is but the latest in a string of startups bidding to take a share of the mortgage industry – Finovo, Crowdhouse and Swisslending being other known companies. They all rely on heavyweights from the insurance industry as well as pension funds.

Banks Are Struggling to Keep Up

The run on the mortgage industry is a direct result of the negative interest rates charged by the Swiss National Bank (SNB). The country’s monetary authority charges for cash deposits in a bid to keep the Swiss franc from rising further against major trading currencies as the euro and the dollar.

The negative rates are making loans cheap for credit takers. Mortgages however remain an attractive proposition for institutional investors even at the current level of interest charged. Bonds for instance can’t compete with mortgages in terms of what yield they generate.

The banks however are struggling to keep up with the cut-price mortgages offered by the new players in the market. They raised their rates charged for a mortgage after the SNB decision in January 2015 to do away with the franc peg to the euro, compensating for the interest charged on their cash deposits without having to penalize those customers who have only small savings to rely upon. (lire la suite sur le site)

5 réflexions sur “La BNS a besoin de vos capitaux LPP. + Mise à jour. Liliane Held-Khawam

  1. En 2005, en tant que bi-nationale suisse-française, je me suis vue imposer un délai de 1 an pour soit obtenir le versement de mon épargne privée en capital, soit définitivement y renoncer pour une pension écentuellement versée pour mes 64 ans. A 48 ans, j’ai opté pour le capital, et à l’époque, je l’ai même retiré en espèces tant j’avais été alertée.
    Je m’interrogeais depuis sur l’impact sur l’AVS, vous donnez un éclairage tout à fait plausible, et sombre.
    Très concrètement, le versement de l’AVS semble en danger : son montant, déjà bas, va-t-il en être encore réduit ? Les banques cantonales vont-elles subsister ?
    Sous une apparence de chaos généralisé on voit combien le capital verrouille à grands pas toutes les issues à ses exclusives intentions.
    Merci pour cet article.

  2. Chère Anne, vous avez été bien inspirée en 2005! Vous auriez d’ores et déjà perdu une année de rente…
    Si mon raisonnement est juste, les banques locales avec à leur tête les banques cantonales (propriétaires en bonne partie de la BNS) sont potentiellement en grand danger.
    UBS propose d’ores et déjà de créer des « synergies » avec les autres banques…
    http://www.bilan.ch/argent-finances/ubs-veut-accelerer-cooperation-entre-banques
    Un phagocytage de la place financière suisse est potentiellement en vue donc…
    A suivre.

  3. J’ai toujours dit que la BNS utilisait l’épargne des Suisses pour sa politique monétaire globalisante. Rien de nouveau sur ce site.
    Je n’ai jamais dit que les banques cantonales allaient faire défaut, mais elle sont en cours de phagocytage par UBS. http://www.bilan.ch/argent-finances/ubs-veut-accelerer-cooperation-entre-banques
    Dans la mesure où vous m’insultez, je ne publierai pas votre commentaire.
    Allez, dommage que nos échanges se finissent en queue de poisson.
    Je vous souhaite le meilleur.

  4. Voila des années que j’essaie de l’expliquer, à mes proches, à mon entourage. « Dans cette phrase vous résumez ce que j’essaie d’expliquer »

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    « Elle prend de l’argent de ses déposants pour financer les intérêts négatifs qu’elle doit verser à ses débiteurs! Oui. Vous lisez bien . Par les taux négatifs, les établissements du genre Apple devraient recevoir de l’argent s’ils s’endettent en franc suisse. C’est dire si cette politique ne renforce pas le franc suisse. »
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    Mon explication « celle que je me suis créer en moi même » est que nous sommes rentrez dans un nouveau système. Ce système se rapproche du système soviétique (oui un système Totalitaire). Nous créons actuellement l’argent comme dans un système Soviétique. Le tout dans un système avec une base Capitaliste. « Le Prolétariat doit rester dans un système avec une base Capitaliste ». En plus simple, nous somme rentrer dans un Capitalisme Totalitaire (Totalitaire comme fut le Soviétisme). Les élites détournent la création monétaire. Principalement en occident mais cela progresse dans le reste du monde.

    Dans un monde limité (espace limité, ressources limitées, croissances limitées) les élites ont « silencieusement » décidé de ce sauver eux-même. Dans un monde sans croissance « aux ressources limitées » ils ont décidé de détourner la création monétaire pour sauver leurs bénéfices et leurs pouvoirs. Mon hypothèse la plus plausible, c’est une forme hybride de Capitalisme, de Soviétisme, et de Totalitarisme. Je pense le terme qui se rapporte le mieux est une forme de Capitalisme Totalitaire.

    Je vous apprécie énormément madame Held Khawam, car j’ai le sentiment de pouvoir vous comprendre. Vous me fait croire à un possible futur bienveillant et éclairé.

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