Dette grecque, jusqu’au bout du cynisme. Liliane Held-Khawam

La Grèce vient de rembourser 3,4 milliards d’euros à la BCE.

Une somme faramineuse pour ce peuple exsangue. Une somme qui empêchera tout investissement de la part du gouvernement pour relancer l’économie. Une somme qui va meurtrir encore plus les plus démunis et les plus fragiles de la société.

Mais que représentent ces 3, 4 milliards au regard des 3’248 milliards affichés au compteur de la BCE? Juste en 2015, le bilan a pris 500 milliards de croissance artificielle pour assurer la stabilité et la prospérité du Casino.

Alors?

Alors, la réalité fausse et virtuelle du Casino mobilise l’ensemble des sécurités globales de la finance de l’Eurosystème et s’oppose frontalement à la réalité de la vie du sous-ensemble de l’humanité implanté en Grèce!!!

La réalité fausse et virtuelle du Casino fracasse celle de l’économie réelle locale.

Vous en doutez encore?

Regardez jusqu’où le cynisme est capable de transpercer la vie des peuples. Voici l’évolution du coût de la dette grecque livrée pieds et poings liés au Casino.

Grâce à des gens volontairement mal pensants, les dettes publiques doivent être financées par l’argent des banques.

Ces crédits ont permis au système bancaire privé de créer autant de monnaie bancaire privée absolument illégale et hors de tout contrôle.

Le système bancaire privé est LE CREATEUR de la masse monétaire mondiale. Il faut juste retrancher la monnaie numéraire ou l’argent physique (billets et piécettes).

Le système bancaire par cette création monétaire artificielle – non répertoriée par la loi- basée sur le crédit s’enrichir de manière illimitée.

En interdisant aux banques centrales de prêter à leur gouvernement, on a livré les pays et les peuples au marché -en réalité casino- financier.

Pire que cela, aucun encadrement de ces crédits n’a été prévu.

Le marché est donc LIBRE d’imposer ses conditions volatiles, cyniques et mortelles aux gouvernants, et partant à l’ensemble de l’économie réelle!

La ruine a été ainsi garantie pour les uns et la richesse illimitée pour les autres…

grèce dettes

En mars 2012, la dette grecque rapportait 36.551%!!!! (vu sur 24heures.ch)

Le Casino a gagné 36,551% sur le dos des Grecs en 2012. L’entrée de la Grèce en zone euro est un succès absolu pour ceux qui en ont bénéficié.

Actuellement, cette dette est à 8% de rendement! Cela signifie que des acteurs du casino peuvent aller s’endetter à la BNS pour -1.5% en franc suisse et prêter aux Grecs à 8%!!! Cela fait tout de même une rentabilité de 9.5% en 2016 et 36,551% en 2012!

topelement

Les acteurs du Casino s’endettent à ces taux et investissent dans les actifs dits pourris mais garantis par les peuples. Rentabilité assurée!!!

Que le peuple grec et son économie se meurent n’a aucune importance.

Le dieu-argent s’offre un dîner orgiaque.

Silence, ne le dérangeons pas…

Liliane Held-Khawam

Notre Dossier GRECE

VIDEO:

Grèce : la logique des créanciers, jusqu’au bout de l’absurde, Romaric Godin

Dans l’indifférence, la Grèce, qui dégage de forts excédents primaires, vient de rembourser une dette due à la BCE. Alors que l’économie est au plus mal, la logique des créanciers continue d’étrangler le pays.

Voici un an, le remboursement de la dette grecque envers la BCE attirait tous les regards. Cette fois, c’est dans l’indifférence générale que l’Etat grec a remboursé ce 20 juillet 2016 à l’institution de Francfort 2,3 milliards d’euros les obligations rachetées par la BCE sur le marché en 2010-2011 et arrivant à maturité. Un peu moins du tiers des 7,5 milliards d’euros versés par le Mécanisme européen de stabilité (MES) à la fin juin a donc déjà quitté les caisses helléniques pour venir annuler cette créances dans le bilan de la BCE. Les prochains paiements de la Grèce à venir, outre le remboursement des prêts à court terme réalisés sur le marché, sont prévus l’an prochain. Athènes devra encore payer 1,7 milliard d’euros à la BCE et 3,2 milliards au MES.

Une absurdité au regard des priorités de la BCE

Ce paiement conduit inévitablement à s’interroger sur la rationalité de ces remboursements de dettes qui étaient concernées par le défaut de mars 2012 (le fameux plan « PSI »), mais qui ont été maintenus en raison de la qualité « publique » de leur détenteur. La BCE affirme en effet tenter de dynamiser la croissance de la zone euro et s’est donné pour objectif, dans ce cadre, de relancer l’inflation par des rachats massifs d’actifs et, donc, par l’augmentation de son bilan. La Grèce, toujours membre de la zone euro et qui, pour le rester a accepté de grands sacrifices, est en récession depuis trois trimestres et est le pays qui, sans doute a le plus besoin de cette politique. Or, la BCE, qui ne rachète toujours pas d’actifs grecs, exige le remboursement d’une dette qui va contribuer à réduire son bilan. Certes, ces 2,3 milliards d’euros sont une goutte d’eau dans l’océan des 3.248 milliards d’euros du bilan de la BCE. Mais n’est-ce pas précisément une raison pour utiliser autrement cet argent au profit de l’économie hellénique ? Impossible, puisque les « règles » l’interdisent…

De lourds sacrifices

Pour réaliser ce paiement stérile pour l’économie grecque et européenne, le gouvernement d’Alexis Tsipras aura donc dû accepter les sacrifices les plus élevés : un nouveau plan d’austérité de 5,5 milliards d’euros avec des augmentations d’impôts, de cotisations et de TVA, une douloureuse réforme des retraites et une abdication de sa souveraineté budgétaire par l’acceptation de mesures « automatiques » de baisse des dépenses pour atteindre ces objectifs. Une nouvelle ponction qui va encore peser lourd sur une économie dont le PIB trimestriel en volume a reculé de 1,5 % sur un an entre janvier et mars 2016 après trois trimestres consécutifs de baisse. Son niveau, toujours en volume, n’a jamais été si bas depuis le quatrième trimestre 2002, voici donc plus de treize ans. En regard du pic du troisième trimestre 2008, le PIB trimestriel affiche un recul de 30 %.

L’excédent primaire record : un échec financier…

Mais ce n’est pas là le seul élément étrange de la politique économique menée en Grèce. Le budget grec a affiché sur le premier semestre un brillant résultat, un excédent primaire, hors service de la dette, de 2,47 milliards d’euros, soit près de 3 % du PIB semestriel, alors que l’on attendait un seul milliard d’euros. Ce succès laisse cependant songeur. D’abord, parce qu’en raison du poids de la dette grecque, plus de 177 % du PIB à payer pendant plus de 40 ans, ce niveau n’est pas suffisant et contraint la Grèce à demander « l’aide » de ses partenaires européens.

…un échec économique…

Ensuite parce que le prix à payer pour parvenir à ce résultat a été amer : les dépenses publiques ont reculé de 3,35 milliards d’euros, ce qui est autant qui ne sera pas versé dans une économie en récession. De plus, ce recul s’explique principalement en raison du renoncement de l’Etat à appliquer son programme d’investissement public. Seul 1,3 milliard d’euros a ainsi été dépensé sur les 6,75 milliards d’euros prévus sur l’année. Or, cette absence d’investissement est non seulement pénalisante pour l’activité, il est un problème pour l’avenir dans un pays où le secteur privé, exsangue, n’investit plus. Pour réaliser ces belles performances, on hypothèque donc le présent et l’avenir. D’autant que, selon le troisième mémorandum signé en août 2015, un tiers de cet excédent devra automatiquement être consacré à la réduction de la dette et non à l’économie hellénique. En réalité, compte tenu des échéances et des objectifs, cette proportion sera sans doute supérieure.

…et un échec politique

Enfin, alors que la Grèce est décidément un des pays le plus vertueux d’Europe en matière budgétaire, si l’on exclut le poids de la dette, les créanciers de ce pays refusent toujours de lui faire confiance. Pour preuve, ce mécanisme d’ajustement mécanique prévu pour 2018 si le pays n’est pas dans les clous de l’objectif d’un excédent primaire de 3,5 % du PIB. Et, en visite à Athènes en début de semaine, le commissaire européen Pierre Moscovici a prévenu qu’il ne veut pas rouvrir le dossier sur la pertinence de cet objectif, que le gouvernement grec aimerait bien voir réduit. L’objectif des créanciers, malgré les performances budgétaires, reste donc le même : orienter l’économie grecque non pas vers la croissance, mais vers le remboursement des créanciers. Bref, ce succès budgétaire est en fait un échec financier, économique, social et politique.

Fin de la crise ?

Après l’accord avec les créanciers du mois de juin, le gouvernement grec avait proclamé la fin de la crise en Grèce. Plusieurs éléments peuvent en effet plaider pour un apaisement de la crise. La BCE a à nouveau accepté les titres d’Etat grecs comme collatéraux et une partie du contrôle des capitaux devrait être levée dans les prochains jours. La saison touristique s’annonce aussi bonne, compte tenu du risque pesant sur beaucoup de destinations concurrentes, notamment la Turquie. Ceci pourra compenser, en partie, l’effet négatif sur la confiance des agents économiques. Les indices de climat des affaires tendaient à montrer une certaine stabilisation. Mais l’état de l’économie hellénique demeure encore très préoccupant. Avec des salaires en recul de 24 % au dernier trimestre de 2015 sur six ans et un chômage en recul, mais demeurant à 23,3 % de la population active, la demande intérieure demeure naturellement faible et sera encore soumis aux conséquences de la baisse des dépenses publiques et à la hausse de la TVA.

Du côté des investissements, hautement nécessaire dans un pays qui a connu une telle récession, non seulement pour croître, mais aussi pour reconstituer un équipement productif, il reste très faible. Au premier trimestre, il était en baisse sur un an de 2,7 %. Résultat de ce sous-investissement : les exportations restent peu performantes sur les marchés internationaux, quoique meilleur marché et les importations demeurent élevées, car l’économie intérieure est incapable de répondre à ses propres besoins. Du coup, les déficits commercial et courant, persistent. L’économie est donc sans moteur et soumise en permanence à la politique budgétaire restrictive du gouvernement. Elle peut rebondir légèrement dans l’avenir, mais il est illusoire de penser qu’elle puisse repartir réellement et durablement. Quel investisseur étranger, réformes ou pas, viendrait investir dans un pays soumis à un tel régime budgétaire pour des décennies ?

Les « réformes » comme baguette magique

Plus que jamais, donc, la Grèce a besoin d’un vrai plan de reconstruction économique que pourraient porter les créanciers européens s’ils sortaient de leur logique actuelle : celle qui consiste à imposer de l’austérité contre-productive pour payer eux-mêmes, par l’intermédiaire du gouvernement grec les dettes de la BCE, du MES et du FMI dans un schéma de Ponzi inquiétant. Cet argent, prêté pour relancer l’économie grecque serait sans doute mieux investi. Ou du moins, pas plus mal. Mais la même logique reste à l’œuvre : ce seront les « réformes structurelles » qui devront relancer l’économie grecque. Peu importe que la Grèce, qui selon l’OCDE est le pays le plus « réformé » de l’organisation, n’ait pas vu les bénéfices de ses efforts après six ans. En réalité, derrière ce glorieux vocable de « réformes », les créanciers dissimulent une version purement comptable de la réalité et a un revers : la volonté d’imposer à la Grèce la priorité au remboursement de ses dettes sur son propre développement. Là encore, l’imposition du mécanisme automatique de baisse des dépenses est l’illustration parfaite de cette logique. Pour éviter d’avoir recours à ce mécanisme, le gouvernement grec devra de toutes façons poursuivre la baisse de ses dépenses. Toute richesse grecque sera donc ponctionnée tant qu’il faudra rembourser la dette.

Pour en finir avec ce « péonage » de la dette, une relance alliée à une restructuration de la dette est donc nécessaire. On en est loin. D’ici à la fin de l’année, on devrait avoir de la part des créanciers une promesse d’étalement des remboursements. Mais dans la situation actuelle, cette mesure ne sera pas réellement efficace : elle maintiendra un poids énorme sur le budget grec qui pénalisera la croissance. Il faut donc couper sans la dette ou pratiquer une restructuration sans objectif d’excédent primaire. Des solutions proposées par le FMI, mais toujours refusées par les créanciers européens.

Le gouvernement impuissant

Le gouvernement grec, lui, ne peut plus guère agir. L’épisode de ce printemps a montré les limites de son action et sa dépendance vis-à-vis des créanciers. Il a dû accepter le « storytelling » des créanciers, faisant de l’action du gouvernement Tsipras I le responsable des déboires actuels du pays, alors même que le gouvernement Samaras refusait aussi les conditions des créanciers et que les faits prouvent que l’analyse sur la nécessité d’une relance de l’économie et de la restructuration de la dette n’était pas si absurde qu’on a bien voulu le dire. Désormais, Alexis Tsipras doit adhérer au discours des créanciers et compter sur les « réformes ». Sa marge de manœuvre est quasi-nulle, comme l’a montré la rebuffade de Pierre Moscovici sur l’objectif d’excédent primaire pour 2018… La Grèce est donc condamnée à aller jusqu’au bout de la logique de ses créanciers. Et à en payer le prix élevé.

Faillite de la Grèce : 6.000 épargnants déboutés

La CEDH a tranché dans l’affaire des « petits porteurs » contre la Grèce. Une déconvenue pour ces 6.000 Grecs qui dénonçaient l’opération d’effacement de dette de 2012

C’est une plongée dans la plus grosse faillite de l’histoire : celle de la Grèce, en 2012, pour 107 milliards d’euros. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) s’est prononcé le 21 juillet sur les conditions dans lesquelles 6.320 particuliers grecs avaient été obligés d’effacer la moitié de leurs créances lors de la gigantesque restructuration de 2012. Le verdict a de quoi rassurer les avocats et banquiers accourus alors au chevet d’Athènes : l’opération d’effacement de dette n’a pas porté atteinte au droit de propriété des créanciers et n’a pas été discriminatoire, contrairement à ce que faisaient valoir les plaignants.

Des particuliers ont investi jusqu’à 1,5 million d’euros dans la dette grecque

L’affaire « Mamatas et autres contre Grèce » a débuté en 2014. Les milliers d’épargnants qui s’estimaient lésés ont décidé de se tourner vers la CEDH, instance souvent saisie par les investisseurs (dont les fonds « vautours » ) au nom du droit de propriété. L’arrêt ne précise pas l’identité des plaignants mais relève que « certains (…) avaient investi des sommes considérables, souvent supérieures à 100.000 euros ». Au total, ces particuliers détenaient des montants de dette grecque compris entre 10.000 et 1,5 million d’euros.

Pour ces « petits » porteurs, l’opération d’échange de titres grecs, qui a été rendue possible par le vote d’une loi et qui s’est traduite par une décote de 53,5 %, est une « expropriation » ou une « ingérence dans le droit du respect de leurs biens ». Mais pour la CEDH, la restructuration était « appropriée et nécessaire » pour éviter une faillite complète du pays.

Clauses d’action collective dans toutes les dettes de la zone euro

Les épargnants dénoncent par ailleurs la différence de traitement avec les gros investisseurs, notamment les banques, qui ont négocié avec Athènes et ont voté les conditions de l’effacement de dette, ainsi que les créanciers publics (Etats, Banque centrale européenne…).

Au final, la réponse de la Cour légitime donc l’usage des clauses d’action collective (CAC) introduites a posteriori dans les contrats obligataires grecs (ces clauses ont permis qu’une majorité de créanciers vote la restructuration qui s’est imposée à tous). Un point majeur dans la mesure où, suite à la crise grecque, tous les pays de la zone euro ont dû inclure des CAC dans leur dette. Par ailleurs, la CEDH rappelle une vérité que les marchés avaient un peu oublié avant la Grèce : « investir dans des obligations n’est jamais sans risque ». A méditer. I.Co

18 réflexions sur “Dette grecque, jusqu’au bout du cynisme. Liliane Held-Khawam

  1. La non vision politique de la Grèce est aussi la faute à qui non pas eu le courage comme les Islandais de sortir de cette Europe et de ne plus payer les créanciers et exiger un rabais pour un payement future.

    Si les peuples européens se comportent comme la vache a lait pour les spéculateurs c’est logique que la faute est toute dans les peuples soumis, c’est aussi semple que cela.

  2. En effet!Un peuple et un chef d’Etat qui ne savent pas se défendre ne méritent pas de vivre!D’une façon ou d’une autre et quoiqu’ils fassent,ils seront des esclaves-et idem pour la France et les autres.

  3. C’est quand même absurde cette situation. Aujourd’hui on pleure sur les grecs, mais ils ont été les instruments de leur propre malheur. Tous les gouvernements du peuple grec ont triché jusqu’au bout avec tous les créanciers internationaux qui leur prêtait de l’argent. Pendant des dizaines d’années, ces gouvernements grecs ont emprunté en sachant très bien qu’ils dépassaient leur capacité de remboursement. 177% de PIB d’endettement ! Cet endettement n’est pas arrivé en un jour, mais c’est le résultat des politiques grecs corrompus et malintentionnés qui ont conduit leur peuple à la ruine. Et aujourd’hui, on prétend que c’est les méchants créanciers qui font souffrir le peuple grec ? Mais c’est n’importe quoi !!
    En tant qu’individus, si on pouvait tous s’endetter et ensuite pleurer que les banques nous mettent dans une situation difficile en obligeant à devoir rembourser nos dettes, ce serait la fin du système complet. En général, quand on emprunte, il faut rembourser…
    La France est dans la même situation, officiellement endettée à 98% du PIB, elle l’est en fait à bien plus que 100% ! Si on ajoute le hors bilan aux dettes existantes (c’est à dire les retraites de fonctionnaires, les engagements différés…), alors ce n’est pas 100% du PIB d’endettement, mais bien plutôt 160%-180% du PIB. Et oui, il va falloir payer un jour les retraites de tous ces fonctionnaires et elles ne sont pas provisionnées dans les LF aujourd’hui… Alors, la France est évidemment la Grèce de demain !
    Mais ne vous inquiétez pas : ce sera nous, peuple français, qui devront payer pour tout cela. Sous une forme ou sous une autre : davantage d’impôts, saisi de vos biens ou comptes en banques, vente du patrimoine national à des étrangers chinois ou qatari, ou, plus sournoisement, dépréciation de la monnaie de telle sorte qu’avec le même salaire vous ne pourrez plus rien acheter…
    Alors la question est : qui sont les plus coupables ? Les créanciers dont on essaie de nous faire croire qu’ils ont méchamment prêté de l’argent ? Ou les gouvernements qui savent très bien quelle est la situation financière nationale et continuent de s’endetter sans limites nous menant directement à un futur catastrophique comme les Grecs ?

  4. Vous avez raison pour autant que vous puissiez justifier 3 choses:
    1. L’octroi de la création monétaire aux banques privées.
    2. La séparation banque centrale et gouvernement (Loi de 73 en France, 2003 en Suisse).
    3. Sauvetage des banques avec l’argent public et des citoyens. 0.- perte pour les banques, 100% des pertes mutualisées.
    Si vous arrivez à dire oui à ces 3 points. Votre raisonnement est alors absolument juste. Autrement, vous allez constater immédiatement l’illégitimité de ces dettes…

  5. Merci pour votre réponse. J’apprécie vraiment. Mais vous savez la séparation banque privée / gouvernement est de moins en moins réelle. Le secteur bancaire est l’un des plus réglementé qui soit, agissant ainsi comme le recommande les pouvoirs publics et dans le cadre défini par ces derniers. De nos jours, l’installation de taux négatifs pèsent sur les marges de banques (on n’a jamais emprunté avec des taux si bas) étant la conséquence d’une politique dogmatique keynésienne (allez les banques, il faut prêter de l’argent pour relancer l’économie…) définie par les gouvernements, ce qui favorise surtout les pouvoirs publics pour augmenter un peu plus leur dette publique. Aujourd’hui, on peut difficilement croire que les banques centrales agissent sans concertation avec les gouvernements des économies dominantes, ce qui révèle l’illusion de la séparation des organismes qui financent de ceux qui gouvernent.
    Selon moi, le sauvetage des banques avec l’argent public et des citoyens est la preuve même du contrôle des gouvernements de la sphère bancaire, sinon pourquoi les gouvernements seraient-ils intervenus ? La réalité, c’est que les banques sont un outil formidable pour les gouvernements de contrôle des peuples, et de mise en oeuvre de leur politique publique. C’est pour cela qu’elles bénéficient de toutes leur attention, comme par exemple les directives BRRD, les ratios, les fonds de garanties… Aujourd’hui la France continue de creuser son deficit public par l’endettement. Ne me dites pas que nos gouvernements ne sont pas au courant qu’il faudra un jour rembourser les sommes empruntées (ou pas) ?

  6. Vous dites « le sauvetage des banques avec l’argent public et des citoyens est la preuve même du contrôle des gouvernements de la sphère bancaire ». Moi je pense que c’est le contraire. La différence est de taille. Cela ne justifie de toute façon pas de vivre au-dessus de ses moyens… On est d’accord là-dessus…

  7. Vous avez raison Liliane, peu de gens dans le monde connaissent l’activité de la BRI de Bâle, un État dans l’État, ou les décisions des banques centrales dans le monde sont prise en dehors de tout contrôle des politiques et à l’abri de toute responsabilité vis a vis de la justice. Voici un excellent travaille d’enquête du journaliste Adam LeBor sur la BRI.

    http://www.zerohedge.com/news/2015-04-11/meet-secretive-group-runs-world

  8. C »est moi qui vous remercie Liliane, vos investigations du monde réelle de la finance nous aide à connaître les temps dangereux que nous vivons maintenant au quotidien et nous aide à comprendre les temps difficiles qui s’annonce.

    La connaissance est la nôtre seule arme de survie dans ce monde au bord du chaos financier.

  9. Bonjour,
    Je lis avec reconnaissance et devrais lire tout ce que vous écrivez, tant cette vision technique me convient. Mais à chaque article je me dis que vous parlez d’une élite dirigeante qui ne serait composée que de pervers et autres paranoïaque. Effectivement c’est ce qui vient à tout un chacun autour de moi. Et comme ce sont ces etres humains qui feraient la pluie et le beau temps, ne croyez-vous pas, au risque de tourner en rond, et depuis le temps qu’il faudrait nommer ces décideurs, plus que leur pratique, leur groupe, leur société.
    Pour répondre à la question: mais sont-ils tous fous avec leur théorie dominatrice. ?
    Y a-t-il des gens normaux ce que je crois, qui expliquent concrètement et humainement pourquoi ça doit se passer ainsi ?
    N’ayant pas votre talent, je me permets de penser que personne ne va sur les médias parler, nommer et remettre sans cesse ces discours qui nous semblent premiers.
    La désinformation aurait pris une ampleur inquiétante, et je constate alors que la conclusion serait qu’elle est dominante, ce qui me paraît aussi une nécessité tant ils auraient peur et donc besoin de dominer.
    Encore une fois, ce ne devrait être qu’une minorité comme les délinquants et les extrémistes; alors où sont les bons les vrais. Je n’en entends pas parler, ni par vous ni par vos confrères, ni par…. Tout le monde !
    Pour le moment je ne sais aller plus loin.
    Avec tout mon respect pour votre travail .
    Au plaisir de vous écouter et vous voir sur un média.
    H. P.

  10. Bonjour. Merci pour votre message. Je vous répondrai ainsi:
    1., La réorganisation du monde (DOSSIER) https://lilianeheldkhawam.com/la-reorganisation-du-monde/
    2.- La dissolution des Etats https://lilianeheldkhawam.com/la-dissolution-des-etats/
    3.- La grande mue: de l’Etat-Nation à un Etat transnational https://lilianeheldkhawam.com/2015/06/21/la-grande-mue-de-letat-nation-a-un-etat-transnational-par-liliane-held-khawam/

    J’espère que vous y trouverez vos réponses…
    Cordialement.

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