Brexit: Londres se remet mais pas les banques de l’Eurosystème… Liliane Held-khawam

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L’apocalypse était promise aux habitants de la Grande-Bretagne en cas de vote favorable au Brexit.

Eh bien, aujourd’hui nous confirmons nos observations d’il y a une semaine: « Les perdants sont ailleurs qu’en Angleterre… »

  1. La Bourse de Londres, établissement du leader planétaire des places financières a effacé ses pertes.
  2. Les bourses européennes continuent d’être à la peine et ce n’est pas fini.
  3. Les valeurs bancaires européennes -y c helvétiques- malmenées alors que les américaines s’améliorent

A ces 3 points, nous ajouterons le constat affligeant suivant: « la démocratie européenne est au plus mal ».

La bourse de Londres se refait une semaine à peine après le vote

Une semaine après le vote sur le Brexit, l’indice londonien (FTSE 100) s’est totalement remis du tremblement de terre qui a secoué la planète finance.

L’apocalypse financière britannique attendra devra attendre…

ftse 30 juin 16

Encore plus intéressant, le FTSE dépasse actuellement son niveau du jour du vote pour aller flirter en direction de son meilleur résultat de l’année 2016 qui était de 6’412.

ftse 30 juin 16 sur 6 mois

Les bourses européennes à la peine

Les bourses européennes tentent de se redresser… Cela semble plus compliqué que pour Londres…

euro stoxx 30 juin 16

Le marché qui connaît exactement les points faibles des uns et des autres continuent de laminer les valeurs de certaines banques européennes.

La  santé financière calamiteuse de la Deutsche Bank est confirmée aujourd’hui. Cette banque a raté pour la 2ème année consécutive les stress tests de la FED .

Quant à sa collègue hispanique Santander, elle fait mieux en la ratant pour la 3ème année consécutive.

En revanche, les banques américaines sont en train de remonter la pente…

On prend les mêmes et on recommence

Nous avions vu récemment que l’Italie tentait de sauver ses banques en leur déversant quelques 40 milliards d’euros.Il faut dire que les risques d’impayés s’élèvent à près de 400 milliards… Excusez du peu…

En parallèle, on nomme de nouvelles têtes pensantes et dirigeantes.

Unicredit est la plus grande banque italienne qui a vu sa capitalisation réduite d’un tiers depuis le résultat du vote sur le Brexit. Il est donc normal qu’un renouvellement intervienne à la tête du bateau.

Mais voilà que le nouvel administrateur-délégué qui vient d’être nommé n’est autre que l’ancien patron de Jérôme Kerviel à la société Générale, parfait lampiste de l’affaire qui aura coûté la bagatelle de 4,9 milliards d’euros…

Mais ce n’est pas tout. Ce nouvel administrateur délégué de Unicredit aurait été condamné en 2010 par l’Autorité des marchés financiers (AMF) à verser une amende de 100 000 euros pour délits d’initiés qui remontaient à 2007.

Selon le Figaro, cette personne était accusée « d’avoir vendu l’intégralité de son portefeuille de titres et la moitié de ses actions Société Générale en anticipant un dérapage des marchés. Ce qui lui aurait permis d’empocher entre 50.000 et 200.000 euros, selon une évaluation de l’AMF citée par le Nouvel Observateur, qui avait dévoilé l’affaire. Après cette affaire, il avait quitté la direction de cette activité et pris la tête du pôle «gestions d’actifs et services aux investisseurs» avant de démissionner en 2009. « 

C’est juste incroyable de constater que l’échec -financier ou moral- n’est jamais sanctionné dans ce milieu… Ils rebondissent toujours et plus haut…

Les valeurs de la démocratie européenne à la dérive…

Mais un autre point nous intéresse au moins autant que toutes les infos qui précèdent. Un indice, non coté en bourse, semble partir à la dérive.

Les valeurs de la démocratie sont gravement malmenées et des personnes se sentant au-dessus des masses ont mis gravement en cause la bêtise du peuple anglais qui a, selon elles, mal voté.

 Une politicienne zurichoise a proposé tout naturellement de doubler la valeur de la voix d’un jeune… Il est bien probable que la société qui pointe son nom basera plus ses valeurs sur la sélection de champions et n’aura que faire de personnes plus âgées voire vieilles.

Nous sommes donc de manière très naturelle et évidente en train de donner le pouvoir politique à certains pour trier et hiérarchiser entre les individus, les élus, les électeurs à valeur ajoutée et la plèbe…

Tout doucement, la démocratie est en train d’être dépassée. Parions qu’elle sera taxée  dans pas longtemps de populisme ou d’un extrémisme quelconque et on nous imposera de nouvelles normes avec une classification des citoyens…

La pensée unique, basée sur des normes et des convenances, se révèle tous les jours un peu plus. Elle est le symptôme le plus alarmant d’un totalitarisme larvé.

En attendant, les faiblesses de la zone euro sont à nu. Un risque de faillite systémique menace et menacera quoi que l’on fasse, si l’on continue de quittancer les mêmes individus flambeurs et tricheurs. Au vu de tous ces milliards dilapidés, il n’y a aucune chance que cela change.

L’Eurosystème qui se construit contre les peuples, c’est-à-dire contre l’humain ne peut que s’écrouler tôt ou tard.

Des milliards vont encore être déversés dans un trou sans fond sans qu’aucune leçon du passé n’ait été tirée. Leur arrivée est annoncé à l’avance.

Paradoxalement, de l’austérité habillée sous le label de « réforme » sera toujours plus demandée à ceux qui n’ont déjà plus grand chose. Volonté des lobbies de la haute finance oblige.

Les mêmes spéculateurs continueront de jouer la vie des populations et de leurs ressources sur une table de casino en toute impunité.

La démocratie britannique a compris le scénario. Elle dit non à ce sponsoring piloté par les puissants ambassadeurs de la finance mondialisée fortement installée à Bruxelles.

La démocratie anglaise est certes gagnante, mais aussi les finances du pays qui s’est désolidarisé de ce gouffre sans fond qu’est le casino de l’Eurozone et ses centaines (pour ne pas dire milliers) de milliards de créances douteuses.

Le Casino a compris que les banques européennes ont été amputées d’un garant et de son réservoir financier. Il exige maintenant de l’argent frais…

Liliane Held-Khawam

 

Annexes:

Voilà quelques chiffres

  • Commerzbank sur 6 derniers mois

Commerzbank fin juin

  • Unicredit l’Italienne sur les 6 derniers mois

Unicredit fin juin

  • Intesa Sao Paolo sur les 6 derniers mois

intesa sao paolo fin juin

  • JP Morgan

JPMorgan

  • Goldmann Sachs

Goldman Sachs.PNG

Liquidity Guarantee for Italy Banks

Italy was given the go-ahead by the European Commission to supply as much as 150 billion euros ($166 billion) in government liquidity guarantees for its struggling banks until the end of the year, according to an EU official.

Liquidity support for solvent banks is a “precautionary measure” requested by Italy, the EU said in an e-mailed statement. The guarantees of senior debt allow lenders to maintain access to financing, often at a better price.

“There is no expectation that the need to use this” should arise, the commission said. The support was approved on June 26, the EU official said on condition of anonymity, and wasn’t made public before now.

Saddled with some 360 billion euros in soured loans and a sputtering economy, Italy’s lenders have been sliding toward the type of crisis that other European countries dealt with years ago. The government’s latest effort — getting the biggest banks to back a fund to rescue the weakest — failed to convince investors.

Italy asked for liquidity support that the EU has approved for countries including Greece, Cyprus, Portugal and Poland. The financial backstop is provided under EU state-aid rules, usually for six months.

Belgian Backstops

As an example, Dexia SA, the Belgian-French lender being wound down, has about 68.2 billion euros of senior debt outstanding that is backed by either Belgium, France or Luxembourg, according to the latest data from the National Bank of Belgium. The bank has gone through three separate state-guarantee backstops since 2008.

The country is separately weighing a plan to provide as much as 40 billion euros to recapitalize troubled lenders after banking shares were hammered following the U.K.’s vote to secede from the bloc, according to a person with knowledge of the plan.

Italy’s recapitalization efforts ran into a roadblock this week, as Germany opposed allowing Prime Minister Matteo Renzi to shield investors from losses in the plan.

Italian media have reported that the government is pursuing a six-month waiver of EU state-aid rules, allowing it to shore up banks without forcing investors to share losses.

The Italian Finance Ministry didn’t immediately comment on the liquidity support.

 

23 réflexions sur “Brexit: Londres se remet mais pas les banques de l’Eurosystème… Liliane Held-khawam

  1. Madame,-1 La démocratie a toujours fini en tyrannie (Athènes,Rome,Genève calviniste,la révolution française,la Russie de Kerensky,etc;-2 Le meilleur régime,au sens très large du terme,est le régime dit « mixte » ou « composé » déjà prôné par Aristote,Saint Thomas d’Aquin et bien d’autres,subtile et hiérarchique composition entre un principe-arché en grec ancien-la monarchie, et deux pouvoirs-kratos en grec toujours-l’aristocratie et la démocratie,seul durable et non-totalitaire ni tyrannique.
    Le régime suisse est un anti-modèle fait de l’enrichissement sans causes par la fraude tous azimuts-la Suisse était encore au XIX° siècle un pays si pauvre qu’elle exportait comme’ mercenaires ses jeunes hommes partout -et ce sont les deux guerres mondiales qui l’ont considérablement enrichi car,lâchement,elle fut neutre et accueillit les capitaux les plus infâmes,comme aujourd’hui d’ailleurs.La tyrannie fut aussi religieuse en Suisse quand dans la guerre du Sonderbung les cantons protestants écrasèrent les catholiques et en firent des serfs.Il fallut récemment au Jura catholique se livrer à du terrorisme pour se délivrer de cette tyrannie.
    Par ailleurs Genève la puritaine est la capitale de tous les vices de luxe:prostitution,drogue,GPA,suicide assisté,etc.
    Désolé d’être brutal mais la vérité est la vérité-voir la dernière votation suisse en faveur des Pro-mort.
    Voir mes sites en « erlande.wordpress.com.

  2. Liliane, faites attention aux analyses à chaud sur de tels événemements. Faites aussi attention de tirer des vérités de la réaction des marchés qui ont une vérité un jour et une autre le lendemain… et qui surtout sont l’outil du casino pour faire croire ce qu’il veut. Je crois au contraire que les marchés n’ont pas le droit de baisser et que plus c’est grave plus on les verouille ce qui bien sur piège des vendeurs et alimente la hausse… je crois que le recul s’impose pour savoir qui seront les gagnants et les perdants de tout cela. A ce stade, je ne vois pas ce que les anglais peuvent avoir gagné vu qu’ils avaient déjà un accord très avantageux avec l’Europe… De même les anglais qui vont bien (du point de vue financier) ont voté bremain…j’en déduis aisemment que ça ne va pas bien en Angleterre pour un certains nombre de personne… Ce sont des indices mais pas plus.

  3. L’accord avec l’Italie est en effet passé dans le champ de la Grèce, du Portugal, la Pologne, tous des pays administrer par Bruxelles, pour être plus précis de l’Allemagne. L’Italie devra passer par le même chemin, réduction du social, sanitaire, retraites, etc… vente des biens de l’État, ce qui en reste après le gouvernement Monti…. c’est la porte ouverte des partis exit en Italie, mais l’Italie ne sortira pas de l’Europe, comme la Grèce, elle ne peut pas ce le permettre, ce sera larmes et douleurs pour les Italiens qui vont se rappeler les belles promesses mensongères de la fondation de l’Europe

    La finance américaine n’apprécie pas le Brexit, dégradation de la note britannique des agences américaines S&P puis Fitch, etc. Il se joue maintenant une lutte entre les globalistes de la City de Londres et de Wall Street. Par un accord économique entre la Chine et la City, la Chine de Confucius sourit et attend voir la défaite de Wall Street et des US, entre temps elle se débarrasse à grande vitesse de ces dollars en achètent avec ces entreprises d’États tout ce que le marché peut offrir en vue de la vision de la nouvelle route de la soie.

  4. Vous avez raison Seb sur le fond. Mais mon raisonnement depuis une semaine est le suivant:
    – On a promis l’apocalypse aux Anglais à cause de leur vote.
    – Et j’ai dit: la Grande-Bretagne ne va pas couler à cause du vote populaire.
    – Le peuple a eu un instinct de survie
    – Le point faible central du moment sont les banques de l’Eurozone.
    – Il y a un risque de faillite systémique sur la plateforme T2S qui réunit le trafic de paiement et de securities de 21 pays dont la Suisse. L’état des grandes banques de la zone euro les menace tous.
    – Les marchés ont profité du Brexit pour demander (exiger) de l’argent frais pour les banques de l’Eurozone qui flirtent avec le plancher des vaches.
    – Cet argent, ils l’ont eu hier.
    – Ce n’est qu’une étape car rien n’est réglé et ça recommencera un de ces jours avec les Espagnols, Allemands ou autres
    – Les financiers vont exiger des plans d’austérité en échange du sauvetage des Italiennes.
    – L’économie réelle et la déflation vont être pénalisées encore plus.
    – La GB n’est pas sur T2S. Donc n’est pas concernée par ces ennuis majeurs. C’est pourquoi le Brexit ne devrait pas l’atteindre durablement.
    -La GB est la première place financière mondiale devant New York depuis 2015. Nous ne pouvons ignorer une éventuelle guéguerre entre les 2.
    -Les indices boursiers sont des indicateurs mais qui tapent sur les points de fragilité. Et pour l’instant, les banques européennes sont l’épicentre du séisme…
    -Pour toutes ces raisons, le Brexit n’engendre pas à ce jour d’apocalypse sur Londres. Plus que ça sa bourse remonte et se refait.

  5. En réalité les 150 milliards ne serons pas versés à l’Italie, mais serons seulement une garantie de Bruxelles envoyer au secteur financier italien pour éliminer le danger de la spéculation au rabais des banques en difficultés. Rien n’est pour l’instant trouver pour sauver les banques italiennes avec les 350 – 400 milliards, personne ne connaît encore la perte exacte dans les bilans de grandes banques, je rappelle que les investisseurs italiens, pour la plupart de petits investisseurs, ont perdu 11 milliards d’euros dans la région industrielle de la Vénétie avec les banques Popolare di Vicenza et la Banco Veneto est tout ça risque bien d’aggraver encore plus la situation économique industrielle.

    http://www.ilsole24ore.com/art/mondo/2016-06-30/banche-si-ue-scudo-150-miliardi-230502.shtml?uuid=ADXUEDm

    Le Ceo de Unicredit Jean-Pierre Mustier, prévoie de vendre les secteurs plus profitables de la banque en Allemagne Bank Pekao, Yapi Kredi e Fineco. aux Allemand, comme par hasard.

    Pour l’Italie la solution de la Bad bank (comme pour UBS) à été refuser par Bruxelles, pour ce pays, les pires prévisions sont toutes possibles, parce qu’elle n’a plus les capacités de se défendre étant liée à l’euro, cela s’appelle bien une guerre économique contre un pays.

    http://www.ilsole24ore.com/art/finanza-e-mercati/2016-06-30/prime-sfide-cessioni-e-l-aumento-capitale-224455.shtml?uuid=ADUIi9l

  6. Pour ma part je n’ai jamais cru que ce serait l’apocalypse mais je persiste à dire que les anglais avaient des accords très privilégiés et qu’ils n’ont rien gagné avec ce vote côté business. Au contraire, ils ont potentiellement et probablement perdu car leur supprématie en tant que place financière sera au moins diminuée dans les prochains mois. Le marché apprécie la baisse de la livre qui va donner un ballon d’oxygène à l’économie britannique et amène surement les économistes à minimiser l’ampleur de la récession qu’ils prévoient.

    S’agissant du problème bancaire européen il est selon moi la vraie raison des QE puisque l’économie réelle ne va pas si mal et qu’en relatif aux autres grandes zones l’Europe ne s’est jamais aussi bien portée depuis 10 ans. Vous maîtrisez mieux le sujet que moi mais il me parait improbable qu’une crise se déclenche sur ce point pendant la perfusion du QE. Qu’en pensez-vous ?

  7. Seb, les Anglais ne sont aujourd’hui officiellement solidaires que de leur place financière. Point. On sait où ça commence et où ça finit.
    Les pays de l’Eurosystème et de la T2S sont solidaires pour eux et pour les autres…
    Ca fait beaucoup!
    Je ne pense pas qu’il puisse y avoir un collapse total tant que les pays ont des ressources à offrir et des épargnes de citoyens…
    Mais ce n’est qu’un point de vue basé sur ce que j comprends.
    Les gros actionnaires des grosses banques sont le fil rouge final. Ils font des pays à peu près ce qu’ils veulent. C’est d’autant plus facile que l’on a affaire à des établissements moribonds.
    C’est le système de l’usurier qui s’éclate de la faiblesse de son client et qui le charge toujours plus…

  8. Vous avez une opinion qui semble négative et définitive. Mais cela est votre lecture des événements et votre droit le plus strict.
    Pour ma part, je vous dirais ceci:
    1. L’homme est potentiellement un tyran pour l’homme. La dictature qui suit la démocratie peut résulter d’un excès de confiance envers les représentants. A un moment les « élites » peuvent en profiter et abuser de leurs électeurs.
    2. Je vous trouve très dure avec la Suisse. Je ne vous rejoins pas du tout à ce sujet. Etre neutre et ne pas vouloir faire la guerre devient selon vous un acte de lâcheté. Pour moi, c’est un acte héroïque au contraire.
    3. La Suisse a certainement ses passifs et je ne m’y connais pas suffisamment pour en parler. Je peux juste vous dire que c’est grâce à la couverture or de sa monnaie que la Suisse a été un pays refuge jusqu’à un passé récent.
    4. Les banques accueillent l’argent de la mafia, des crimes de guerre, des dictateurs, du trafic humain, du trafic d’armes etc. Pourquoi accabler les banques suisses plus que les françaises ou les chinoises ou d’autres?
    (5. Enfin, vous semblez Chrétienne compte tenu de toutes les références que vous apportez. Eh bien le message chrétien est un message d’espérance et non de colère et d’amertume.)
    Bon week-end!

  9. Selon un rapport récent du FMI, HSBC serait la deuxième banque systémique au monde derrière Deutsche Bank et devant le Credit Suisse… Je crois que personne n’est à l’abri en termes bancaires…c’est un jeu de dominos. Suisse et Angleterre sont dans une situation périlleuse aussi de ce point de vue d’où la « solidarité » entre BC. Si l’Angleterre doit un jour sauver seule HSBC bonjour le cadeau…

  10. C’est aussi vrai.
    L’effondrement de la zone euro serait de toute façon une cata globalisée…
    Mais je pense qu’il y a aussi une bataille entre New York et Londres pour le leadership mondial… La solidarité anglo-saxonne atteindra un jour ses limites aussi…. A suivre.

  11. La zone euro s’est déjà effondrée:il existe un euro-mark,un euro-franc,un euro-lire,etc qui n’ont pas la même valeur dans les transactions inter-européennes et internationales.
    L’euro est une monnaie exécrable, »Du néant habillé en monnaie »-Jacques Rueff,conseiller économique et financier de de Gaulle qui avec son plan a relevé la France d’une catastrophe économique et financière en deux mois en 1958 puis n’a cessé d’alerter sur les créations massives de monnaies fictives de même que Maurice Allais,Prix Nobel d’économie,qui a condamné l’euro dès sa naissance et traité les grandes banques de « faux-monnayeurs »
    Naguère ceux-ci étaient pendus;maintenant ils sont bombardés au plus haut poste comme Draghi,ancien de Goldmann-Sachs et le secrétaire au trésor d’obama idem.
    Le système financier mondial a été détruit par Nixon en 1971 quand,les états désunis ne pouvant assumer les dépenses colossales de la guerre du Vietnam,il a mis fin au Gold Exchange Standard,bâti tant bien que mal en 1945 à Brettoon Woods qui déjà rompait avec l’étalon-or.Avec cette décision,Nixon mettait fin à la possibilité d’échanger des dollars contre de l’or ce qui lui a permis de créer des masses de monnaies fictives d’où l’hyper-inflation qui s’ensuivit avec des hausses de prix partout de 18 % annuels.Lui le républicain s’exclama alors triomphant « Nous somme tous keynésiens »- et voila la racine du mal:être ultra-libéral en politique économique extérieure et keynésien à l’intérieur;la contradiction est telle que le seul moyen est de créer toujours plus de monnaies jusqu’à ce que cette montagne de Ponzi mondiale s’écroule.
    Tout cela est écrit sur le mur mais lorsque que des crétins sont dos au mur,ils ne se retournent par pour regarder ce qui y est écrit mais foncent droit devant et en aveugles vers l’effondrement sauf,dernier moyen de salut,recourir à la guerre tous azimuts et c’est exactement ce que les soi-disant comploteurs des « Maîtres du monde »-en réalité la conjuration des imbéciles-titre d’un roman de Kennedy O’Tool-sont en train de faire devant des veaux -de Gaulle-éberlués et toujours « surpris » et rêvant d’un monde meilleur en ne foutant rien!
    « Ah quelle terrible époque que celle où des crétins dirigent des aveugles »-Shakespeare qui avait tout compris et bienvenu en période de Brexit!
    Voir les sites en « erlande.wordpress.com.

  12. J’apprécie le fait de poser les faits les uns derrière les autres…. et on les laisse parler.
    Merci Erlande. J’irai voir vos sites.

  13. Bonjour Jean. Je pense que le peuple US serait intéressé de comprendre ces résultats.
    J’aime beaucoup le graphe qui compare avec la référence 1980. On y lit clairement les effets de la mise en route de la globalisation avec le financement par les crédits puis ceux liés à l’usage intensif des QE et autres politiques monétaires non conventionnelles.
    1ers gagnants les banquiers commerciaux qui ont engendré et engrangé cette masse monétaire colossale.
    Perdants confirmés, les peuples qui ont perdu un pouvoir d’achat tout aussi colossal!!!
    Le fait d’avoir anticipé le tout par des redéfinitions des indices ne laissent aucun doute sur le fait que tout ce que nous vivons n’est ni le fruit de crises, ni celui du hasard.
    Merci Jean pour ce lien.
    PS Je suppose que la même chose a lieu partout ailleurs avec la redéfinition des méthodes statistiques.

  14. Bonjour, en fait il n’y a pas grand chose qui soit caché.
    Tout est là. la difficulté est de mettre bout-à-bout un nombre élevé de données…
    Merci pour l’encouragement.

  15. Merci Liliane de votre analyse du lien alors l’argent n’est pas disparu, c’est bien dans les paradis fiscaux que la finance internationale met la colossale somme d’argent réel sortie des banques et on demande toujours au contribuable de les renflouées, si j’ai bien compris.

  16. Si j’ai bien compris, la BCE, les Etats de l’UE et la Commission Européenne accordent un prêt de 150 milliards sur 6 mois à l’Etat italien, ce prêt colossal étant destiné à assurer « la liquidité » aux banques italiennes afin de ne pas constater officiellement leur faillite.
    A ce train là, dans 6 mois, combien faudra-t-il de nouvelles « liquidités » pour continuer de les soutenir artificiellement ? 300 milliards ?
    Ce prêt de 150 milliards – élaboré en coulisses – n’est-il pas précurseur de l’hyperinflation qui est en train de se manifester de plus en plus lisiblement ?
    La « troïka » a saigné le peuple Grec, encore dernièrement, en échange de quelques milliards de prêts qui ont servi à rembourser de la dette, notamment au FMI.
    Et là, le prêt est de 150 milliards pour financer des banques italiennes en faillite ???
    Est-il imaginable que le gouvernement Grec ait accepté ce plan et que le peuple Grec en ait connaissance sans que cela ne suscite de réactions ?

  17. Pingback: Sauvetage des banques italiennes avec l’argent des déposants? Liliane Held-Khawam – Le blog de Liliane Held-Khawam

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