Les Libertés des femmes en danger! Liliane Held-Khawam + 5 textes

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Je suis habituellement allergique aux faits divers et ne les lis pas.

Pourtant, les agressions massives et systématiques dont un grand nombre de femmes ont fait l’objet la nuit de la Saint Sylvestre en Allemagne laissent pantois!

Le contexte qui a débouché sur ces drames et la manière dont les politiques ne les traitent pas suscitent colère et indignation.

Mes propos et ma sympathie sont d’abord destinés à ces pauvres femmes bien sûr mais aussi à l’avenir bien inquiétant des Libertés des femmes dans une société occidentale en perte des repères les plus élémentaires..

Je tiens à préciser au risque de choquer qu’à titre personnelle ma colère n’est absolument pas dirigée contre les migrants mais contre les tenants de ce qu’il reste  d’autorité. 

Ces personnes qui ont agressé ces femmes ne font rien d’autre que répéter ce qu’ils auraient fait dans leur pays à des femmes étrangères, supposées adeptes de « moeurs libérés » et circulant de nuit sans être accompagnées.

Nous pourrions rappeler ici que l’arrivée massive de migrants avait frappé par la quasi absence de familles réelles. La présence plus que discrète de femmes, enfants et surtout grands-parents laissait déjà présager le pire.

On a volontairement et sciemment lâché des hommes dans la force de l’âge qui n’avaient pas l’habitude chez eux de côtoyer librement des femmes tout en limitant les forces de sécurité.

Il suffirait de voir le cas de Calais où les forces de l’ordre, rendues impuissantes, deviennent elles-mêmes une cible facile avec de nombreux blessés. Si cela est rendu possible alors que ce sont des hommes armés investis d’autorité et de légitimité publiques, que peuvent en comparaison faire des jeunes femmes.

Les dirigeants des pays européens portent donc la responsabilité exclusive de ces drames voués à se répéter puisque « les mêmes causes produisent les mêmes effets ».

Ils portent la responsabilité exclusive de ce flux humain incontrôlé voire souhaité pour des raisons mercantiles et sont donc les seuls et uniques responsables de ces drames d’Allemagne, déjà largement installés en Suède.

Ce pays, autrefois très sécurisé pour les femmes, présentait en 2011 69.4 viols pour 100’000 habitants selon une étude de l’UNODC de 2014. Ces statistiques n’étant qu’une moyenne, on n’ose imaginer la vie des femmes dans certaines villes telles que Malmö, 3ème ville du pays.

Viol Suède

Le sordide dans l’affaire de la St Sylvestre allemande atteint son paroxysme lorsque la mairesse de Cologne -comme en 2011 un collègue canadien- édicte un code de conduite aux femmes pour éviter les ennuis.

Une femme investie d’autorité publique qui se hasarde à inverser les responsabilités dans une affaire de crime de masse est  grave pour au moins 3 raisons:

  1. Elle est en train  dire qu’il faut vivre avec ces assauts et les intégrer dans le quotidien des femmes allemandes.

  2. Elle es en train de dire qu’elle n’autorisera pas les forces de l’ordre à protéger les femmes harcelées.

  3. Elle est en train d’utiliser un attribut habituellement réservé aux narcissiques pervers: l’inversement des rôles bourreau-victime. La victime devient responsable , voire coupable de son malheur. C’est à la victime d’être « gentille » pour éviter les ennuis…

Que dire de ce qui précède? La mairesse a-t-elle fait volontairement ou pas énoncer ces remarques et conseils?  L’a-t-elle fait par incompétence ou pas?

Nous n’en savons bien sûr rien.

Elle semble en tout cas soit ignorer la Déclaration des Nations Unies concernant les Droits à la protection des Femmes et des Enfants, soit elle ne souhaite pas la mettre en pratique.

Quand les dirigeants en arrivent à ce niveau d’inconscience, d’incompétence et en tout cas d’inconséquence, l’effondrement social avec son lot de violences pourrait être plus proche que ce que l’on imagine.

Car dans ce chaos ambiant, une certitude demeure. Le respect de la femme est L’indicateur essentiel du développement social et sociétal d’un pays. Il est central dans toute société qui se veut civilisée ou développée. Son déclin annonce le déclin de la société toute entière!

Quoiqu’il en soit, les femmes peuvent s’inquiéter de la régression de leurs droits et libertés fondamentales durement acquis confirmant la tendance générale du moment …

Liliane Held-Khawam

5 Annexes ci-dessous:

  1. Reproduction de la Déclaration du Haut Commissariat des Droits de l’Homme des Nations Unies. Ce texte énonce la centralité de la protection de l’humain et bien évidemment des femmes et des enfants.
  2. Cologne ce que revèle la presse Allemande, Die Welt, etc. Bruno Bertez

  3. Témoignage d’une Suissesse: «Soudain, j’ai senti des mains partout sur moi», 20minutes.ch
  4. Une Belge agressée à Cologne témoigne : « Ça a duré toute la soirée et toute la nuit », la Libre.be

  5. les conseils de la mairesse de Cologne et en fin d’article de son collègue canadien en 2011 Les curieux conseils de la maire de Cologne pour éviter les viols de rue89.nouvelobs.com.

Déclaration sur la protection des femmes et des enfants en période d’urgence et de conflit armé

L’Assemblée générale ,

Ayant examiné la recommandation du Conseil économique et social contenue dans sa résolution 1861(LVI) du 16 mai 1974,

Exprimant sa profonde préoccupation devant les souffrances des femmes et des enfants appartenant à la population civile qui, en période d’urgence et de conflit armé dans la lutte pour la paix, l’autodétermination, la libération nationale et l’indépendance, sont trop souvent les victimes d’actes inhumains et subissent ainsi de graves préjudices,

Consciente de la souffrance des femmes et des enfants dans de nombreuses régions du monde, spécialement dans celles qui sont en proie à la répression, à l’agression, au colonialisme, au racisme et à la domination ou la sujétion étrangère,

Profondément préoccupée par le fait que, en dépit de la condamnation générale et sans équivoque dont ils sont l’objet, le colonialisme, le racisme et l’oppression étrangère continuent à maintenir de nombreux peuples sous leur joug, répriment actuellement les mouvements de libération nationale et infligent de lourdes pertes et des souffrances indicibles aux populations sous leur domination, notamment aux femmes et aux enfants,

Déplorant que de graves atteintes soient encore portées aux libertés fondamentales et à la dignité de la personne humaine et que les régimes coloniaux et racistes et les puissances oppressives étrangères continuent de violer le droit international humanitaire,

Rappelant les dispositions pertinentes contenues dans les instruments du droit international humanitaire relatifs à la protection des femmes et des enfants en temps de paix et en temps de guerre,

Rappelant, entre autres documents importants, ses résolutions 2444(XXIII) du 19 décembre 1968, 2597(XXIV) du 16 décembre 1969 et 2674(XXV) et 2675(XXV) du 9 décembre 1970, relatives au respect des droits de l’homme et aux principes fondamentaux touchant la protection des populations civiles en période de conflit armé, ainsi que la résolution 1515(XLVIII) du Conseil économique et social, en date du 28 mai 1970, dans laquelle le Conseil a prié l’Assemblée générale de considérer la possibilité d’élaborer un projet de déclaration sur la protection des femmes et des enfants en période d’urgence ou en temps de guerre,

Consciente de sa responsabilité en ce qui concerne l’avenir de la jeune génération et le sort des mères, qui jouent un rôle important dans la société, dans la famille et en particulier dans l’éducation des enfants,

Tenant compte de la nécessité de fournir une protection spéciale aux femmes et aux enfants appartenant à la population civile,

Proclame solennellement la présente Déclaration sur la protection des femmes et des enfants en période d’urgence et de conflit armé et demande à tous les Etats Membres de veiller à ce qu’elle soit strictement observée :

1. Attaquer et bombarder la population civile, causant ainsi des souffrances indicibles, spécialement aux femmes et aux enfants qui constituent la partie la plus vulnérable de la population, est interdit et de tels actes seront condamnés.

2. Utiliser des armes chimiques et bactériologiques au cours des opérations militaires constitue une des violations les plus flagrantes du Protocole de Genève de 1925, des Conventions de Genève de 1949 et des principes du droit international humanitaire, cause de lourdes pertes aux populations civiles, y compris les femmes et les enfants sans défense et sera rigoureusement condamné.

3. Tous les Etats doivent remplir entièrement leurs obligations conformément au Protocole de Genève de 1925 et aux Conventions de Genève de 1949 ainsi qu’aux autres instruments internationaux relatifs au respect des droits de l’homme en période de conflit armé, qui donnent à la protection des femmes et des enfants des garanties importantes.

4. Tous les efforts seront faits par les Etats engagés dans un conflit armé, dans des opérations militaires sur des territoires étrangers ou dans des opérations militaires sur des territoires encore sous domination coloniale pour épargner aux femmes et aux enfants les ravages de la guerre. Toutes les dispositions nécessaires seront prises pour assurer l’interdiction des mesures telles que les persécutions, les tortures, les représailles, les traitements dégradants et les violences, en particulier dans la partie de la population civile que constituent les femmes et les enfants.

5. Toutes les formes de répression et de traitement cruel et inhumain appliqués aux femmes et aux enfants, notamment l’emprisonnement, la torture, les fusillades, les arrestations en masse, les châtiments collectifs, les destructions d’habitations, les déplacements par la force, que commettent les belligérants pendant les opérations militaires ou dans les territoires occupés seront considérées comme criminelles.

6. Les femmes et les enfants appartenant à la population civile et placés dans les conditions de période d’urgence et de conflit armé dans la lutte pour la paix, l’autodétermination, la libération nationale et l’indépendance, ou vivant dans des territoires occupés, ne seront pas privés d’abri, de nourriture, d’assistance médicale et des droits inaliénables, conformément aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’homme, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, de la Déclaration des droits de l’enfant et des autres instruments internationaux.

 

Cologne ce que révèle la presse Allemande, Die Welt, etc. Bruno bertez

Selon le journal Allemand Die Welt, les assaillants étaient en grande majorité des Syriens, ils avaient des documents fournis à l’entrée des postes d’immigration, c’étaient pour l’essentiel ce que l’on appelle des réfugiés! Il s’agissait pour eux d’amusements sexuels! Une minorité étaient nord africains.

http://www.welt.de/politik/deutschland/article150735341/Die-meisten-waren-frisch-eingereiste-Asylbewerber.html

« Die meisten waren frisch eingereiste  Asylbewerber »titre Die Welt.
Polizisten dementieren Angaben ihrer Führung, wonach die Täter von Köln unbekannt seien. Die meisten Kontrollierten seien Syrer gewesen. Den Tätern sei es vor allem um « sexuelles Amüsement » gegangen.

The identity checks revealed Cologne police report continues: « Only a small minority Was it North Africans, the majority of Controlled by Syrians. »

That had resulted from submitted documents. talked only a few months in « Most of them were freshly traveled asylum seekers. They have presented documents that are handed out at the points of an asylum application. » The receiving site then gives the applicant a copy of the application, with a copy of the photos.

The most controlled were Syrians. Crime Scene Investigation, it had gone mainly to « sexual entertainment ».
D’autres informations contredisent cette version plus ou moins officielle, car la police prétend que le vol était la motivation principale et que les “amusements” sexuels n’étaient que secondaires. Mais cela semble faux.

It is said that the offender had gone primarily to steal from passersby. The sexual harassment were only incidentally happens. « In reality it behaved exactly the opposite, » said Cologne police to « Welt am Sonntag ».« Primarily it was the most Arab perpetrators to sexual offenses or, to put it from their point of view to their sexual amusement. A group of men circling a female victim, closes it and takes on the woman. »
Wesentliche Aussagen der Kölner Polizeispitze zu den sexuellen Übergriffen in der Silvesternacht sind offenbar unwahr, wie am Einsatz beteiligte Kölner Polizisten der « Welt am Sonntag » berichteten. Die Beamten wehren sich auch gegen Vorwürfe von Bundesinnenminister Thomas de Maizière (CDU) an die Adresse der Kölner Polizei. Der Polizeipräsident der Domstadt, Wolfgang Albers, hatte am Dienstag gesagt: Man wisse nicht, um wen es sich bei den Tätern handele, die Passanten beraubt und Frauen sexuell belästigt hatten.

«Soudain, j’ai senti des mains partout sur moi», 20minutes.ch

Des dizaines de jeunes femmes se sont plaintes d’agressions sexuelles dans de grandes villes allemandes lors de la Saint-Sylvestre. Une Saint-Galloise raconte ce qu’elle a vécu à Hambourg.

Fabienne*, domiciliée dans le canton de Saint-Gall, n’est pas près d’oublier le Nouvel An de cette année. La Suissesse de 31 ans s’est rendue à Hambourg, au nord de l’Allemagne, pour passer les Fêtes de fin d’année avec une amie, âgée de 28 ans.

Les deux femmes ont passé le soir de la Saint-Sylvestre sur la fameuse et sulfureuse Reeperbahn, une rue de 600 mètres de long où se trouvent un grand nombre de bars, des discos, mais aussi des cabarets et des sex-shops.

Terrible cauchemar

Aux alentours de 2h du matin, les deux amies se sont dirigées vers un club dans lequel elles avaient prévu de finir la soirée. Au lieu de marcher dans la rue principale, comme la majorité des fêtards, elles ont opté pour une petite ruelle parallèle. C’est à ce moment précis que leur cauchemar a commencé.

«Plein d’hommes ont soudainement commencé à nous encercler. Ils se rapprochaient de plus en plus. Quand ils étaient près de nous, ils nous ont touchées. J’ai senti des mains un peu partout: aux seins, aux fesses et entre les jambes. Ils étaient très violents. Nous avions mal», se souvient la Saint-Galloise. Selon elle, les agresseurs avaient entre 25 et 40 ans: «Ils avaient tous le teint un peu foncé. Ils ne parlaient pas bien l’allemand.»

«Ils souriaient»

Tous les efforts des filles pour se défendre sont restés vains: «On a crié de toutes nos forces et on n’arrêtait pas de les repousser, mais les hommes revenaient vers nous et souriaient.» L’un des agresseurs a même tenté de voler le sac à main de son amie. Par chance pour la jeune femme, elle a réussi à garder son objet dans les mains. «Heureusement, car c’est elle qui transportait mon passeport suisse», raconte Fabienne.

Les amies sont finalement parvenues à s’enfuir en se prenant par la main et en courant le plus vite possible pour briser le cercle que formaient leurs agresseurs. Elles se sont dépêchées de rejoindre la rue principale où se trouvaient de nombreux autres fêtards et des policiers. «Nous étions enfin en sécurité, mais la soirée était terminée pour nous. Tout ce qu’on voulait c’était rentrer à la maison.»

Les deux femmes ont hésité un moment à raconter les faits à un agent sur place, mais elles y ont renoncé, estimant que les forces de l’ordre avaient déjà suffisamment à faire ce soir-là.

«Crimes d’une nouvelle dimension» (lire la suite)

Une Belge agressée à Cologne témoigne : « Ça a duré toute la soirée et toute la nuit »

Suite aux agressions sexuelles et aux vols subis le soir du Nouvel an à Cologne, de nombreuses Allemandes livrent leurs témoignages dans la presse. Elles font état d’attouchements, essentiellement dans la gare et à proximité de la cathédrale, par des groupes d’hommes perçus comme des « arabes » ou des « nord-africains ».

Une internaute de LaLibre.be, présente ce soir-là avec une amie dans la ville allemande, a contacté la rédaction pour signaler que « pas mal d’éléments ne sont pas mentionnés dans les articles ». Préférant conserver l’anonymat, elle regrette que « les journaux ne précisent pas que les victimes n’étaient pas qu’allemandes. Mon amie et moi étions venues de Liège. De plus, les origines des individus nous semblent peu correctes, nous avons eu affaire à pas mal d’individus d’origine turque et du Moyen-Orient ». (…)

La jeune femme se plaint en outre du manque de réactivité des forces de l’ordre. « Nous avons été, dès notre arrivée sur place, choquées par l’absence de contrôles, le manque de sécurité et la très faible présence de forces policières. Nous avons aussi été victimes de l’utilisation d’une bombe lacrymogène par un policier dont aucun article de presse ne parle. En fin de soirée lorsque nous essayions de rentrer, nous avons été agressées de manière très violente et avons été victimes d’un ‘guets-apens’, et il n’y avait aucun policier aux alentours. Nous avons cru pendant un instant que nous allions y rester. » (…)

Les curieux conseils de la maire de Cologne pour éviter les viols de rue89.nouvelobs.com

Alors que des centaines d’agressions sexuelles ont eu lieu au cours de la nuit du 31 décembre à Cologne, la maire de la ville conseille aux femmes de garder leurs distances ou de rester groupées.

(De Berlin) La nuit de la Saint-Sylvestre a été terrible cette année à Cologne, dans l’ouest de l’Allemagne. Selon le ministre de la Justice Heiko Maas, « plus d’un millier de personnes » ont participé à une centaine d’agressions sexuelles visant des femmes en plein centre-ville.

Les premiers témoignages rapportés par la police mettent en cause des hommes d’apparence arabe ou nord-africaine. Prudent, le gouvernement appelle à ne pas faire d’amalgame entre ces premières descriptions et le contexte des migrants pour éviter de « faire peser une suspicion générale sur les réfugiés qui, indépendamment de leur origine, viennent chercher une protection chez nous ».

Cette vague d’agression a eu lieu dans une ville bien particulière : début février, dans moins d’un mois, Cologne va devoir accueillir environ un million de fêtards venus assister au carnaval, cette fête populaire où déguisements et grivoiserie font bon ménage. Pour éviter tout nouvel incident, la mairie a mis en place une cellule de crise mardi 5 janvier 2016.

#àUnBrasDeDistance

Mais lors d’une conférence de presse qui réunissait la maire de Cologne, Henriette Reker et les représentants des forces de l’ordre, une journaliste a posé cette question à l’élue :

« Quels sont les moyens préventifs dont disposent les femmes ? Je n’en ai aucune idée personnellement. Comment fait-on pour se protéger en tant que femme dans ce genre de situation ? Que recommandez-vous ? »

Ce à quoi la maire de Cologne a répondu tranquillement :

« Et bien, il y a toujours la possibilité de garder une certaine distance, qui est plus grande que la longueur d’un bras. Il faut éviter par soi-même d’être trop près des personnes en qui on n’a pas vraiment confiance.

Mais il existe d’autres possibilités, comme se déplacer en groupe ou ne pas se séparer, ou encore de pas se laisser emporter par la fête et décider de suivre telle ou telle autre personne, mais de rester avec la troupe avec laquelle on est parti au départ. »

Les internautes allemands n’ont pas manqué de critiquer les conseils de comportement à suivre d’Henriette Reker, en lançant le hashtag #einearmlaenge (en français : « de la longueur d’un bras ») sur Twitter. Très vite, le hashtag s’est imposé en haut des tendances du réseau social.

Voici quelques exemples :

Amina You : « Mettre en place des règles pour les femmes pour qu’elles ne se transforment pas en victimes. On appelle ça le #Victimblaming #eineArmlänge »

agression femmes allemangne.PNG

« Voici comment les femmes devront se déplacer dans l’espace public à l’avenir »

Christoph Lauer, l’ancien représentant du Parti Pirate à Berlin, a tweeté :

« Un homme se dit : “En fait je voulais dévaliser cette femme et la harceler, mais flûte ! Elle est éloignée d’une longueur de bras !” »

Le journaliste tech Sascha Lobo a adapté les conseils de la maire de Cologne aux relations internationales :

« Le ministère des Affaires étrangères recommande urgemment aux personnes qui se rendent en Syrie, de garder une distance de la longueur d’un bras vis à vis des combattants de l’Etat islamique. #einearmlaenge »

Un précédent canadien en 2011

Les conseils de comportements à adopter n’ont jamais vraiment fonctionné dans les affaires d’agressions physiques ou sexuelles envers les femmes. En janvier 2011, l’agent de la police de Toronto Michael Sanguinetti avait recommandé que

« les femmes devraient éviter de s’habiller comme des salopes pour ne pas être victimisées ».

Il s’en était excusé plus tard, mais entre temps le mouvement féministe du Slutwalking, ces marches, où les manifestantes défilaient « habillées comme des salopes » pour lutter contre le sexisme et la justification des viols, était né.

8 réflexions sur “Les Libertés des femmes en danger! Liliane Held-Khawam + 5 textes

  1. Pingback: Une synthèse-provisoire- sur les évènements de Cologne | brunobertez

  2. Ces femmes devraient attaquer Merkel et le patronat allemand pour avoir fait venir des jeunes hommes « dans la fleur de l’âge » qu’il aurait mieux valu aider à se battre dans leur propre pays si nous avons un ennemi commun avec eux. Par ailleurs on a forcé l’émotion de l’opinion avec la photo d’un enfant mort sur une plage mais des milliers d’enfants migrants auraient disparus sans que les médias n’en parlent. Où sont-ils ? Vont-ils être prostitués ? Ne sont-ils pas des proies faciles pour des réseaux pédophiles ?

  3. Je pense que l ‘étude de l ‘UNODC est plus indicatrice de la réception par les services de police des victimes de viol, victimes qui savent qu’elles seront accueillies et écoutées. Pour avoir vécu ou travaillé dans des Pays qui affichent des taux voisins de zéro comme l’Albanie, le Kosovo ou l’Ukraine, cela me semble invraisemblable. Pour les graves incidents de Cologne, un « laissez aller » guère innocent des forces de police me semble avoir particulièrement détérioré la situation, les provocations aussi ne sont pas à rejetées, je n’exclue pas que des personnes très mal intentionnées est « monter la tête » de certains immigrants ou réfugiés en leur laissant miroiter des occasions faciles. Quand àux conseils de la Mairesse de Cologne, elles sont en accord avec ce qu’une partie des Allemands réserve aux femmes, Kuche, Kirch, Kinder.

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  6. J’ai aussi lu des témoignages selon lesquels les jeunes femmes accompagnées d’un homme ont été volontairement séparées de leur compagnon pour subir ces agressions. Les bandes d’agresseurs formaient des remparts/cordons épais pour dissimuler ce qui se passait au centre et menaçaient les policiers ou les gens qui voulaient intervenir. Ils n’étaient pas souriants, ils étaient agressifs et grossiers. Plusieurs personnalités parlent d’actions concertées.

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