La démocratie victime de la médiocrité ambiante, Liliane Held-Khawam

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A l’heure où les débats politiques battent des records de médiocrité,

A l’heure où les hommes politiques sont plus soucieux de leurs sponsors que de l’humanité,

A l’heure où les hommes politiques portent le costume du comédien de série B,

A l’heure où la chose publique est enterrée

A l’heure où la souffrance des peuples atteint des sommets,

A l’heure où les hommes n’ont plus de travail,

A l’heure où les robots sont les bienvenus dans la société,

A l’heure où seule une poignée invisible s’approprie les biens individuels et collectifs impunément,

A l’heure où seule une petite poignée de pays est épargnée par les guerres,

A l’heure où la place de la femme régresse dans la société,

A l’heure où le mal est appelé bien et le bien est appelé mal,

A l’heure où le travail est payé avec une monnaie sans valeur,

A l’heure où les aînés ont faim,

A l’heure où l’asservissement généralisé guette,

… il fait bon se souvenir de véritables hommes politiques qui avaient une vraie vision de l’humain et qui n’étaient pas les marionnettes d’un quelconque club mafieux qui tire les ficelles dans l’ombre….

Souvenons-nous de quelques mots qu’Abraham Lincoln a pu nous transmettre en héritage (Déclaration au Congrès, 1860):

 

Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant l’épargne.

 

Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort.

 

Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur.

 

Vous ne pouvez pas encourager la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes.

 

Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.

 

Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous gagnez.

 

Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l’initiative et l’indépendance.

 

Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant à leur place ce qu’ils devraient faire eux-mêmes.

De Gaulle n’est pas en reste quand il s’est agit du respect de la démocratie

“Ce qu’il faut surtout pour la paix, c’est la compréhension des peuples. Les régimes, nous savons ce que c’est : des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas ».

 

“Il n’y a de réussite qu’à partir de la vérité.”

 

“La parole est au peuple. La parole du peuple, c’est la parole du souverain.”

Et voici un Einstein dont l’intelligence est le miroir de la médiocrité ambiante:

“La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance.”

 » Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. « 

Il ne faut pas compter sur ceux qui ont crée les problèmes pour les résoudre.

Les politiciens qui nous gouvernent sont précisément ceux qui ont créé les problèmes. Ils ne peuvent que les amplifier et en aucun cas les résoudre sans se renier eux-mêmes.

La politique elle-même est actuellement tellement vérolée que des hommes tels que A Lincoln, de Gaulle ou Einstein n’ont probablement aucune chance d’arriver devant les téléspectateurs ou pire les électeurs.

Nous barbotons dans la médiocrité, unique fil rouge offert à tous les niveaux de la chose publique et médiatique.

Ce n’est donc pas la démocratie qui n’est pas bonne, mais le système politique qui la sous-tend qui est corrompu. Jésus avait déjà dit il y a 2000 ans aux pharisiens, savants de l’époque:

Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité.

Rien n’a changé…

Liliane Held-Khawam

Une réflexion sur “La démocratie victime de la médiocrité ambiante, Liliane Held-Khawam

  1. La démocratie ne saurais être victime de la médiocrité puisque si la médiocrité existe trop, en particulier dans le microcosme pourriticien , la démocratie, elle, n’a jamais existé, même pas il y a longtemps à Athènes

    « Dès que nous disons le mot « démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire »(A.E)  

    Et en ce sens Trump a rendu un grand service à celles et ceux qui le savent et le disent dans l’espoir d’en faire prendre conscience et de ne plus retrouver ce mythe trompeur et nuisible dans un des titres de points de vue néanmoins pouvant enrichir notre réflexion,

    Ce « malade immature » a bien été élu « démocratiquement » ?

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