Le massacre des finances publiques suisses made in BNS. LHK+ Apple, la BNS et le mystère de la Plunge Protection Team Par Bruno Bertez

La BNS semble enfreindre tous les jours un peu plus la mission que lui a déléguée le pays. La BNS mène une politique suicidaire et certains parlent depuis plusieurs années déjà de trahison.

La conseillère fédérale en charge du dossier des finances publiques cautionnent cette politique monétaire puisque la Constitution impartit à la Confédération le contrôle de cette très problématique banque centrale.

Question: Quand ce massacre des finances publiques suisses va-t-il cesser?

Liliane Held-Khawam

Apple, la BNS et le mystère de la Plunge Protection Team Par Bruno Bertez

Ce qui s’est passé ce jour sur Apple interpelle les investisseurs.
Le titre a chuté de 13% en début de séance à Wall Street. C’est ce que l’on appelle une valeur phare, elle éclaire et sert de guide à ceux qui s’interroge sur l’état et les dispositions du marché des actions. C’est la première capitalisation boursière mondiale, le titre figure dans le portefeuille de 180 Hedge Funds.

Le titre du groupe californien de Cupertino a perdu jusqu’à 13% en début de journée à 92$. En quelques instants, il est passé dans le vert à plus de 106 dollars, ce qui est tout simplement stupéfiant. Le titre a entraîné tout le marché à la reprise à la fois par son poids dans les indices , mais aussi par effet d’exemplarité et de contagion. La rapidité des variations ce jour sur ce dossier, qui pèse plus de 600 milliards de dollars, a sidéré les observateurs les plus chevronnés. L’écart de capitalisation d’Apple entre les plus bas et les sommets du jour atteint plus de 80 milliards de dollars.

Là ou les choses se corsent c’est que dans le même temps, Cramer, le chantre du Bull Market sur CNBC a fait état de prévisions privées que lui avait confiées Tim Cook, le patron d’Apple, par e-mail. Selon des commentaires de Cook , l’activité d’Apple en Chine aurait connu une forte croissance en juillet et août. Cook a expliqué que les activations d’iPhones en Chine avaient accéléré durant les dernières semaines. En outre, l’App Store chinois aurait connu sa meilleure performance de l’année durant les deux dernières semaines. Enfin, Tim Cook continue de croire que la Chine présente une opportunité majeure sur le long terme. Bref il est venu frontalement minimiser les événements Chinois que chacun redoute.

Tim Cook , comme Apple en général ne fait pas de commentaires et de prévisions a mi-parcours dans le trimestre. Par ailleurs il a pris le risque de violer la réglementation sur les modalités de diffusion des informations concernant la marche de la société.

Il n’est pas possible de tirer des conclusions à ce stade et selon toute probabilité il y aura enquête – vite étouffée, bien sur- voire peut être des sanctions. Mais pour 80 Milliards de dollars et pour sauver le marché financier de la débandade, on comprend que le risque vaut d’être couru.

Certains observateurs , plus mal intentionnés que nous, émettent l’hypothèse que les banquiers centraux interviennent pour propulser les cours de Bourse, et ce, même si la Charte de la Fed lui interdit de le faire directement .

Ils font remarquer que la Banque Nationale de Suisse, la BNS a acheté 3 300 000 titres Apple au premier trimestre puis 500 000 de plus au second. Il leur paraît évident que ce n’est pas le rôle d’institutions de ce type et normalement, si elles avaient eu des Apple, à cette époque, la bonne gestion aurait consisté à les vendre et non à en acheter. Le Smart money, dans les phases de hausse distribue, sert les marchés, il le tire pas sur les cours.

Ces mêmes observateurs malintentionnés font remarquer que le portefeuille titres de la BNS comprend tous les grands titres qui ont fait la hausse de l’indice S&P 500 jusqu’à ces dernières semaines. Y compris d’ailleurs les pétrolières et Disney qui se sont pris de sérieuses déculottées. Bien entendu, cela les intrigue. Ils en arrivent à imaginer que la BNS pourrait bien se comporter comme un agent de la Fed et acheter de larges blocs d’actions à des moments critiques, pour soit arrêter les chutes ,soit pour imprimer des tendances qui servent la politique choisie.

La BNS serait en quelque sorte une succursale du PPT, le célèbre Plunge Protection Team.

Les hypothèses analysées ci dessus sont celles de Paul Craig Roberts et Dave Kranzler

Paul Craig Roberts is a former Assistant Secretary of the US Treasury and Associate Editor of the Wall Street Journal. Roberts’ How the Economy Was Lost is now available from CounterPunch in electronic format. His latest book is How America Was Lost. Dave Kranzler spent many years working in various analytic

Bruno Bertez

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