La monnaie scripturale détruit les États! Par Liliane Held-Khawam

Subprimes. Marché financier. Crise financière. Dettes publiques. Sauvetage de banques. Injection massive et dangereuse de liquidités par les banques centrales. Attaques contre le franc suisse. Les exemples du genre sont nombreux. Les scandales aussi. Pourtant tout cela a un dénominateur commun: la monnaie.

Dans l’imaginaire d’un être humain, la monnaie est une pièce physique en métal ou en billets qui sert aux échanges commerciaux ou à l’épargne. De là découle l’expression « battre monnaie » qui est en temps normal le privilège exclusif et souverain d’une autorité publique. Ainsi dans la Constitution suisse, son article 99 dit ceci :

1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d’émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération.

2 En sa qualité de banque centrale indépendante, la Banque nationale suisse mène une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays; elle est administrée avec le concours et sous la surveillance de la Confédération.

Cet article de la constitution suisse reflète aussi la compréhension du public. Celui-ci pense que sa monnaie nationale relève de la responsabilité des autorités qui ont chargé leur banque centrale de sa gestion, appelée politique monétaire. Dans le cadre d’une démocratie, les différents organes de l’Etat œuvrent dans l’intérêt du grand nombre en s’interdisant tout favoritisme envers un groupe ou un autre.

Cet argent créé par la banque centrale porte le nom de « monnaie centrale ». Sa force, sa stabilité, sa correspondance avec la création de richesses par sa population ont été longtemps considérées comme un gage d’indépendance et de souveraineté. En Suisse, une couverture en or était constitutionnellement obligatoire jusqu’à un passé récent. La valeur de cette monnaie centrale était donc liée à une richesse réelle, qui en garantissait la crédibilité.

Pourtant, une monnaie dite scripturale peu connue du grand public et parallèle à la monnaie centrale a fait son apparition. Comprendre ses mécanismes permet de mieux saisir les dérives actuelles tant financières que politiques. Elle constitue l’épicentre du déclin de l’autorité des Etats et l’apparition d’une oligarchie mondiale qui se développe par le travail et l’argent d’autrui.

La monnaie scripturale est une monnaie bancaire. Elle existe par la volonté de n’importe quel établissement bancaire par simple écriture. Son développement doit beaucoup dans un premier temps à sa dimension pratique et sécuritaire. Pas besoin de porter de l’argent physique sur soi et de courir le risque de se faire voler. Le développement de l’informatique, des cartes de crédit et des virements automatiques a contribué à son essor.

Toutefois sa présence actuellement massive et le pouvoir illégitime qu’elle procure à certains nous oblige à l’étudier en attendant que les grands médias et autres politiciens en informent le grand public. En effet, c’est 90% de la masse monétaire mondiale qui est actuellement scripturale laissant un petit 10% à la monnaie centrale… Le choc est frontal entre la création de richesses scripturales et de fait spéculatives d’une part et l’économie réelle fruit principalement du travail d’autre part… Voilà pourquoi la destruction des emplois et de l’économie peut cohabiter en très bonne intelligence avec des indices boursiers au firmament. Un petit groupe se détache du monde réel en captant le fruit de l’activité réelle grâce à laquelle il s’enrichit de manière exponentielle. Anormal ? Plutôt vital !

Un petit retour dans les années 70 est utile pour comprendre la genèse de ce dysfonctionnement (1). En 1971, le président américain Richard Nixon met un terme unilatéral à la convertibilité-or du dollar, puis en 1976, les Accords de la Jamaïque viennent sceller le système des changes flottants et l’élimination du rôle de l’or du système monétaire international. Sous l’impulsion des États-Unis, relayés par la suite par le FMI, la plupart des États ont renoncé à la couverture or. Grâce à ce désarrimage, l’emploi de la monnaie scripturale a littéralementexplosé et l’or des Etats vendus massivement au plus bas…

L’industrie bancaire s’est donc vue octroyer ce privilège ultime de créer de la monnaie. En toute légalité mais en parfaite illégitimité… Elle en a tellement inondé le marché que la monnaie n’a plus de lien avec la réalité économique ou la richesse réelle. De plus, cette présence massive a une conséquence immédiate : la dilution de la valeur de la monnaie. Cela nous concerne tous en tant que salariés, épargnants, retraités… C’est une « arme de destruction massive » qui a généré entre autres la crise des subprimes qui gangrène la société voire l’humanité dans un silence assourdissant !

Voici 3 manières possibles qui permettent à n’importe quel banquier de fabriquer de la monnaie:

  1. Grâce à l’argent des déposants et épargnants. Il est admis que si un client A déposait 100.- de cash en billets. 100.- de monnaie scripturale seront portés à son compte et les 100.- en billets remis dans le circuit. La masse monétaire à disposition de la banque –et donc du marché financier- est doublée. La banque peut alors disposer à tout moment et en toute liberté de cette somme. Il lui est en principe juste demandé de pouvoir rembourser le client à tout moment. Dans les faits, les banques précisent que l’accès à l’argent est possible « dans la limite des stocks disponibles »… ou plafonnent les prélèvements selon la nature du compte (épargne par ex).

Toujours officiellement, elle devrait maintenir dans le cas de A 8.- (8% rarement respecté par les grandes banques) sous forme de fonds propres. Les 92.- restants peuvent servir quant à eux à des placements, crédits,… A leur tour ces 92.- peuvent constituer les 8% d’un nouveau volume monétaire à créer. Les 92.- de A offrent une création monétaire scripturale équivalente à 1150.- à la banque. Les 92% de ce nouveau volume ont été créés de rien. Simple privilège. La banque a modifié la masse monétaire hors de toute économie réelle. Cette somme devenue « propriété personnelle » de la banque peut être investie en toute liberté sans aucune restriction avec la jouissance exclusive des gains engrangés. C’est donc par le bien d’autrui qu’elle a multiplié ses activités lucratives et les gains….

En revanche, cette « propriété personnelle » est provisoire car si A venait à retirer ses 100.- de la banque, 100.- seraient immédiatement détruits et les actifs en banque réduits d’autant. C’est pourquoi en cas de défiance et de retraits massifs, les banques peuvent en théorie faire faillite et plonger le pays dans la déflation. Il ne faudrait donc pas s’étonner des restrictions et limitations récentes concernant les retraits bancaires ou de l’utilisation d’argent liquide. Cette tendance devrait aller en s’intensifiant.

  1. Grâce aux crédits. Un client B se présente à la banque avec un bien actuel ou même futur (récolte, immeuble à construire,..) et demande un prêt de 100.-. La banque va inscrire les 100.- qu’elle prête à son actif, charger 100.- sur le compte du client et garde le titre qui représente le bien en tant que garantie hors du bilan. Le système bancaire considère qu’il y a création monétaire et croissance de la banque à hauteur de 100.

Quand le débiteur est un gouvernement ou une institution bien classé par les agences de notation, la banque n’a besoin d’aucun fond propre pour créer la monnaie nécessaire à la créance !

La chose est tellement avancée qu’en zone euro 93 % (2)de la masse monétaire est créée par émission de crédits ouverts par les banques commerciales. Ceux-ci comprennent aussi les dettes publiques ou les crédits d’investissements qui sont une source de croissance et de richesses extraordinaires des établissements financiers.

Que se passe-t-il en cas d’insolvabilité du client, le bien mis en garantie appartient à la banque (maison, titres,…). Elle peut donc s’approprier des biens réels grâce à une simple écriture avec, en prime, la possibilité de revendre le bien avec profit… Lors des subprimes, des propriétaires insolvables ont été jetés à la rue, les biens transférés aux banques et les trous générés dans les fonds propres de la banque renfloués par l’argent public (loi too big to fail)… Gains multiples garantis…

Toutefois, le jour où le client B rembourse son prêt, il y a destruction monétaire et la banque devra éliminer 100.- de son bilan. Le désendettement public ou privé met en danger les banques commerciales, car la destruction monétaire devient inacceptable, alors que le crédit représente désormais le cœur d’affaires des banques !

  1. Grâce aux rentrées de devises. Un client A qui reçoit 100$ venant de l’étranger, sa banque locale peut augmenter son volume comptable et monétaire d’autant. Le contraire est aussi vrai si A décidait de virer les 100$ vers un compte à New York, la banque doit détruire de sa comptabilité une somme équivalente.

Nous sommes en présence de deux monnaies représentant deux entités qui se font face avec des intérêts divergents. Pourtant, il ne peut y avoir deux stratégies de politique monétaire simultanément au sein d’un territoire. Il ne peut y avoir qu’un seul patron.

Le rapport de force actuel donne un avantage clair net et indiscutable à la force de frappe de l’industrie financière privée. Avec cette prise de pouvoir sur la monnaie, les richesses réelles et virtuelles, elle est devenue le patron et donc l’autorité des États.

Grâce aux crédits privés et publics, la privatisation des services publics, sa toute-puissance pénètre tous les foyers, les entreprises, les administrations et les gouvernements. Les processus en cours de privatisation des services publics amplifieront encore plus le phénomène.

Au vu de ce qui précède et des usages de la culture des gouvernants en devenir, on peut envisager l’hypothèse suivante. Les pays disparaissent au profit de régions organisées telles une entreprise privée mises en concurrence et contrôlées financièrement de près. Dans ce scénario, l’habitant pourrait devenir à son tour un centre de coûts et de profits laissant sur le carreau les personnes vulnérables… La découverte des différents accords bilatéraux entre la Suisse et l’UE, le Traité de Lisbonne, le Traité Transatlantique, donne quelque crédit à cette hypothèse… A méditer…

Liliane Held-Khawam

 Références:

  1. 7 tough facts about money you probably ignore By Eva Zaki
  2. http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.societal.org/monnaie/resume.htm&title=%22soci%C3%A9tal%20cr%C3%A9ation%20mon%C3%A9taire%22
  3. http://www.economie.gouv.fr/facileco/comptes-dune-banque
  4. Économie monétaire et financière – 2° édition – Collection Grand Amphi – éd Bréal – p.58 et 59

40 réflexions sur “La monnaie scripturale détruit les États! Par Liliane Held-Khawam

  1. Pingback: La monnaie scripturale détruit les Etats ! - Les Observateurs

  2. Raison pour laquelle, la démocratie directe suisse est un danger pour le capitalisme mondiale. Le bien le plus précieux des uns et le poison des autres.

  3. Pingback: Politique monetaire | Pearltrees

  4. Pingback: La monnaie scripturale détruit les Etats - Les Econoclastes

  5. Très intéressant en effet. Il faut aussi noter que lors de l’etape de création monétaire lors de la contractions d’un prêt, seul le montant du prêt est créé. Les intérêts n’existent pas, et il faut sans cesse augmenter la masse monétaire pour pouvoir rembourser les créances passées. C’est un peu le principe d’un ponzi…. Je conseille la lecture de « théorie relative de la monnaie 2.0 » de Stéphane Laborde qui explique bien ce phénomène et les tensions et pièges que le système induit.

  6. Ce texte a d’incontestables qualités didactiques, (c a d é-man-ci-pa-tri-ces… car « Ne pas savoir, c’est être incapable d’agir » !)

    Il est dommage toutefois, qu’il ne caractérise pas la situation décrite par son nom habituel: le système monétaire à réserves fractionnaires, sans lequel le privilège bancaire qu’il dénonce ne peut exister.
    En outre, aucune des solutions envisageables pour mettre fin à la domination actuelle du secteur bancaire, n’est mentionnée. Lacune d’autant plus regrettable qu’il existe en Suisse en ce moment même, une initiative référendaire tendant à abolir cet extravagant privilège bancaire ! Voir: Vollgeld & 100% Monnaie
    http://tinyurl.com/pgjkknn
    Par ailleurs, il existe d’autres solutions moins radicales, moins performantes… comme par exemple la création d’un Pole Public Financier de taille suffisante, qui possède un double mérite:
    – rétablir un bien public porté disparu: la sécurité des encaisses des ménages et des entreprises (les banques privées auxquelles elles sont confiées étant libres de se… « shooter à la Finance Casino »),
    – pouvoir utiliser la surface financière correspondant à une importante collecte de liquidités, (ainsi soustraites au secteur spéculatif), pour accéder au refinancement par la Banque Centrale (quasi gratuit en ce moment: moins de 1% a la BCE !), et financer de la sorte des investissements publics choisis de façon démocratique.

    Un dernier point: il est écrit « La banque va inscrire les 100.- qu’elle prête à son actif et le bien en tant que garantie à son passif ». En réalité, c’est plutôt l’inverse:
    La banque inscrit l’engagement de l’emprunteur, (sa reconnaissance de dette) à son actif, et les 100 de monnaie scripturale (créée « ex nihilo »…) à son passif. La banque proède ainsi à la « monétisation » d’une créance.
    Pour mémoire, au passif d’une entreprise, on trouve l’origine des fonds (ici: la création de monnaie bancaire), et a l’actif figure l’usage qu’on en fait: l’acquisition d’un titre de créance, (qui peut être éligible au refinancement par la BC), en contrepartie de l’octroi d’un prêt.

  7. Effectivement, ce texte cherche à clarifier la source de la création monétaire qui n’est plus le fait de la banque centrale en réalité.
    Quant au bilan d’une banque commerciale, je vous laisse voir sur ce site où se situe le crédit client sachant que la rubrique « Immobilisations » définit les biens en propriété de la banque elle-même. http://www.economie.gouv.fr/facileco/comptes-dune-banque
    Une autre référence serait aussi (Wikipédia) Économie monétaire et financière – 2° édition – Collection Grand Amphi – éd Bréal – p.58 et 59

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  29. Liliane,
    la création monétaire très bien expliquée. Mais si on monte à l’origine du système monétaire, on voit que l’industrie bancaire n’existe pas toute seule, elle a ses maîtres, les appele-t-on « d’illustres inconnus » ou les représentants des familles bien connues (Rotschild, Rockefeller, Morgan, Barukh). L’origine n’est pas dans les années 70. La création monétaire fut privatisée en 1913, avec la fondation de la Réserve Fédérale privée. Bien sûr, le dollar était alors la monnaie américaine. À l’échelle mondiale, le dollar était une monnaie insignifiante. La première guerre mondiale a permis de changer la situation. Mais ce n’a pas suffi. La deuxième guerre mondiale a permis de faire du dollar une monnaie mondiale de réserve, « aussi bonne que l’or ». La privatisation de la création monétaire a permis de privatiser le pouvoir politique par le biais de la fondation des banques centrales des pays, filiales de la Réserve Fédérale privée. C’est pourquoi je dis que toutes les monnaies fiduciaires sont le dollar repeint.

    Maintenant, l’industrie bancaire après l’ anné 71, quel était son but?
    Acheter les ressources pour rien pour renforcer son ancienne base, les États-Unis. Racheter l’or et l’argent pour rien, en déplaçant l’or à la nouvelle base, la Chine. Tout l’or est maintenant à eux.
    Acheter le temps pour inoculer à la population les « valeurs » nécessaires menant au transhumanisme (au cadre duquel nous sommes la matière première à leurs fins).
    Une fois c’est accompli, l’intermédiaire, l’industrie bancaire, ne sert plus à rien et on l’anéantit.
    Et vous savez bien auquel moment il n’est plus nécessaire! Donc, il s’ensuit que les banques centrales sont la propriété privée des personnes concrètes.

    Qu’en pensez-vous?

  30. J’ai écrit sur beaucoup de points que vous soulevez. Ma vision globale est différente en ce sens que derrière ce système, on trouve l’égo démesuré de l’homme qui veut devenir Dieu. Cette dimension est incontournable. La différence de ce qui se passe aujourd’hui par rapport à la recherche du Graal est que l’on s’est donnée des modèles à différents niveaux qui intègrent l’humain, l’espace, le temps, la technologie,etc. Ces modèles sont puissants et auraient pu faire avancer l’humanité. Le truc est qu’une poignée de gens veulent s’en servir en se mettant en concurrence avec celle-ci. D’où leur appellation post-humanisme.
    L’argent n’est qu’un niveau par rapport à tant d’autres.
    Cette mutation dont on voit les fruits aujourd’hui a dû commencer il y a des décennies. Et de nombreuses personnes connues ou anonymes ont dû y contribuer.
    Par conséquent, quand vous ramenez à telle ou telle personne, vous affaiblissez le raisonnement. Personne ne peut dire aujourd’hui qui en sont les bénéficiaires. En tout cas, moi je ne le sais pas.

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